Israël face aux nouvelles règles diplomatiques
Une redéfinition des normes diplomatiques
La diplomatie mondiale connaît un profond bouleversement, et Israël ne peut plus se permettre d’ignorer les nouvelles dynamiques qui s’imposent. La récente rencontre entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington illustre ce changement radical dans la conduite des relations internationales. Cet échange tendu a révélé une vérité incontournable : les alliances traditionnelles cèdent la place à des négociations purement transactionnelles.
Lors de cette entrevue, le président ukrainien espérait obtenir un soutien renforcé des États-Unis en mettant en avant des valeurs démocratiques et des principes moraux. En réponse, Trump a rejeté cette approche idéologique pour privilégier une logique commerciale, soulignant que toute aide devait être assortie d’une contrepartie tangible. Cette confrontation idéologique entre la diplomatie traditionnelle et la politique pragmatique de Trump offre une leçon essentielle pour Israël.
La diplomatie transactionnelle en action
L’une des principales erreurs de Zelensky fut de ne pas saisir la stratégie globale de Trump. L’ancien président américain ne considère plus les alliances comme des partenariats fondés sur la loyauté, mais comme des accords commerciaux où chaque partie doit démontrer un bénéfice clair pour les États-Unis. Ainsi, lorsque l’Ukraine sollicite une aide militaire, Washington s’attend à un retour sur investissement précis.
Zelensky, de son côté, a tenté de faire valoir le rôle de son pays comme rempart contre l’expansionnisme russe et protecteur des valeurs démocratiques occidentales. Mais pour Trump, ces arguments ne suffisent pas. Il voit l’Ukraine non pas comme un partenaire stratégique, mais comme un acteur cherchant à obtenir un soutien sans engagement réciproque.
Cette approche marque une rupture nette avec la vision traditionnelle de la diplomatie américaine, qui reposait sur la protection des démocraties alliées. Trump, en revanche, adopte une posture transactionnelle, où l’intérêt national américain prime sur toute considération idéologique.
Une leçon pour Israël
Israël, qui entretient des relations privilégiées avec Washington, doit tirer les enseignements de cette évolution diplomatique. Si l’Ukraine, en pleine guerre, doit justifier chaque dollar d’aide reçu, Israël ne peut plus compter sur un soutien inconditionnel de la part des États-Unis.
L’État hébreu doit donc adapter sa stratégie et parler le langage des intérêts concrets. Plutôt que de s’appuyer sur l’argument de valeurs partagées ou d’une alliance historique, Israël doit démontrer sa valeur ajoutée de manière pragmatique. Que ce soit en matière de technologie, de renseignement ou d’influence géopolitique, chaque engagement avec Washington devra être perçu comme un échange bénéfique pour les deux parties.
L’erreur de Zelensky a été d’ignorer cette nouvelle réalité. Israël, de son côté, ne peut se permettre un tel faux pas. Dans un monde où la diplomatie se transforme en négociation commerciale, l’argument moral ne suffit plus à garantir un soutien durable. Ce qui compte désormais, c’est la capacité à offrir des avantages tangibles à ses alliés.
Une nouvelle ère pour les relations internationales
Le paysage géopolitique évolue rapidement, et les acteurs internationaux doivent s’adapter en conséquence. L’ère des alliances basées sur la gratitude et la fidélité touche à sa fin. Pour Israël, cela signifie repenser son approche et ajuster son discours afin de répondre aux attentes d’une diplomatie désormais dominée par des intérêts concrets.
En définitive, la rencontre entre Trump et Zelensky a mis en lumière un changement fondamental dans la gestion des relations internationales. Israël, conscient de ces nouvelles règles du jeu, doit s’assurer d’être toujours perçu comme un partenaire stratégique essentiel, capable d’apporter une réelle plus-value à ses alliés. L’avenir des relations israélo-américaines dépendra de cette capacité à évoluer avec le temps et à s’adapter aux nouvelles réalités diplomatiques.
Jforum.fr
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Déjà Jean-François Deniau reprochait à la politique et aux relations internationales de manquer de moralité. .
