Le pays géant qui produit des missiles et des drones pour Israël

מטוס ללא טייס הרמס 900 / צילום: יח''צ

Avion sans pilote Hermes 900 / Photo : Yeh’ach

L’Inde produit pour Israël des missiles et des drones qu’elle utilise dans le cadre de la guerre des « Épées de fer », a-t-on appris sur la chaîne Al Jazeera.

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Zain Hussein, chercheur à l’Institut de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), a déclaré à l’agence de presse du Qatar que la coopération entre New Delhi et Jérusalem repose principalement sur la production de missiles. Selon l’institut, la société indienne « Premier Explosives » (Premier Explosives) produit des pièces essentielles à partir de moteurs de fusée de moyens israéliens. Étant donné que l’Inde participe à la production du système de défense aérienne Barak, il n’est pas impossible qu’il s’agisse de composants nécessaires aux systèmes de défense aérienne Arrow 2 et Arrow 3.

Au-delà, un document publié par l’agence de presse palestinienne « Quds » montre des fragments d’un missile dans le camp de réfugiés de Nuseira, avec l’inscription  » Made in India » apparaissant sur certains de ses composants. Le PDG de Premier Explosives, TV Chowdhury, a déclaré lors d’un appel aux investisseurs à la fin du premier trimestre de cette année, que les commandes en provenance d’Israël ont entraîné une augmentation exponentielle des ventes d’explosifs.

La coopération entre l’Inde et Israël ne se limite pas aux seuls missiles et à leurs composants, et IAI n’est pas la seule grande entreprise de défense à opérer dans le pays le plus peuplé du monde. En décembre 2018 déjà, Elbit avait lancé une collaboration avec la branche défense et spatiale de Gautam Adani, milliardaire et propriétaire du port de Haïfa. Dans le cadre de ce travail commun, les drones Hermes 900 et 450 sont fabriqués, entre autres pendant la guerre, le Hezbollah a intercepté deux drones de chaque modèle, tandis que le prix du Hermes 900, selon des publications étrangères, pourrait atteindre 6,85 millions de dollars l’unité. unité et prix Hermes 450 pour 2 millions de dollars.

« La production de drones Hermes est aussi importante pour l’Inde que pour Israël », a déclaré à Al Jazeera le chercheur Hussain de l’Institut SIPRI. « Pour Israël, cela signifie qu’il possède une usine à l’extérieur du pays. Pour l’Inde, il s’agit d’un transfert de technologie qui lui permettra de produire des drones sur le modèle israélien. » En effet, cette année, l’Inde a lancé le Drishti 10 Starliner, le premier drone de moyenne altitude et longue endurance fabriqué en Inde, basé sur le modèle Hermes.

Marchandises volumineuses transportées par navires

On rappelle que le 16 mai, l’Espagne avait décidé de refuser qu’un navire transportant des explosifs en provenance de l’Inde vers Israël accoste dans son port . Selon le ministre, le navire « Marianne Danica » a demandé à accoster à Carthagène le 21 mai, avant d’être refusé. Le cargo général Marian Danica, qui naviguait sous pavillon danois, a quitté le port de Chennai le 8 avril alors que, selon le journal espagnol « El Pais », il transportait 27 tonnes d’explosifs. Sans l’influence des rebelles Houthis sur la mer Rouge, le navire n’aurait pas du tout traversé les eaux économiques espagnoles – mais le trafic maritime était en grande partie détourné vers le cap de Bonne-Espérance et de là vers Gibraltar.

Un jour avant le refus d’accoster Marian Danica, le porte-conteneurs « Borkum », battant pavillon d’Antigua-et-Barbuda, s’est arrêté à une courte distance avant d’entrer à Carthagène. Des militants pro-palestiniens ont manifesté au port et des membres de gauche du Parlement européen ont envoyé une lettre au président espagnol, Pedro Sanchez, exigeant qu’il soit empêché d’accoster, car il était soupçonné de transporter des immigrants illégaux vers Israël. Avant même qu’une décision ne soit prise à Madrid, le navire a décidé d’annuler le poste d’amarrage intermédiaire à Cartagena – et a continué jusqu’au port de Kuper en Slovénie.

Selon « Al-Jazeera », ce navire, qui a également quitté le port de Chennai, contenait des explosifs qui ont été envoyés au port d’Ashdod. Les organisations pro-palestiniennes affirment que Barkom contenait 20 tonnes de moteurs de fusée, 12,5 tonnes de roquettes explosiv , 1 500 kg d’explosifs et 740 kg de matériel destinés à l’artillerie. Dans un rapport de l’agence de presse du Qatar, il est affirmé qu’en vertu d’une clause de confidentialité, il est interdit aux travailleurs de nommer IMS, devenue depuis 2018 une filiale d’Elbit. L’opérateur du navire, la MLB allemande, l’a démenti auprès d’Al Jazeera et a déclaré que « le navire n’a chargé aucune arme ni aucune autre cargaison pour Israël ».

En totale opposition avec la politique espagnole visant à empêcher l’accostage de navires soupçonnés d’être liés à la guerre des « Épées de fer », le voisin de la rive sud du détroit de Gibraltar, le Maroc, a récemment approuvé le nouveau navire d’assaut amphibie de Tsahal, Achi. Kommiam, pour y faire une place intermédiaire – comme cela a été révélé pour la première fois dans Globes. La même publication a donné lieu à diverses manifestations à travers le Maroc, notamment à Tanger, la ville où s’est arrêté Achi Kommiam, tandis que ceux qui ont encouragé l’indignation sur les réseaux sociaux étaient des éléments venus d’Algérie.

Jforum.fr avec www.globes.co.il

Le drone Hermes 900 est désormais fabriqué à Hyderabad, en Inde (Adani Defence and Aerospace)

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Damran

Pas mal, pas mal.
Attendons que tous les énervés professionnels fassent pression sur l’Inde et la menacent de la conduire au TPI si elle ne cesse pas ses livraisons d’armes.
Il est vrai qu’on ne prête qu’aux riches….