Travaux du rail: la « bataille du Chabbat »aura-t-elle lieu?

Dans le train, ils essaient de répondre à l’exigence de Shabbat de Regev : « Puissions-nous tous réussir »

Le judaïsme de la Torah a été scandalisé, Netanyahu a exigé une réunion, Regev a dû présenter un plan – et maintenant la division des infrastructures du chemin de fer essaie de décider quels travaux ne seront pas effectués le Shabbat. « Ce n’est pas facile », ont-ils admis là-bas, mais déjà demain ils devront présenter le plan au PDG du chemin de fer. Dans le judaïsme de la Torah, ils ont clairement indiqué: soit les travaux seront réduits – soit nous aurons « nos propres conseillers »

Regev et son adjoint de Kalev lors d’une réunion avec les hauts fonctionnaires du chemin de fer

La guerre de Shabbat: La réunion où les cadres des chemins de fer sont censés présenter à la ministre des Transports Miri Regev le plan annuel, et ce qui peut être retranché du travail de Shabbat , se tiendra à sa demande mercredi à 15h00 dans sa Bureau. Depuis ce matin, la division des infrastructures des chemins de fer israéliens travaille à la préparation du plan, qui sera d’abord présenté au président des chemins de fer Moshe Shimoni et au PDG Micha Meixner dès demain à midi (mardi).
Les responsables des chemins de fer ont déclaré à Ynet ce soir qu’il y aura effectivement du travail samedi qui sera retiré de l’ordre du jour, mais pas beaucoup. En fait, dans la division des infrastructures, ils préparent une liste pour Sarah des travaux qui ne sont pas urgents. En même temps, il est clair pour tout le monde que les travaux d’électrification resteront tels qu’ils sont aujourd’hui, ainsi que des travaux essentiels et vitaux qui ne peuvent être réalisés que le Shabbat.

« Il y avait l’essentiel ». Israel Railway travaille le week-end dernier

« Il ne sera pas facile de décider ce qui est essentiel et ce qui ne l’est pas », a déclaré un responsable des chemins de fer israéliens, qui a mentionné que tous ces travaux ne sont pas seulement liés au chemin de fer mais aussi à d’autres entreprises gouvernementales qui travaillent avec lui le samedi. « Bonne chance à nous tous dans cette histoire », a déclaré la source.

Les responsables du judaïsme de la Torah ont déclaré hier qu’ils examineraient le plan préparé par le train après sa soumission, et si le train continue à prétendre qu’il n’est pas possible de réduire le travail, ils fourniront leurs propres « consultants » pour guider le train sur comment opérer sans violer Shabbat.
Lors d’une réunion qui a eu lieu hier entre Regev, le député Uri Maklev du judaïsme de la Torah et des représentants du chemin de fer, il a été déterminé que le chemin de fer s’efforcera de réduire les travaux effectués le Shabbat – et les limitera uniquement à ceux qui constituent « l’esprit contrôler ». Regev a réitéré dans la discussion que « le statu quo des travaux ferroviaires le Shabbat sera maintenu comme il l’était dans les gouvernements Netanyahu », mais s’efforce en fait de les réduire – même si les travaux qui ont eu lieu l’autre jour devaient être connus de tous les experts pour n’avoir lieu que le Shabbat, sinon ils nécessiteraient l’arrêt du mouvement du train.
En fait, diverses sources ont affirmé aujourd’hui que ce qui intensifie l’histoire des travaux de Shabbat est une bagarre entre le ministre du Logement Yitzhak Goldknopf et Makleb, chacun d’eux essayant de montrer « qui est le plus religieux ». Lors de la réunion d’hier, qui s’est tenue sous la direction de Netanyahu, Makalev s’est montré relativement ferme – et a accusé les représentants des chemins de fer de défendre massivement tous les travaux en cours. Au cours du débat, il a déclaré : « Qu’est-ce qu’il n’y a rien à faire ? C’est inacceptable pour moi. J’étais dans la municipalité de Jérusalem et nous avons construit la moitié de la ville sans profaner un seul sabbat. Dans l’État d’Israël, nous construisons des routes sans profaner le sabbat, il faut qu’il y ait une volonté et tout ira bien. »
Il a accusé les représentants du chemin de fer : « Sur la base d’œuvres de manipulation mentale, vous apportez des œuvres qui ne sont pas liées à cela. » Alors que les représentants du chemin de fer continuaient à défendre leur ligne et prétendaient qu’il s’agissait de travaux nécessaires, le sous-ministre leur a dit : « Nous ne voulons pas nous retrouver dans une situation où nous faisons appel à des professionnels de l’extérieur pour conseiller le chemin de fer sur la façon faire tout ce qui n’est pas le Shabbat. » Les représentants des chemins de fer ont répondu : « Si vous en avez, nous serions heureux.

Le Likoud traite toute la question avec douceur car il comprend qu’il s’agit d’un événement très explosif, qui pourrait également avoir des effets plus tard. Dans le judaïsme de la Torah, la profanation du Shabbat dans la pratique est une ligne rouge pour eux, alors Netanyahu a également exigé de faire avancer la discussion, comme mentionné, et Regev l’a tenue sans délai. Le but, semble-t-il, est désormais de calmer l’agitation des ultra-orthodoxes, mais à l’avenir de permettre au chemin de fer d’avancer les travaux et de les achever dans des délais raisonnables.
Pendant des années, y compris pendant le mandat des précédents gouvernements Netanyahu, des travaux de maintenance ont été effectués sur les chemins de fer israéliens le samedi. La raison en est claire – l’entretien de l’infrastructure ferroviaire, qu’il s’agisse des voies, de la signalisation ou de l’électrification, doit être effectué pendant que la voie est vide d’outils et fermée, pour éviter toute possibilité que des travailleurs soient heurtés par un train qui passe .
Entre-temps, une nouvelle enquête de l’organisation « Mouvement Israël » montre qu’une majorité absolue de l’opinion publique israélienne estime que chaque autorité locale devrait être autorisée à décider de ses activités de transport public de Shabbat dans sa zone, et que l’autorité qui décide de la question ne peut être laissée au gouvernement central. En effet, 60% des répondants estiment que la décision concernant les transports en commun sur son territoire devrait être prise par l’autorité locale, contre environ un tiers qui pensent que c’est une décision qui devrait être prise par le gouvernement central.

Roy Rubinstein  www.ynet.co.il