Samer el-Hage un dirigeant du Hezbollah éliminé
Dans un climat de tension croissante au Moyen-Orient, Israël a récemment intensifié ses frappes ciblées contre le Hamas et ses alliés, notamment au Liban. Après l’assassinat du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyé, à Téhéran, et la nomination de Yahya Sinouar pour lui succéder, l’armée israélienne a mené une frappe aérienne à Saïda, au Liban, tuant Samer el-Hage, un cadre sécuritaire du Hamas. C’est la première fois qu’une frappe de ce type est effectuée par Israël dans cette région, indiquant un message fort adressé non seulement au Hamas, mais également au Hezbollah, qui est également sous pression après la perte de son chef militaire, Fouad Chokor, dans un raid israélien à Beyrouth.
La frappe visant Samer el-Hage a eu lieu alors qu’il était dans sa voiture, peu après avoir quitté le camp de réfugiés de Aïn el-Heloué. Selon des témoins, la frappe initiale n’a pas été fatale, mais un second tir de drone a achevé la cible, causant des dégâts considérables et semant la panique parmi les habitants de Saïda. Cette action a provoqué une manifestation de colère dans le camp de réfugiés, avec des slogans appelant à la destruction de Tel-Aviv.
Simultanément, Israël a poursuivi ses opérations contre le Hezbollah, tuant deux de ses combattants à Naqoura, près de la frontière israélo-libanaise. Le Hezbollah a riposté en ciblant des positions militaires israéliennes, accentuant les tensions le long de la frontière.
En plus des opérations militaires, Israël a intensifié sa guerre psychologique contre le Hezbollah, diffusant des messages via des drones pour inciter la population libanaise à se retourner contre le groupe pro-iranien. Ces messages, accompagnés d’une campagne sur les réseaux sociaux, visent à diviser l’opinion publique libanaise et à isoler le Hezbollah politiquement.
Malgré l’escalade des tensions, Israël appelle à éviter une guerre totale. Des vidéos et messages publiés sur les réseaux sociaux incitent les Libanais à considérer le Hezbollah comme une menace non seulement pour Israël, mais aussi pour la stabilité du Liban. Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a également averti des dangers d’une extension du conflit, soulignant que le Hezbollah utilise le Liban comme otage de ses ambitions.
Ce contexte explosif souligne la fragilité de la paix dans la région et l’impact potentiellement dévastateur d’un conflit élargi, tout en mettant en lumière les efforts de chaque camp pour influencer l’opinion publique et préparer le terrain pour d’éventuelles futures hostilités.
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