Aviv Kochavi, l’ancien chef d’état-major, à la tête d’un projet pour rendre accessibles les récits de batailles
Après avoir quitté ses fonctions de chef d’état-major de l’armée israélienne en janvier 2023, le général Aviv Kochavi n’a pas choisi la voie de la retraite. Au contraire, il s’est vu confier un nouveau défi de taille : rendre les histoires des combats menés par Tsahal accessibles au grand public.
C’est l’organisation « Yad Labanim » qui a annoncé vendredi le lancement de ce projet ambitieux, avec Kochavi aux commandes. Selon les informations révélées par la radio de l’armée, l’ancien chef militaire occupera les rôles clés de planificateur et de directeur administratif, supervisant ainsi l’ensemble du processus de mise en œuvre.
Cette nouvelle mission fait suite à une carrière militaire de près de 40 ans pour Kochavi, qui a pris fin en janvier 2023 lors d’une cérémonie émouvante à Kirya, à Tel-Aviv. C’est à cette occasion qu’il a passé le relais au général de division Herzi Halevi, devenant ainsi le 23e chef d’état-major de Tsahal.
Depuis, Kochavi a déjà accumulé de nouvelles responsabilités. En mars dernier, l’Institut Branko Weiss l’a nommé à la présidence de son comité exécutif, saluant son « engagement personnel en faveur de l’excellence et de l’équité dans l’éducation de tous les enfants israéliens ».
Cet intérêt pour la transmission du savoir et de l’histoire semble donc être au cœur des préoccupations de l’ancien chef militaire. En janvier, lors d’une cérémonie commémorative pour les martyrs du peuple juif sur le mont Herzl, Kochavi avait d’ailleurs évoqué la nécessité d’approfondir la compréhension de la guerre des « Épées de fer », un événement qu’il qualifiait de « choquant et déterminant ».
« Je suis responsable des décisions et des actions prises dans le cadre de l’armée israélienne lorsque j’étais chef d’état-major, et je me demande constamment ce que nous aurions pu faire différemment », avait-il déclaré, appelant à un « processus d’apprentissage et d’enquêtes professionnelles et approfondies ».
Avec ce nouveau projet visant à rendre les récits de batailles plus accessibles, Kochavi semble résolu à partager les leçons du passé avec la population israélienne. Un défi de taille, mais qui s’inscrit dans la continuité de son engagement en faveur de l’éducation et de la transmission du savoir.
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