Croire que les relations internationales, la diplomatie reposent sur une morale est une grossière erreur. Et nous pourrions remonter jusqu’à Talleyrand. Les états n’ont pas d’amis ; ils ont des intérêts.
Israël aussi pêche par naïveté en la matière, et depuis longtemps. Il a des intérêts et, par moment, des alliés. Pas plus.
Une excellente manœuvre de Trump, pour nous les Juifs. Cela obligera Israël à chercher son autonomie totale en matière d’armement, ce que je ne cesse de répéter depuis des années, et ainsi ne pas devoir lécher le cul des américains pour obtenir des armes, comme ce fut le cas sous la présidence Biden.
Israël a du pain sur la planche et doit commencer par tirer la chasse d’eau dans son armée, en jetant tous les tocards et bons à rien qui jouent au général mais sont inefficaces. Ensuite, Israël doit développer son industrie aéronautique, son AI militaire, sa production de munitions et bombes lourdes, sa construction de porte-avions et d’escadre navale, etc..tout cela ayant bien sur de formidables retombées économiques sur le pays et baissera le taux de pauvreté. Tout cela en ne manquant jamais d’utiliser la matière grise du Peuple Juif mondial, ce qui implique de forts liens avec la Diaspora juive et une politique d’alyah efficace. Les généraux qui objectent qu’Israël serait trop petit pour obtenir des économies d’échelle en développant sa propre construction d’aéronautique de combat, et devrait donc rester sous la dépendance du grand-frère américain, sont des pédants qui ne réalisent pas une analyse suffisante. Israël a bien plus intérêt à chercher son autonomie totale qu’à rester dépendant des États-Unis, surtout en matière d’armement. Aussi Israël doit profiter de cette opportunité de développement que lui donne Trump.
Un fait est, Israël n’a à ce jour pas retenu les leçons du passé lointain ni même proche. Il faut mettre les . sur les i. Exemple, guerre d’indépendance gagnée contre 7 armées arabes. Voila-t-il pas qu’au lieu de virer le peu de vermine qui subsistait encore, M. Bengourion leur fait cadeau de la téouda. Grossière erreur. Guerre de 6 jours, encore une opportunité de se débarrasser définitivement de la vermine, au lieu de cela Dayan fait cadeau du Mont du Temple à un bédouin bombardé « roi » par les anglais qui lui ont offert 80% de la palestine Juive. Sinaï pour une paix plus qu’incertaine Begin restitue sans contre partie le sinaï. gaza Sharon offre ce territoire aux arabes, sachant que tôt ou tard ça devait devenir une armée de terroristes. Au moment où Sharon a fui, il n’y avaient que quelques milliers de malades mentaux sur ce territoire alors qu’à présent on se trouve face à 2 millions et demi de terroristes. Personne n’est dupe, ça me fait éclater de rire quand certains prétendent que la populace et le hamas c’est différent. On veut vraiment nous prendre pour des cons. Guerre de Kippour, Embargo de l’armement américain contre Israël. Là encore personne n’a rien compris dans ce pays, encore embargo de husseyn obama par l’intermédiaire du malade de la maison blanche. Dans cette région et même ailleurs en occident, si on ne prévoit pas le pire, c’est qu’on a un énorme problème. Si Israël alors qu’il en est capable, aurait fabriqué l’armement mis sous embargo par l’américain, la guerre serait terminée depuis longtemps.
Récemment on a pu se rendre compte que le seul pays ami que nous ayons, peut devenir un pire ennemi. Trump avait promis un déluge contre le hamas, si le 20 janvier TOUS les otages n’étaient pas libérés. Le déluge, c’est nous qui allons le subir, libérer au compte goutte les otages, même bébés morts contre des milliers de terroristes bien gras, les jours meilleurs devront attendre des années. Merci Trump.
