Le président américain Donald Trump signe un document réinstituant les sanctions contre l’Iran après avoir annoncé le retrait des Etats-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien à la Maison Blanche, le 8 mai 2018 (Crédit : / AFP PHOTO / SAUL LOEB)
La décision du président Donald Trump de retirer les États-Unis de l’accord sur le nucléaire iranien et de rétablir les sanctions concerne les entreprises américaines mais aussi celles en Europe qui avaient recommencé à commercer avec Téhéran.
Outre les avionneurs américain Boeing et européen Airbus, le conglomérat industriel General Electric, les constructeurs automobiles allemand Volkswagen et franco-japonais Renault-Nissan pourraient être touchés alors que les responsables américains ont insisté pour que les entreprises européennes se conforment aussi au rétablissement des sanctions.
Les entreprises allemandes devraient cesser leurs activités en Iran « immédiatement », a ainsi demandé mardi l’ambassadeur américain en Allemagne.

Le conseiller à la sécurité nationale John Bolton a indiqué que le rétablissement des sanctions américaines est effectif « immédiatement » pour les nouveaux contrats et que les entreprises déjà engagées en Iran auront quelques mois pour en « sortir ». Selon le Trésor américain, le délai va de 90 à 180 jours.
Plusieurs entreprises avaient reçu après la mise en oeuvre de l’accord sur le programme nucléaire iranien en 2015 des licences spéciales ou le feu vert du Trésor américain pour commercer avec l’Iran.
Washington continuait toutefois d’imposer un embargo interdisant aux Américains et à toute entité utilisant le système financier américain d’effectuer tout investissement lié à l’Iran, ce qui avait refroidi les banques et incité d’autres entreprises à la prudence.
Les contrats signés par Boeing et Airbus sont les plus importants, Téhéran souhaitant moderniser sa flotte vieillissante après des années d’isolement économique. Lire la suite dans AFP
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