Yom HaShoah: hommage aux millions de juifs exterminés
Une journée à la mémoire des victimes de la Shoah: Yom HaShoah 2022
En Israël, la Journée du souvenir de la Shoah et de l’héroïsme (en hébreu Yom HaShoah) est une journée de commémoration nationale, dédiée à la mémoire des six millions de Juifs assassinés au cours de la Shoah. C’est un jour solennel, qui débute le 27 du mois hébraïque de Nissan au coucher du soleil et s’achève le lendemain soir, comme le veut la tradition juive.
Dans tout le pays, des cérémonies commémoratives sont organisées et les lieux de divertissement sont fermés. La Journée du souvenir de la Shoah et de l’héroïsme 2021 s’ouvrira par la cérémonie officielle organisée à Yad Vashem, en présence du président de l’État d’Israël et du Premier ministre, de dignitaires et de survivants de la Shoah. Six torches, représentant les six millions de Juifs assassinés, seront allumées.
Le lendemain matin, une sirène retentira pendant deux minutes dans tout le pays. Toute activité est alors suspendue, les piétons s’immobilisent, les voitures s’arrêtent sur le bas-côté et tous observent deux minutes de silence en hommage aux victimes de la Shoah.
Après la sirène, un dépôt de gerbes au pied des six flambeaux par des dignitaires et des représentants de survivants ou autres institutions, est prévu. D’autres sites de commémoration en Israël, comme le kibboutz des combattants du ghetto ou le kibboutz Yad Mordechai, accueillent également des cérémonies commémoratives, ainsi que les écoles, les bases militaires, les municipalités et certains lieux de travail. Tout au long de la journée, la télévision et la radio diffusent des émissions consacrées à la Shoah. Ces dernières années, d’autres pays et communautés juives ont adopté la date du 27 du mois de Nissan, celle de Yom Hashoah, pour commémorer les victimes de la Shoah.
Yom Hashoah 2022 se déroulera cette année le jeudi 28 avril. La cérémonie officielle d’ouverture aura lieu le soir du mercredi 27 avril, à 20h (heure israélienne), à Yad Vashem. |
Yom Hashoah: les survivants de la Shoah et l’Etat d’Israël
Voici ce qu’écrivait au cours de ses dernières années Abba Kovner, rescapé de la Shoah, poète, partisan, et l’un des leaders clandestin du ghetto de Vilna, à propos des survivants qui reconstruisaient leur vie :
« Ces gens… auraient pu rester avec résignation là où ils étaient, et essayer de rebâtir leur vie ruinée. Je n’aurais pas été surpris si ces mêmes survivants étaient devenus des bandes de voleurs, de cambrioleurs ou de meurtriers ; si tel avait été le cas, ils auraient sans doute été les plus humains et les plus justes de leur espèce. »
Les commentaires de Kovner reflètent son émerveillement face aux énergies de création et de réhabilitation des survivants. Le fait que ces derniers aient été capables de construire et de créer, après toutes les souffrances et les traumatismes endurés pendant la Shoah, n’a rien d’évident.
Après la Seconde Guerre mondiale, la plupart des rescapés choisissent de se concentrer sur la reconstruction de leur vie. Beaucoup décident de le faire en Eretz Israël, qu’ils considèrent comme leur « foyer » naturel.
Les annales des rescapés de la Shoah qui ont fait leur alyah en Israël sont apparemment sans précédent à l’échelle des migrations humaines. On n’a que très rarement pu observer un groupe d’immigrants fraîchement arrivés si bien s’intégrer dans une nouvelle société pour devenir un partenaire actif de sa construction faciale et identitaire.
Du jour où ils ont rallié la Terre d’Israël, les survivants ont assumé deux missions parallèles : définir et préserver, la mémoire de la Shoah d’une part, et une action sociale constructive de l’autre.
A partir des années 1950, ils commencent à façonner les principes fondamentaux du souvenir de la Shoah. Ils deviennent les premiers chercheurs dans ce domaine, fondateurs des musées et autres institutions commémoratives, auteurs de livres de mémoire collective.
Leurs activités diverses et étendues témoignent de leur profond dévouement quant à cette mission historique qui les motive autant. Mission dont ils ont pleinement saisi l’importance.
Pour avoir personnellement vécu la Shoah, ils sont aussi conscients de leur responsabilité : par crainte que ce qui ne se dit pas immédiatement puisse rester perdu à jamais, par devoir envers les victimes et pour les générations futures, les rescapés initient un effort de documentation et de témoignage.
