Un village de Judée Samarie menacé par une « percée terroriste »
Dans les territoires palestiniens occupés, les tensions persistent entre les communautés israéliennes et les villages arabes environnants. C’est le cas à Giv’on HaHadashah, près de Jérusalem, où d’anciens responsables militaires tirent la sonnette d’alarme.
Le colonel à la retraite Moshe Leshem, résident de cette localité, dénonce ainsi la présence d’une « enclave hostile » au cœur même du village. Il s’agit d’une propriété palestinienne, autorisée par la Cour suprême israélienne en 2006 malgré les vives protestations.
Distante d’à peine 5 mètres des habitations de Giv’on HaHadashah, cette demeure appartient à une famille arabe connue pour ses accointances avec le mouvement contestataire. « Un émeutier notoire du nom de Sabri Agraev en a obtenu illégalement la propriété », affirme l’ancien officier.
Mais au-delà de la polémique foncière, c’est surtout un risque sécuritaire majeur qui préoccupe Leshem. La parcelle litigieuse est en effet reliée aux villages palestiniens voisins par une « manche » d’une trentaine de mètres, à travers la barrière de sécurité.
« C’est un véritable tunnel terroriste à ciel ouvert ! » s’insurge le militaire à la retraite. « En cas d’escalade des violences, des assaillants pourraient pénétrer par cette brèche jusqu’au cœur de notre localité sans aucune difficulté. »
Leshem affirme avoir alerté les autorités à de multiples reprises, en vain. « Personne ne semble vraiment s’en soucier alors que le danger est évident et inscrit noir sur blanc », déplore-t-il avec amertume.
Le spectre du drame du 7 octobre dernier, où deux sœurs de la colonie de Ramot ont été froidement abattues, hante les esprits à Giv’on HaHadashah. « Nous avons vu comment les barrières ont été forcées ailleurs malgré tous les dispositifs de sécurité. Ici, il n’y a rien pour nous protéger ! »
Face à cette menace jugée imminente, d’anciens cadres militaires réclament des mesures d’urgence. Un appel qui pourrait bien rester lettre morte tant les dossiers épineux se multiplient en Cisjordanie occupée.
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Je m’apprêtais à lire, mais j’ai d’abord cru à une farce.
« Dans les territoires palestiniens occupés », vous voulez dire par les Arabes? Ou êtes-vous hostiles ?