Une loi promulguant l’annexion de Ma’ale Adumim est sur le point d’être proposée dès l’investiture de Trump
Il est prévu que le projet de loi proposant d’appliquer la souveraineté sur l’implantation de Ma’ale Adumim soit présenté au vote de la Commission ministérielle de la législation, sonnant ainsi les trois coups d’une campagne visant à annexer les principaux blocs d’implantations israéliennes de Judée-Samarie.

Dès l’investiture du Président américain Donald Trump, vendredi, le dirigeant de Bayit Yehudi, Naftali Bennett projette de déclencher des pressions en vue de l’annexion des implantations israéliennes de Judée-Samarie.

Les trois coups d’ouverture prendront la forme d’un projet de loi proposant d’annexer l’implantation de Ma’ale Adumim. La proposition de loi risque de mettre en difficulté les différents partenaires de la coalition gouvernementale. D’un côté, de nombreux Ministres importants appellent à appliquer unilatéralement la souveraineté israélienne aux implantations encore controversées pour tirer le meilleur parti de la fenêtre d’opportunité offerte par le changement d’Administration aux Etats-unis.

Cependant, prendre de telles décisions sanbs que le gouvernement n’ait clairement formulé sa politique à ce  pourrait déboucher sur des mouvements de colère à l’international et causer des problèmes ultérieurement.

Ma'ale Adumim (Photo: Reuters)

Ma’ale Adumim (Photo: Reuters)

 

En dépit de cela, les dirigeants du groupe de pression pour la Terre d’Israël à la Knesset, les Députés Bezalel Smotrich (Bayit Yehudi) et Yoav Kish (Likud) ont déjà annoncé qu’ils déposeraient le projet de loi d’annexion de Ma’ale Adumim, pour qu’il soit retenu en vue d’un vote par la Commission Ministérielle de Législation, dimanche 22.

Il demeure peu clair de savoir si ce projet dispose d’un soutien suffisant pour passer le premier obstacle et s’il sera finalement transformé en loi. Il y a aussi une possibilité que ce vote soit reporté et qu’il n’ait donc pas lieu dimanche.

Des responsables politiques affirment que le soutien de cette loi au sein du Likud et de Bayit Yehudi lui permettra probablement d’être validée. Mais tous les membres de la coalition ne le soutiennent pas. Le Ministre de la Défense Avigdor Liberman s’est déjà exprimé contre les propositions de cette nature,en disant qe de tels projets étaient plus préjudiciables à l’entreprise d’implantation et qu’ils ne résolvent pas les questions complexes qui se posent en Judée-Samarie.

« Ma’ale Adumim est sité dans une zone qui a toujours été une partie inséparable de l’Israël historique, le lieu de naissance du Peuple d’Israël », déclare ce projet de loi. « La ville est située au carrefour qui est d’une importance stratégique à la fois afin de sécuriser la route de Jérusalem et en tant que point central de jonction reliant la Vallée du Jourdain,le désert de Judée et Jérusalem ».

Cette proposition de loi déclare ensuite que : « le Droit du peuple d’Israël à ces zones est reconnu par les nations du monde, lors de la Déclaration Balfour et de la Résolution de San Remo, toutes deux délivrant une légitimité internationale au lien historique entre le Peuple juif et la Terre d’Israël,ainsi que son droit de reconstruire son foyer national à cet endroit.

Cette reconnaissance par les Nations-Unies du droit du peuple juif d’instaurer son Etat sur sa terre ne peut être reprise. Ces déclarations, qui apparaissent dans la Déclaration d’Indépendance d’Israël et définissent les droits historiques et juridiques du Peuple d’Israël sur sa terre, sont également vraies en ce qui concerne la ville de Ma’ale Adumim »

Cette proposition souligne aussi que l’application de la souveraineté israélienne sur cette ville ne changera pas significativement la situation démographique en Israël ni n’affectera la nature démocratique de l’Etat.

Moran Azulay|Publié le :  19.01.17 , 12:40

ynetnews.com

Adaptation : Marc Brzustowski

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sofia

La terre contre la paix, c’était ce qu’espérait le gouvernement de Shimon Perets, et l’on sait ce que ça a donné. C’est un leurr, et le gouvernement israélien l’a bien compris, quand bien même l’état d’Israel donnerait la moitié du pays, la paix serai mise de côté, car en réalité, le gouvernement de Abbas veut jeter les juifs à la mer, c’est ça la réalité. Avec le nouveau président, ça va changer, Israel aura un soutien qui vaudra son pesant d’or, pour l’état juif cette élection de Trump n’est certainement pas le fruit du hasard.

ixiane

A mon humble avis Liebermann peut avoir raison , il vaudrait mieux construire des nouvelles implantations qui pourraient à terme rejoindre les existantes !!
Le traité de SAN REMO donne la légitimité à ISRAEL sur sa TERRE et personne ne pourra reprendre la TERRE si ISRAEL n’y souscrit pas !! OR , les harcèlements ont poussé les israéliens à des signatures comme en 48 ou plus tard en 1993 à céder des territoires et ça … c’est mortel pour eux !!!
Il faut arrêter ces processus de paix qui ont pour seul but à rechercher des signatures qui permettent de virer les juifs de leur Pays !!
Quand les dirigeants auront compris ….. tout ira mieux , j’espère que TRUMP va leur expliquer !!!!

Serge

Je pense que Les décisions unilatérales n’ont pas si bien réussi jusqu’à présent, le statu-quo est préférable en attendant d’éventuelles négociations sur le statut final de ces villes qui De toute façon sont déjà admises comme devant faire partie du futur territoire israélien. Ce n’est pas la peine de gêner M.Trump sur ce sujet, il a déjà beaucoup à faire, entre l’Ambassade De Tel-Aviv à déplacer sur Jerusalem, il va certainement mettre au pas l’ONU ET j’espère l’UNESCO afin que ces deux organisations changent dans un sens moins partial contre Israel, sous peine d’arrêt des subventions qu’ils leur versent.

Maguid

Ainsi parlent les dhimmis.