En outre, ils jouent un rôle actif dans l’édification de mesures législatives qui visent à garantir le statut de la mémoire de la Shoah en Israël, pour les générations à venir. En 1953, la Knesset promulgue la Loi sur la commémoration des martyrs et des héros (qui conduit à la création de Yad Vashem), suivie en 1959 par l’adoption de la Loi sur le jour du Souvenir des martyrs et des héros.
Parallèlement, les survivants contribuent de manière substantielle au développement de la société israélienne, alors en gestation. Beaucoup arrivent jeunes et pleins d’enthousiasme, et intègrent les forces de combat qui luttent pour l’Indépendance : Haganah, Palmach, Etzel ou Léhi, et rejoindront, après la création de l’Etat, les rangs des Forces de défense israéliennes.
Pendant la guerre d’Indépendance, les rescapés de la Shoah constituent environ la moitié des soldats israéliens. Nombre d’entre eux tomberont au champ d’honneur – victimes à peine familiarisées avec cette terre pour laquelle elles combattent et parfois derniers représentants de vastes familles juives quasiment annihilées pendant la Shoah.
Pourtant, leur rôle décisif dans les combats constitue pour eux des « représailles constructives ». Par leur implication, les nouveaux arrivants développent un sentiment d’appartenance et de partenariat avec leur nouveau pays.
Les survivants de la Shoah sont devenus partie intégrante de la société israélienne, de par leur héritage évident dans de nombreux domaines, comme la réhabilitation et le peuplement des terres, l’industrie, la science, l’économie, le droit, le monde universitaire et la culture.
De leurs rangs ont émergé des peintres et des graphistes, des poètes et des auteurs, des athlètes et des artistes de scène, des scientifiques et des intellectuels. Ils ont su lutter pour se reconstruire, en vivant une vie productive et créative.
Voici ce qu’écrivait Leïb Rochman, rescapé, sur le rôle joué par l’Etat d’Israël pour les survivants de la Shoah :
« Au cours des premières années post-Shoah, nous avons vécu des vies de désespoir. Mais désormais, la tasse de notre désespoir contient des gouttes de confort… Je vis ici depuis près de 25 ans, et je peux attester de ma propre réhabilitation. C’est là que sont nés mes enfants… J’ai maintenant une petite-fille. Je pensais ne plus jamais revoir ma mère, ma sœur ou mon frère. Aujourd’hui, je ne cesse de les voir – sous les traits de mes enfants et de ma petite-fille, dans mon domicile de Jérusalem, où c’est comme s’ils avaient pu renaître, sous mes yeux. Rien d’étonnant à ce que tout ce qui se passe ici soit si cher, à nos cœurs et à nos âmes. Peut-être que seuls ceux qui ont connu une vive douleur par le passé peuvent mesurer ce que nous avons accompli ici, ce que nous avons eu le privilège de réaliser. »
Camp
de Gérard Darmon
train sans fin
et nul-lieu où ma pensée s’arrête, ni-silence, ni-parole
pas un pas de plus elle ne peut rien reconnaître
et donc poursuivre
j’ai tenté le voyage, il ne vous apportait rien sans doute
qu’ un frisson de mémoire
mais je l’ai tenté
ni-silence ni-bruit ni-parole ni-lieu
mais quels moyens d’expériences en moi
trop prudentes
pour vous accompagner
j’ai tenté jusqu’aux portes verrouillées de vos destins
c’était blasphème mais que puis-je moi qui vous suis
et qu’est-ce que vouloir qui n’est pas trahison
en moi de vous
de toi
ô pardon de n’être pas
ni-lieu ni-silence ni-parole ni-temps
dire est sans fin impossible, penser même, vouloir
à la place là qui serait le coeur, ou l’esprit
comme un joker
j’ai mis une pierre blanche
nulle autre chose que cette place que je vous réserve
et l’interdit d’autre chose qui serait la pensée qui serait autre chose
lieu de nulle part, parole de nulle voix où je vous approche
et toi mon père
Gérard Darmon
Par Jforum avec Yom HaShoah et www.yadvashem.org
Le Mémorial des enfants (Yad Vashem à Jérusalem)
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cela ne cessera jamais ? L’UE est responsable en donnant des millions aux Palestiniens et cet argent allait directement dans la poche de Mamouth Abbas qui se construisait une villa de plusieurs etages !plus le reste qu’on ignore. C’est scandaleux et pendant ce temps les Palestiniens meurent de faim. Cetains, parlant à visage découvert, disaient qu’ils rregrettaient lesIsraéliens. Il s’agit ici d’un ancien documentéire en féveur des JUIFS; J’ai lu « le fils du Hamas qui s’est converti à Jesus . Sa propre famille é voulu le tuer. Si je n’avais pas lu livre, je n’y aurais pas cru. Il s’est réfugié aux USA;