Des fidèles tendent la main pour toucher le cercueil du rabbin Menachem Schneerson alors que son cortège funèbre se prépare à quitter le siège mondial des Hassadim de Lubavitch, dans le quartier de Crown Heights à Brooklyn, le 12 juin 1994. (Mark Phillips / AFP / Getty Images)
RABBI MENAHEM MENDEL SCHNEERSOHN. 25 ans déjà
Le Rabbi Menahem Mendel Schneerson, septième de la lignée du Hassidisme Habad-Loubavitch fondée en 1797 par Rabbi Schnéour Zalman de Lyadi, est né le 11 Nissan (18 avril) 1902 à Nikolaiev en Ukraine, dans le foyer de Reb Levi Yits’hak et de la Rabbanit ‘Hannah.
Il porte le même patronyme que Rabbi Yossef Yist’hak, son futur beau-père auquel il succédera, au fait que tous deux descendent, à travers deux lignées différentes, de Rabbi Menahem Mendel, troisième de la lignée, le célèbre Tsemah Tsedek.
Il passera sa jeunesse à Yekaterinoslav (rebaptisée Dniepropetrovsk par les bolcheviks), dont son père Rav Levi Yits’hak est le rabbin. Rav Levi Yits’hak est un maître inspiré de la Kabbale, qui explore le Zohar et le Talmud en identifiant les âmes de leurs Maîtres aux sphères du divin.
En 1911, au moment de l’affaire Beilis, la dernière et spectaculaire affaire de meurtre rituel, il sera chargé de constituer le dossier kabbalistique de l’instruction. On dit que le petit « meka », qui a alors neuf ans lui sera d’une aide précieuse.
Son enfance et son adolescence
Contre toute attente, le futur Rabbi de Loubavitch ne fréquentera pas de Yéchiva. En dehors d’un premier maître avec lequel il fera ses premiers pas dans les textes – et auquel il vouera une éternelle déférence –, son père sera son unique précepteur.
On aime à dire de tels personnages que dès leur tendre enfance, ils étaient des prodiges. En l’occurrence, l’euphémisme est émouvant.
Reb Levik prescrit à son fils un cursus de 16 heures d’études quotidiennes allouées à la Torah et lui abandonne les huit qui restent pour s’alimenter, dormir et… pour les études profanes avec différents professeurs de la ville, dont la communauté juive est une pépinière d’intellectuels.
L’enfant soutient le défi. Il accumule les lectures, dévore des dictionnaires de langues, tout en passant le plus clair de son temps à étudier les ouvrages, dont il devra un jour assurer l’héritage. Sa chambre est tapissée de cartes astronomiques. Sa mère se plait à vanter ses capacités d’absorption – celles qui lui permettront, le moment venu, de dicter la réponse à une lettre en en lisant trois autres. On sait également qu’il ne prise guère les distractions de son âge et que les livres sont déjà sa patrie.
Pour les qualités humaines, sa mère relatera tardivement qu’il sauta à l’âge de dix ans dans le Dniepr gelé pour sauver un enfant qui se noyait et qu’il manquera d’être emporté par le typhus contracté lors d’une épidémie après s’être porté secouriste volontaire. Peu de choses tout de même au regard de ce que l’avenir révélera. Le jeune homme s’intéresse à tout.
C’est à dire à tous les déploiements intellectuels dont il fera plus tard usage pour valoriser le Créateur et la profession de foi rédemptrice de la Torah. Il s’inscrit en candidat libre dans divers établissements et y obtient des diplômes. La chose jure un peu avec l’orthodoxie de son extraction, mais ce ne sera que le premier des paradoxes dont le personnage foisonnera.
Au moment où il rencontre Rabbi Yossef Yits’hak en 1923, à Rostov, il est quasiment inconnu de la communauté ‘hassidique qui campe autour du maître. Elle est même un peu surprise par ce jeune homme de vingt et un ans, impeccablement mis, et aux manières raffinées assez peu rencontrées sous ces latitudes, d’autant plus que l’on saura vite que le sémillant jeune homme est destiné à épouser la dernière des filles du Rabbi : ‘Haya Mouchka.