Jusqu’au pogrom du 7 octobre 2023, les Askénazim de gauche ont rêvé, comme Dayan en 1967 qu’il pourrait intégrer les squatters arabes à la société israélienne, ou comme Rabin à Oslo en 1993 que ces squatters pourraient vivre à côté des Juifs dans une certaine autonomie, ou comme Sharon en 2005 avec son retrait de gaza aux conséquences désastreuses, ou comme Olmert qui donnait 94% de la Judée-Samarie à Abbas, etc..Le pogrom du 7 octobre les a tous giflés et leur montre la Réalité toute crue.
Cela fait des siècles que les Séfardim savent que les arabes ne comprennent que le langage de la force et que le moindre compromis avec eux sera toujours perdant. Mais les Askénazim sont des intelligences supérieures en matière de nature humaine. Leur défaite actuelle à gaza ne le montre-t-elle pas? Depuis des décennies, ils attendent tout du grand-frère américain, au lieu de se prendre en charge. Comment dans ces conditions, Israël pourrait-il être autonome en matière d’armement ? Comment pourraient-ils tirer les leçons de leurs bévues du 7 octobre 2023, quand ils blâment les autres pour leurs échecs?
Pour la guerre d’octobre 1973, qu’elle a gagnée en trois semaines, Golda Meir a obtenu le pont aérien de livraisons d’armement en menaçant les américains de frappes nucléaires sur Damas et le Caire. Comparées aux anciens, les générations actuelles sont des gamins irresponsables et immatures. Alors qu’en 1973, Golda voulait exterminer 20.000 soldats égyptiens encerclés dans le Sinaï et faire savourer à Sadate » le goût amer de la défaite », le cessez-le-feu actuel n’a été qu’une discussion de minables marchands de tapis pour recevoir 3 otages par semaine, voire des cadavres, en contrepartie de la libération de centaines de tueurs de Juifs, eux bien vivants. Tout cela ne prouve-t-il-pas la lamentable défaite de l’armée israélienne a gaza?
Autant je suis d’accord sur le fait qu’Israël doit essentiellement et très rapidement se préoccuper de développer une puissante industrie d’armement basée sur les nouvelles technologies et l’IA (mais cela coûte énormément d’argent que le pays n’a sûrement pas ) ,autant je vous blâme sur vos critiques incessantes des pouvoir politique et militaire en Israël .Arrêtez de dénigrer notre pays en état de guerre en rabâchant à tout bout de champ qu’avant c’était mieux ,que certains juifs valent mieux que d’autres .
En ce qui concerne les USA ,ayez bien en tête le dogme des protestants et surtout des évangélistes comme TRUMP :il viendra un temps(peut être maintenant ) où les juifs seront confrontés au monde entier et une grande partie du peuple sera anéantie ,le reste sera converti par les protestants :voilà leur principal dogme .Les juifs du monde entier ne doivent jamais l’oublier mais c’est loin d’être le cas .
Je vous rejoins parfaitement dans vos constats que j’ai pour ma part également faits autre part en faisant un bilan rapide de l’histoire d’Israël…Les gouvernements laïcs du pays de droite comme de gauche ont toujours par une étrange pathologie mentale inexplicable regretté les victoires qu’ils ont remportées et rendus les clés à l’ennemi…J’y vois une grosse carence au niveau de la perception de la dimension spirituelle de notre terre, qui aurait été pour eux sinon ABSOLUMENT NON NÉGOCIABLE sur SES MOINDRES CENTIMÈTRES CARRES…
Les arabes se sont tout de suite et comme par hasard souvenus de l’importance obsessionnelle de leur maudite mosquée Omar lorsqu’ils nous vu revenir en masse sur notre terre, et donc pour leur part, n’ont pas hésité à y mettre une perception spirituelle pour laquelle sacrifier leur vie et ne pas laisser à des « singes » une terre qu’ils ne méritent pas…
Pour ce qui est des liens avec la diaspora, les dits juifs américains qui sont en fait désormais majoritairement des goyims convertis par des libéraux sans aucune attache avec nos valeurs, auxquelles cette mouvance non reconnue par les instances spirituelles officielles du judaïsme ne les ont pas éduqué, sont à oublier…A l’instar d’un certain Bernie Sanders, ils flirtent avec la pourriture du BDS et du djihadisme judeophobe…