L’Iran est à nouveau sur le point de donner l’opportunité aux Forces Aérospatiales Russes d’utiliser sa base aérienne de Hamadan, selon le Ministre de la Défense Iranienne. Les conditions évoquées suggèrent une possible « indisponibilité » de l’Amiral Kuznetsov pour mener les frappes en Syrie à partir de son pont. Le communiqué assez sibyllin laisse envisager que ce porte-avions, ou ses pistes, serait « défectueux »?
Photo: Ministère Russe de la Defense
Le Ministre iranien de la Défense, Hossein, Dehghan vient de déclarer que Téhéran peut à nouveau fournir aux avions russes l’occasion d’utiliser la base aérienne de Noje à Hamadan, a révélé l’agence de presse Tasnim.
“Si la situation et les conditions en Syrie, d’après lesquelles il est nécessaire de fournir un appui, le requièrent, nous ferons ce travail », a déclaré Dehghan.
Selon le chef du Conseil de la Commission Fédérale de Défense et de la Sécurité, Viktor Ozerov, la nécessité de ré-utiliser la base aérienne iranienne peut se manifester, si le porte-avions porteurs de missiles de croisière lourd l’Amiral Kuznetsov, qui se trouve actuellement en Méditerranée, se retrouve loin des côtes syriennes et qu’il ne s’avère pas possible d’utiliser son pont pour mener les frappes aériennes contre les terroristes [mais pourquoi serait-ce le cas? On se souvient, il y a deux semaines, qu’un avion a coulé, dans l’incapacité d’atterrir sur le Kuznetsov. L’autre possibilité serait que la Russie envisage de couvrir par les airs et donc la mer, le Général Haftar en Libye].
Les Forces Aérospatiales Russes ont utilsé pour la première fois la base aérienne iranienne de Hamadan, dans le but de mener des frappes aériennes contre les rebelles anti-Assad syriens et les terroristes, présumément de l’Etat Islamique et du Jabhat Fateh al-Sham (évoluant aupravant souds le nom d’al-Nusra, à la mi-août.
Peu de temps après, Le Ministère russe de la Défense avait rapporté que les avions de combat, qui avaient frappé des installations terroristes en Syrie à partir de cette base aérienne, étaient retournés sur le territoire de la Russie. On avait alors évoqué le mécontentement iranien, face à la façon quelque peu « impérialistes des Russes de se vanter de cette « occupation » territoriale, comme si (ce qui est vrai) l’Iran, en situation de vassal, dépendait d’eux et que la publication de cette information détruisait le mythe de la « révolution » iranienne se défendant seule contre le monde. Un représentant officiel du Département de la Défense Igor Konashenkov avait alors déclaré que l’usage futur de cette base aérienne serait fondé sur la base d’accords mutuels autour des efforts anti-terroristes, dépendant de la situation actuelle en Syrie. L’urgence pourrait êttre d’effacer la ville d’Alep de la surface du Globe et de mettre ses habitants civils survivants en déroute, entre les jambes des troupes envoyé par le Président turc Erdogan, qui poussent vers le Sud-Ouest et l’Est depuis la frontière turque, entre Al Bab, Manbij et Alep…
Depuis le début des opérations russes en Syrie, à la requête du Président Bashar al-Assad en spsetembre 2015, la puissance aérienne russe a utilisé la base aérienne de Hmeymim sur le territoire du pays arabe, dans l’enclave alaouite de Latakia, pour mener ses frappes aériennes.
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