Le Rabbi rassure ses disciples en attestant que ce jeune homme différent sait mot à mot les deux Talmud et les grands décisionnaires, et que les larmes qu’il verse lors du Tikoun ‘hatsot – ces lamentations que les très pieux récitent quotidiennement à minuit – sont indicibles.
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Son mariage en Pologne
En 1927, l’enfer carcéral du bolchevisme commence à broyer les institutions religieuses et Rabbi Yossef Yits’hak qui ne laisse planer nulle équivoque sur le mépris qu’il voue à ce régime et du peu de cas qu’il fait de son règlement, est arrêté.
La sentence de mort prononcée contre lui est miraculeusement commuée en exil et durant l’été suivant, il doit quitter la patrie du ‘Hassidisme pour Riga ou il établira six ans durant son « gouvernement en exil ». Il emmène sa famille, ses proches disciples et son futur gendre qui fait un ultime adieu à parents.
Le 27 novembre 1928 à Varsovie, Rabbi Mena’hem Mendel épouse la fille de Rabbi Yossef Yits’hak, la Rabbanit ‘Haya Mouchka.
Lors de ce mariage, la capitale polonaise, haut lieu s’il en fut, du Judaïsme d’Europe centrale, connaîtra une de ses dernières effervescences avant l’épouvante. Des sommités rabbiniques dont le lieu foisonnait à l’époque, eurent alors l’occasion de mesurer la texture intellectuelle de cet homme apparu ganté de blanc qui leur fournit une matière édifiante.
L’Allemagne et la France
Le nouveau couple part ensuite s’installer à Berlin où le futur Rabbi fréquentera l’université, et un grand nombre d’intellectuels juifs dont la cité s’honore encore (il se souviendra par la suite y avoir vu Albert Einstein jouer du violon…)
En 1933, la montée au pouvoir du nazisme les fait quitter Berlin pour Paris. Là, il s’attelle à revivifier l’esprit des nombreux réfugiés que la tourmente commence à déverser dans la Ville des lumières. Il assure aussi un cours quotidien à l’oratoire du 17 rue des Rosiers (4ème arrondissement de Paris).
Ceux qui fréquentent le couple, qui habite à quelques encablures de la station Mouton Duvernet, attesteront que l’ouverture de cet homme aux êtres et aux idées cohabite avec une piété méticuleuse. De son séjour dans la capitale française, le Rabbi gardera toute sa vie un attachement particulier au judaïsme français, dont l’histoire par la suite le lui rendra bien.
Au point même que lors d’un mémorable Sim’hat Torah en 1974 à New York, auquel assistaient quelque cinq cent juifs Français, devant une communauté médusée, il fit danser les Français sur l’air de… la Marseillaise qu’il entonna sur les paroles d’un cantique à la gloire de D.ieu, récité le Chabbat et les Fêtes à la synagogue.
En 1941, l’invasion de la France le fait quitter Paris pour la Zone libre. Son périple le conduit à Vichy puis à Nice. Certains témoignages attestent qu’il y aura des liens avec la Résistance locale, et qu’il emmènera même des jeunes en montagne la nuit pour confectionner des Matsot à l’approche de Pessah.
L’exil et le décès de son père
Entre temps, en Russie, son père exaspère les bolcheviks en refusant de jouer leur jeu. Une nuit précédant la Fête de Pessa’h 1939, le NKVD fait irruption chez lui et l’emmène. Après avoir transité de prison en prison, il est envoyé en exil dans un cloaque du Kazakhstan où il quittera ce monde le 9 août (20 Av) 1944 dans une pitoyable déchéance physique.
C’est là-bas qu’avec de l’encre confectionnée par son épouse – laquelle l’aura rejoint entre temps – il écrira ses commentaires kabbalistiques du Zohar, sur les marges des quelques livres qu’il aura pu emporter. Son fils les publiera par la suite et les commentera abondamment.
