Rennes: refusé à l’entrée d’un bar, il égorge le videur

L’homme n’a eu aucune chance de survie. Le videur d’un bar du centre-ville de Rennes, en Ille-et-Vilaine, a été égorgé vendredi soir par un client éconduit.
Le drame s’est déroulé dans la rue Saint-Michel, surnommée « la rue de la soif », très fréquentée et particulièrement animée le week-end. Peu avant minuit, un jeune homme qui semblait alcoolisé a tenté d’entrer dans un bar où une soirée à thème était organisée, comme le raconte Ouest-France.
Un coup dans la gorge avec un objet tranchant
En état d’ébriété, il s’est vu refuser l’accès par le videur de l’établissement. L’homme éconduit a alors sorti un objet tranchant et a donné un coup dans la gorge du travailleur, âgé de 35 ans.
Ce dernier a titubé et est tombé sur les tables installées en terrasse. Il est mort quelques minutes plus tard. L’agresseur présumé s’est rendu de lui-même au commissariat, avec l’arme du crime. Cet homme de 27 ans a été aussitôt placé en garde à vue, a appris l’AFP de source proche de l’enquête. Son test d’alcoolémie s’est révélé négatif et les résultats des tests toxicologiques ne sont pas encore connus.
Dans la nuit de vendredi à samedi, un homme de 27 ans a égorgé un videur après que ce dernier lui a refusé l’entrée d’un bar à Rennes. Selon le procureur, l’agresseur connaissait sa victime et « avait du ressentiment à son égard ». Une information judiciaire a été ouverte ce dimanche.
Une information judiciaire pour « assassinat » a été ouverte dimanche à Rennes à l’encontre d’un homme de 27 ans, après la mort à l’arme blanche dans la nuit de vendredi à samedi d’un portier de 35 ans qui filtrait l’entrée d’un bar du centre-ville, a-t-on appris auprès du Parquet. L’information judiciaire a été ouverte « pour assassinat car le gardé à vue est venu (à l’entrée du bar) avec l’intention de porter un coup de couteau au portier mais, a-t-il dit, sans intention de le tuer.
Il pourrait donc y avoir une circonstance aggravante de préméditation », a déclaré à l’AFP le procureur de la République, Nicolas Jacquet. L’homme gardé à vue « a tenu des propos extrêmement confus dont il ressort cependant qu’il connaissait le portier et qu’il avait un ressentiment à son égard (…) Certains témoins ont d’ailleurs souligné la rapidité du passage à l’acte sans altercation préalable particulière », a précisé le magistrat.
![]() |
![]() |