Caroline Fourest @CarolineFourest
Sciences Po Paris : « L’idée comme l’image de notre institution se trouvent aujourd’hui dégradées »
Guillaume Tabard: «La coupable capitulation de la direction de Sciences Po face à « l’islamo-gauchisme »»
Autant que le blocage imposé par une poignée de militants, c’est son accommodement face à la quasi-totalité des exigences des bloqueurs qui en dit long sur le refus de mener le combat face à cette dérive.
Qui se souvient de la polémique provoquée en février 2021 par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, pour avoir réclamé une enquête sur « l’islamo-gauchisme » au sein de l’université française ? Indignation à gauche, malaise dans la majorité face à ces méthodes d’« extrême droite » faisant le lit des populismes. Rassurons-nous – si l’on ose dire : l’imprudente avait été rappelée à l’ordre par ses supérieurs et l’enquête n’a évidemment jamais été diligentée. Trois ans plus tard, quand on voit le spectacle donné à Sciences Po à Paris, on se demande s’il faut davantage s’indigner de l’instrumentalisation politique assumée au grand jour par les Insoumis ou de la lâcheté des défenseurs des « valeurs de la République » restant tétanisés à l’idée d’être dénoncés par le camp du « bien » ?
La stratégie mélenchoniste est transparente. Dans cette campagne européenne, la liste LFI de Manon Aubry est distancée par celle de Raphaël Glucksmann. Il y a urgence à faire diversion. À quitter le terrain européen pour attiser sur le sol français le conflit israélo-palestinien. Jusqu’à épouser le discours du Hamas en laissant reprendre le slogan « Free Palestine, from the river to the sea », du Jourdain jusqu’à la mer, c’est-à-dire en niant l’existence d’Israël. Radicaliser, terroriser, imposer les oukases d’une minorité organisée, tout est bon quand on ne peut pas gagner par les urnes. Ayant été tout aussi incapables que les socialistes avant eux de récupérer au Rassemblement national l’électorat populaire, les mélenchonistes jouent la carte géopolitique, se posant en défenseur des Palestiniens, « prolétaires » d’un combat nouveau, victimes de tous les impérialismes, à commencer par celui des « sionistes ». Tout cela est terrifiant mais limpide.
Dérive tolérée
Les LFI ont au moins raison sur un point : ce n’est pas eux qui ont importé dans la jeunesse estudiantine le conflit palestinien. Ils ne font que tirer les dividendes politiques d’un entrisme idéologique que toutes les autorités institutionnelles et universitaires ont laissé faire, fascinées et apeurées par cette alliance du « wokisme » et de « l’islamo-gauchisme » ; admiratives et impuissantes face à cette vague venue des États-Unis – seul produit d’importation américaine applaudi par la gauche radicale française…
Autant que le blocage imposé par une poignée de militants, c’est la capitulation de la direction de Sciences Po face à la quasi-totalité des exigences de bloqueurs qui en dit long sur le refus de mener le combat face à cette dérive.
Beaucoup d’enseignants atterrés par le cours des choses font remonter la dérive à Sciences Po aux années Descoings. Aujourd’hui, autant que le blocage imposé par une poignée de militants, dont beaucoup étaient étrangers à l’IEP, c’est la capitulation de la direction de Sciences Po face à la quasi-totalité des exigences de bloqueurs qui en dit long sur le refus de mener le combat face à cette dérive. Et, le pire, c’est qu’après avoir dénoncé « l’irresponsabilité » des dirigeants LFI venant mettre de l’huile sur le feu, l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, a « remercié » la direction de Sciences Po pour son action, donc sa reddition. Loin du « sursaut d’autorité » dont Gabriel Attal prétend faire la marque de son gouvernement.
JForum.fr avec X et www.lefigaro.fr/
![]() |
![]() |
Ah qu’elle est belle la francaouie, et en prime on vous demande de trimer et traquer des impôts et taxes pour financer toute cette merde de blanc becs ratés qui veulent imposer leur loi dans les universités publiques et rétablir la législation raciale en en interdisant l’accès aux youpins. Si De Gaulle était au pouvoir, il aurait fait donner, sans discuter, non pas la police mais l’armée, et mis des chars à l’entrée de Sciences-Po. et les cours auraient repris dans le calme et l’ordre, sans discrimination. Ce pays est actuellement gouverné par des castrés, les ennuques du harem. Juifs, arrêtez de mendier, et de vous mettre à genoux, pour aller étudier à Sciences-Po. Le Monde est immense, il y a des universités partout. Laissez-les aboyer comme des chiens, et fuyez, même par les toits au-besoin. Si vous restez, vous raquerez les impôts pour entretenir cette merde de ratés parasites sociaux, et vous l’aurez bien profond.