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Aux Etats Unis
En mai 1941, le Rabbi et son épouse embarquent à Marseille pour Barcelone. Peu après, ils embarqueront à Lisbonne pour accoster à New York le 23 juin 1941. Son beau-père s’y trouve depuis mars 1940 après avoir échappé d’une façon aussi rocambolesque que miraculeuse à l’anéantissement des Juifs de Varsovie.
Le Mena’hem Schneerson qui arrive à New York est aussi méconnu de la colonie Loubavitch américaine qu’il l’était de l’entourage de son beau-père en Russie. Il est enjoué, plein d’humour et de distinction, mais très réservé. Dans un premier temps, il se consacre exclusivement à la maison d’édition fondée par son beau-père et qui s’est donné pour tâche de publier l’immense patrimoine accumulé depuis deux siècles.
Mais la santé de son beau-père décline et il est appelé à le remplacer pour célébrer les Farbrenguen, ces réunions ‘hassidiques lors desquelles les interventions du Rabbi alternent avec les chants. C’est ici que l’on va découvrir la trempe de ce charmant intellectuel que son beau-père appelle « mon ministre de la culture ».
Dans ses interventions il fait sauter les clivages qui cloisonnent apparemment les diverses disciplines du savoir accumulé par la tradition juive. Le pilpoul talmudique est soudain chamarré de Kabbale, le sens littéral devient écarlate quand la sève du ‘Hassidisme ‘Habad les irrigue et les irradie. Cet homme qui n’a pas cinquante ans fait danser, exulter et réfléchir des doctes beaucoup plus âgés que lui et qui n’aperçoivent rien de semblable dans leur expérience passée.
Au printemps 1947, il fait son ultime voyage à l’étranger en revenant à Paris accueillir sa mère qui a réussi à quitter l’Union soviétique. Il ne quittera plus jamais son fief de Crown Heights à Brooklyn. Lire la suite
Il nous manque énormément… mais nous le verrons bientôt avec la venue de Machiah, amen bekarov.
Compilé pour vous par Myriam Bentolila – Habad d’Afrique Centrale
Léilouÿ Nichmat – à la mémoire de son père Z’L, haRav Yéchoua ben Mahlouf vé-Izza, Nichmato Eden.
Voici comment son mouvement a survécu
JERUSALEM ( JTA ) – Il y a vingt-cinq ans, Menachem Mendel Schneerson, le Rabbi de Loubavitch, âgé de 92 ans, a succombé à ses nombreuses affections et est décédé, au désespoir de ses Hassidim.
Le 2 mars 1992, alors qu’il est victime de la première de plusieurs attaques dévastatrices, alors qu’il se rend en visite sur la tombe de son beau-père et prédécesseur, le rabbin Yosef Yitzchak Schneersohn, le Rabbi est assailli par la paralysie et handicapé physiquement dans un corps défaillant. Il était veuf et n’avait pas d’enfants.
Ses proches collaborateurs hassidiques, qui accompagnaient désormais chacun de ses mouvements, ont été galvanisés par sa campagne frénétique » Moshiach « , un mouvement visant à susciter la ferveur messianique parmi les Juifs du monde entier – et de nombreux hassidim étaient convaincus qu’elle entraînerait la révélation que leur Rabbi était en fait ce Messie tant attendu.
Alors que leur Rabbi était mourant à l’hôpital du Mont Sinai de New York, les Hassidim adressaient leurs prières comme autant de pétitions à Dieu, pour permettre à leur Rabbi de se lever de son lit de mort et de mener la communauté juive jusqu’à l’ère messianique.
Ils portaient sur eux des bips sonores qu’ils étaient prêts à déclencher et qui signalaient quand il se révélait être le Messie, comme ils étaient convaincus qu’il le ferait. Ils débattaient avec passion de la manière dont il les mènerait à la Terre promise.
Sa mort les a laissés face à un dilemme : la campagne Moshiach avait popularisé l’idée que le Rabbi en personne conduirait les Juifs au Jour de la Rédemption. Mais face au constat de sa mort, il semblait que la prophétie avait échoué.
