L’ONG Amnesty International affirme dans un rapport que le groupe islamiste a profité du conflit avec Israël de l’été 2014 à Gaza pour régler ses comptes avec ses rivaux, dont plusieurs ont été exécutés.
Cette information est une simple dépêche de l’AFP qui passe totalement inaperçue dans les médias. Elle n’interdira pas à cette dernière (AFP) de déformer la présentation du conflit de l’été dernier, où elle met en seule accusation Israël pour s’être défendu. Dans toutes ses dépêches, elle mentionne systématiquement que ce conflit à fait 2200 victimes palestiniennes en précisant à majorité des civils contre 73 Israéliens dont 67 militaires.
À aucun moment elle ne fait état de la mort de plusieurs centaines de terroristes du Hamas, et de l’utilisation de civils comme boucliers humains, sans compter que ce bilan n’a jamais fait l’objet d’une réelle vérification par ses soins.
Il se trouve que différentes enquêtes démentent ces chiffres sans que l’AFP en tienne compte dans ses multiples dépêches.
En décembre 2014, une étude fondée sur les noms fournis par le ministère de la santé de Gaza effectuée par « The Meir Amit Intelligence and Terrorism Information Center » portant sur le 1165 de ces noms analysés, indique que selon elle : 528 Palestiniens étaient des terroristes, 480 des civils et 157 n’ont pu être identifiés, ne permettant pas de déterminer s’ils étaient civils ou terroristes .
On voit bien d’après cette étude portant sur 1165 morts que les civils identifiés comme tels ne sont qu’au nombre de 480 soit 41%, et sont donc loin d’être la majorité des victimes.
Le 21 août, le Hamas annonce, avoir exécuté 18 Palestiniens suspectés de collaboration avec Israël.
Nombre de Palestiniens tués, blessés ou déplacés à Gaza, par diverses sources :
Source | Total tués | Civils tués | Combattants tués | Tués non identifiés | Pourcentage des civils | Dernière mise à jour |
---|---|---|---|---|---|---|
Ministère de la Santé de Gaza | 2 145 | ≈1 715 | — | — | 80% | 27 août |
Centre palestinien pour les droits de l’homme | 2 168 | 1 662 | 506 | — | 76.6% | 27 août |
Organisation des Nations unies (ONU) | 2 104 | 1 462 | 265 | 377 | 69.5% | 27 août |
Al Mezan Center for Human Rights | 2 142 | 1 646 | 496 | — | 76.9% | 25 août |
Armée de défense d’Israël | 1 768–2 000 | — | 1 000 | — | 50%–60% | 9 août (total tués) 26 août (militants tués) |
Intelligence and Terrorism Information Center | 2 000 | 316 | 273 | 78 | 54% | 26 août |
Le Hamas s’est servi du conflit avec Israël pour «régler ses comptes» avec ses rivaux palestiniens, affirme mercredi Amnesty international. Le groupe islamiste au pouvoir à Gaza a ainsi exécuté au moins 23 personnes dans ce qui pourrait s’apparenter à des crimes de guerre, selon l’ONG, qui dénonce dans un nouveau rapport sur la guerre de Gaza de juillet-août 2014 «une campagne brutale d’enlèvements, de torture et de crimes contre des Palestiniens accusés de « collaborer » avec Israël». Le rapport détaille «les exécutions sommaires d’au moins 23 Palestiniens et l’arrestation et la torture de dizaines d’autres» de la part du Hamas. «Il est absolument épouvantable que, tandis que les forces israéliennes infligeaient des pertes humaines et matérielles massives au peuple de Gaza, les forces du Hamas en aient profité pour régler sans vergogne leurs comptes, menant une série d’assassinats et d’autres graves violations» des droits de l’homme, affirme le directeur d’Amnesty pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, Philip Luther.
L’AFP de reprendre comme à son habitude son slogan :« Plus de 2 200 Palestiniens ont été tués, en majorité des civils, pendant la guerre de juillet-août 2014. Côté israélien, 73 personnes, dont 67 soldats, ont péri. » que l’on retrouve dans toutes les dépêches qu’elle envoie aux médias, dès qu’elle parle de Gaza.
En mars, Amnesty avait déjà accusé des groupes armés palestiniens de crime de guerre pendant le conflit.
Le Hamas s’est livré à une série expéditive d’exécutions publiques de Palestiniens accusés de collaborer avec l’ennemi israélien.
Selon le rapport paru mercredi, «les forces du Hamas ont aussi enlevé, torturé ou attaqué des membres du Fatah, leur principal rival politique à Gaza, dont d’anciens membres des forces de sécurité de l’Autorité palestinienne». Et d’ajouter que «pas une seule personne n’a été reconnue responsable des crimes du Hamas contre les Palestiniens pendant le conflit de 2014, ce qui indique que ces crimes étaient soient ordonnés soient approuvés par les autorités». Philip Luther accuse le Hamas de «crimes révoltants contre des individus sans défense», qui, dans certains cas, constituent des crimes de guerre. Selon lui, le mouvement a «méprisé les règles les plus élémentaires du droit humanitaire international». Amnesty appelle l’Autorité palestiniennes, basée à Ramallah, en Cisjordanie, et le Hamas à «coopérer avec des mécanismes d’enquête internationaux indépendants et impartiaux», et à traduire les suspects en justice.
Dans deux précédents rapports, c’est Israël qu’Amnesty accusait de crimes de guerre, des accusations également portés par la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH). Les Palestiniens ont l’intention de traduire en justice les dirigeants israéliens pour crimes de guerre devant la Cour pénale internationale, qu’ils viennent de rejoindre. Israël n’accepte pas les enquêtes internationales, partiales selon lui, et assure être capable de rendre la justice lui-même. Plusieurs enquêtes de la justice militaire sont ainsi en cours, et des soldats ont déjà été inculpés.
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Il est vrai que le centre commercial de Rosny Sous Bois est très souvent le théâtre de ce genre de démonstration.
Fréquenté essentiellement pas des Franco-Maghrébins, ce n’est pas pour autant que les gens applaudissent devant ces clowneries. De toutes les façons, ces initiatives émanent de la vitrine politique des Frères Musulman, eux-mêmes soutenus par les islamo-gauchistes des banlieues parisienne, lyonnaise et ou marseillaise.