
L’ancien Premier ministre, grand perdant de la primaire socialiste, sort du silence et livre l’ampleur de son inquiétude sur l’avenir de la France, dans une tribune publiée aujourd’hui dans le Journal du Dimanche.
Dans ce texte, qui prend la forme d’une sorte de plaidoyer, Manuel Valls explique que c’est par « cohérence » et non « trahison », comme certains à gauche le soutiennent, qu’il a décidé de ne pas apporter son parrainage au candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon.
Dans cette tribune, celui qui est connu pour son fort tempérament, ne mâche pas ses mots et se défend avec virulence contre ceux qui voudraient voir en lui un traître.
« Quelle serait donc cette trahison qui consiste à refuser ce cynisme ambiant où l’on promet tout et son contraire », lâche-t-il.
« Un seul souci, l’intérêt du pays et une seule ligne de conduite – la seule qui vaille – la cohérence » ont motivé sa décision, indique l’ancien chef du gouvernement, très critique envers le programme de son ancien rival.
« La gauche dans laquelle je me reconnais c’est celle qui refuse la facilité des postures, qui agit dans la conquête du pouvoir avec la même exigence qu’impose l’exercice des responsabilités », écrit-il, avant de dénoncer entre autres les mesures soutenues par Hamon comme la légalisation du cannabis ou la sortie du nucléaire et l’accuser indirectement de « dénigrer » la valeur travail.
Valls brandit également la « menace de l’extrême droite » et met en garde celui qui remplacera François Hollande à l’Elysée en mai prochain: « il faudra tenir le pays, se dépasser », dit-il, mais aussi « oublier les vieux clivages », quatre mots qui peuvent être interprétés comme un soutien implicite au candidat Emmanuel Macron?
Source : I24 News
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on s’en tape !!