À l’époque, de nombreux observateurs étaient convaincus que la disparition du Rabbi serait synonyme d’amenuisement et de déclin de son mouvement hassidique, notamment parce qu’il n’avait laissé aucun successeur. Le mouvement qu’il avait aidé à ressusciter durant la période de la reconstruction de la communauté après la Shoah à New York, semblait déboucher sur une impasse.
Cela a constitué un choc énorme pour un groupe relativement restreint de hassidim qui, sous sa direction charismatique, s’était rendu célèbre en Amérique et dans le monde juif dans son ensemble. Des milliers d’émissaires, ou shluchim, exhortés par le Rabbi avaient établi des maisons et des centres Chabad à travers le monde, s’occupant des Juifs marginalement engagés dans lavie juive, ainsi que des voyageurs juifs.
Vingt-cinq ans plus tard, l’arrivée rédemptrice du Messie semble encore plus éloignée, alors que l’antisémitisme se relève plus virulent et que moins de Juifs sont attirés par la vie juive ultra-orthodoxe qu’adopte les adeptes du mouvement Loubavitch.
Alors que la campagne pour favoriser l’arrivée de Moshiach se poursuit, la ferveur et l’enthousiasme qui la caractérisaient au cours des dernières années de la vie du Rabbi se sont largement estompées. C’est simplement devenu un autre slogan du travail de sensibilisation et une marque de fabrique du courant Lubavitch. Mais le mouvement Chabad et l’identité Loubavitch n’ont pas disparu. Qu’est-il arrivé?
Nous, sociologues, avons trois concepts qui offrent une réponse. Le premier est la dissonance cognitive.
Le terme vient de la célèbre étude « When Prophecy Fails » (Quand la prophétie tombe à plat), qui examine le cas où les croyants d’un culte doivent se rendreà l’évidence et accepter le fait qu’une croyance puissante en l’avenir ne se réalise pas telleque prévue. L’étude révèle que les groupes qui doivent faire face à ce type de dissonance entre leur croyance et la réalité décevante répondent en agissant avec encore plus d’obstination à transmettre leurs convictions et en s’efforçant encore plus de convaincre les autres de sa vérité et de sa pertinence. Au cours du processus, ils ont également travaillé pour se convaincre que leur conviction est toujours vraie et qu’elle finira par se réaliser.
Dans le cas des Loubavitchers, la disparition de leur Rabbi a conduit à toujours plus de campagnes d’affiches et d’actions annonçant son arrivée imminente en tant que Messie. En Israël, d’énormes panneaux d’affichage placardant l’image de Schneerson sous le mot Messie sont toujours présents, de l’aéroport à l’autoroute Ayalon, qui mène aux célébrations de Tel Aviv et de Lag Ba’Omer à Meron. Les chars de la Mitzvah de Loubavitch, à New York, portent toujours le portrait du rebbe et le mot Moshiach. Des annonces annuelles dans les journaux juifs rappellent son arrivée imminente. Les drapeaux jaunes Moshiach flottent toujours à Crown Heights. Dans les maisons Loubavitch à travers le monde, il est courant de faire face au portrait du Rabbi qui regarde sévèrement la table ou le bureau. La campagne se poursuit.
La routine et l’institutionnalisation sont les deux autres raisons du succès de Chabad. Ce qui était autrefois inhabituel – une expression du charisme de son dirigeant et de son énergie unique – est devenu une routine et une partie prévisible du mode de fonctionnement de l’institution.
La campagne du Messie et l’image du Rabbi sont devenues une sorte de marque déposée, à l’instar du colonel Sanders du Kentucky Fried Chicken (KCF). Mais alors que ce dernier vend de la restauration rapide, l’image du Rebbe promeut la vision de yiddishkeit de Schneerson et tente de persuader la population de goûter à ce que Chabad a à offrir.
Le nombre de Chabad Shluchim a continué à augmenter depuis 1994. Lorsque leur Rabbi vivait, ses hassidim voulaient tous se rapprocher de lui à Crown Heights, à Brooklyn. Maintenant, ils veulent tous se lancer sur les routes, car ils peuvent « l’emmener » avec eux partout où ils vont. Tant qu’ils sont ses émissaires et qu’ils ont une mission en son nom, ils ne font que préserver le Rabbi et sa vision en vie.
