Vague de sanctions après des actes de vandalisme à Deheisha
Une opération militaire israélienne menée récemment dans le camp de réfugiés de Deheisha, près de Bethléem, a suscité une onde de choc au sein de l’armée et dans l’opinion publique. Ce qui devait être une action antiterroriste s’est soldé par une affaire disciplinaire d’envergure, après que des soldats de réserve ont été filmés en train de vandaliser des habitations palestiniennes et de taguer des graffitis provocateurs.
Les images, largement partagées sur les réseaux sociaux, montrent des meubles renversés, des armoires vidées et des inscriptions peintes sur les murs, dont des drapeaux israéliens et des messages en arabe. Ces graffitis ont même été apposés sur des représentations de lieux saints comme La Mecque ou encore sur des portraits de Yasser Arafat. Ces actes ont été perpétrés en totale contradiction avec les consignes données aux soldats, qui stipulaient explicitement de nettoyer les graffitis incitatifs s’ils en trouvaient — et en aucun cas d’en créer.
Des sanctions d’une ampleur inédite
Face à la gravité de la situation, le commandant du commandement central de Tsahal, le général de division Avi Balut, a réagi avec fermeté. Plusieurs sanctions disciplinaires lourdes ont été prises à l’issue d’une enquête menée par les échelons supérieurs, notamment le commandement de la division de Judée-Samarie et celui de la brigade Etzion, dont dépendaient les soldats impliqués.
Les mesures annoncées comprennent :
La dissolution complète du peloton de combat concerné,
Le licenciement de deux soldats et de deux officiers directement impliqués,
La destitution d’un commandant de compagnie présent lors des faits,
Une réprimande officielle adressée à un autre commandant de compagnie,
Une note de commandement critique adressée au chef de bataillon, soulignant sa responsabilité globale dans l’échec disciplinaire.
Ces décisions ont été prises au nom de la politique du chef d’état-major, qui insiste sur une tolérance zéro face aux dérapages éthiques et disciplinaires, y compris en situation de guerre. L’incident a été qualifié de « grave manquement aux valeurs de l’armée israélienne ».
Réactions dans les rangs
La sévérité de ces mesures ne fait pas l’unanimité. Plusieurs soldats de la brigade ont exprimé leur désaccord dans une lettre adressée au commandement de Judée-Samarie. Ces combattants, issus notamment des unités Duvdevan et Kfir, estiment que l’enquête a été menée dans la précipitation, sans laisser le temps à une réelle compréhension du contexte opérationnel.
Ils défendent leur commandant, décrivant un homme compétent qui les a bien dirigés. Selon eux, la décision de mettre fin prématurément à l’opération et de renvoyer les soldats sur place pour effacer les graffitis a été dangereuse, exposant les troupes à des risques inutiles.
Ces critiques internes mettent en lumière une tension croissante entre le besoin de maintenir la discipline dans l’armée et le sentiment, chez certains soldats, d’être injustement punis alors qu’ils évoluent dans des conditions difficiles.
Un tournant dans la gestion des abus ?
L’affaire de Deheisha n’est pas un incident isolé, mais elle pourrait bien marquer un tournant dans la manière dont Tsahal gère les écarts de conduite sur le terrain. Jusqu’ici, les sanctions dans ce type d’affaire étaient relativement rares ou limitées. Ici, la réaction hiérarchique est particulièrement rapide et marquée, avec des mesures allant jusqu’à la réorganisation complète d’unités opérationnelles.
Certains observateurs y voient la volonté de préserver l’image et la légitimité morale de l’armée israélienne, surtout dans un contexte où les opérations en Cisjordanie sont régulièrement scrutées par la communauté internationale.
L’épisode relance aussi le débat sur la formation éthique des soldats, notamment en milieu urbain dense et sous tension. La question de la discipline face au stress opérationnel, aux provocations ou aux frustrations du terrain demeure au cœur des préoccupations de l’état-major.
Un contexte fragile
Ce type d’événement survient alors que les tensions en Cisjordanie restent élevées, avec des affrontements réguliers entre l’armée israélienne, les groupes armés palestiniens et parfois aussi des colons. D’ailleurs, dans une affaire distincte cette semaine, des colons ont mis le feu à un téléphone portable dans le village de Duma, suscitant de nouvelles inquiétudes sur les violences commises en marge des opérations de sécurité.
Dans ce climat instable, l’armée semble vouloir envoyer un signal clair : même en période de guerre, les dérapages ne seront pas tolérés. Mais cette volonté affichée de restaurer la discipline pourrait, à l’intérieur des rangs, accentuer le sentiment d’incompréhension et d’isolement chez certains soldats. Un équilibre délicat que les autorités militaires devront continuer à gérer avec attention.
Jforum.fr
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Tant que la vermine gauchiste restera à la tête de Tsahal, c’est très obscène d’étaler dans les merdia juifs, ce genre « d’incident regrettable », dont raffolent nos ennemis, les déchets antijuifs.
S’il faut faire le ménage et prendre des sanctions, c’est bien contre les responsables militaires et du Shin Beth qui n’ont pas empêché le grand massacre du 7 octobre. C’est révoltant de voir la disproportion, comme si ce qui est décrit ici n’était pas le millième des assassinats et dégâts commis dans les kibboutzim du contour de Gaza. Après les accusations fausse de Sdé Téman, permettez-nous de ne pas marcher.