Comme le soulignent les Loubavitchers, un shaliach est, conformément à la loi juive, un prolongement de celui qui l’a envoyé. Chaque maison Chabad à travers le monde gère des programmes similaires, et chaque émissaire est comme une version du Rabbi pour ceux qui le servent. Bien sûr, la plupart de ceux qui pénètrent dans ces maisons de Chabad ne sont ni hassidiques ni même orthodoxes et ne le deviendront probablement pas non plus.
Certes, ce qui manque aux Lubavitchers d’aujourd’hui, c’est un dirigeant unique, capable de contrôler toute déviance dans le mouvement ou d’offrir quelque chose de nouveau et d’enthousiasmant. Cela conduit parfois à des tensions internes. La polémique la plus célèbre est peut-être la controverse en cours concernant Shmuley Boteach. Autrefois shaliach de la maison Chabad d’Oxford, il a été démis de ses fonctions en 1994 parce que certains Loubavitchers ont eu le sentiment qu’il agissait de manière inappropriée. Son statut au sein du mouvement Chabad continue de susciter la controverse. Si le Rebbe était en vie, la position de Boteach aurait été fermement déterminée par le chef, de même que les débats en cours à son sujet ou la conduite appropriée ou non d’un shaliach.
De la même manière, les débats sur la question de savoir si les Loubavitchs devaient ou non lire le livre de Menachem Friedman et « ma biographie » du Rabbi auraient également été résolus par un Rabbi vivant.
Au lieu de cela, ces temps-ci, les Loubavitchers vivent principalement du passé de leur leader et espèrent un avenir messianique, tandis que leur Rabbi virtuel est littéralement en rediffusions constantes, son image en vidéo sur Internet tourne en boucle dans les centres de Chabad, à travers le monde. Aujourd’hui, comme l’a dit le tract glissé dans ma boîte aux lettres à Jérusalem ce matin, ce Rabbi est présenté comme «le Rabbi de Monsieur tout le monde».
En même temps, lorsque les Loubavitchers veulent bénéficier de ses conseils ou lui demander un message spécifique, ils ouvrent souvent un lien ou un volume de ses lettres ou entretiens, en utilisant la bibliographie pour obtenir des messages personnels émanant de lui, comme si certains, en ouvrant le livre, avait décrypté une force secrète provenant de l’au-delà et n’ont besoin de rien d’autre que de trouver leurs réponses codées écrites sur la page. (Et s’ils ne trouvent pas ce qu’ils veulent, certains se contentent de fermer et d’ouvrir le livre sur une meilleure page.)
Quant au fait que ce Messie soit décédé, cela présente aussi ses avantages. Les messies vivants peuvent tomber malades, perdre l’usage de la parole, faire des erreurs – ils ne sont, après tout, que des êtres humains. Mais un Messie mort est indemne de ces faiblesses et dépasse toutes les faiblesses humaines; comme l’exprime la bordée publiée cette semaine, dans la revue Loubavitch Sichat HaShavua , le troisième de Tammuz est le jour où « le Rebbe s’est élevé au – delà de toutes les limites de ce monde. »
Libéré de ses liens avec l’univers des mortels, le Rabbi peut agir avec plus de puissance, être tout pour tous et apporter la rédemption. Ainsi, alors que de nombreux Lubavitchers, en cette période de l’année, répètent régulièrement leurs sentiments de perte et combien ils leur manquent la présence de leur Rabbi, ils célèbrent cette journée en se persuadant qu’il vit en eux et à travers eux – et ainsi il leur a donné la force de continuer. Le monde Loubavitch continue de battre la mesure.
EN RELATION:
est professeur distingué de sociologie au Queens College et titulaire de la chaire Proshansky d’études juives au Graduate Center de CUNY. Il est l’auteur de Le Rebbe : La vie et la vie après la mort de Menachem Mendel Schneerson.
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Excusez-moi, mais c’est tout de même très, très mal traduit, à la limite du compréhensible parfois.
Une fois la traduction automatique faite, pourquoi ne corrigez-vous pas votre texte pour le rendre lisible ?