Israël dénonce la stratégie de la terreur orchestrée par l’Iran
C’est un véritable « sommet du terrorisme » qui s’est tenu à Téhéran à l’occasion des funérailles du président iranien Ibrahim Raïssi, selon des informations rapportées par la presse libanaise. Une réunion au sommet rassemblant les plus hauts dirigeants des principales milices soutenues par l’Iran au Moyen-Orient.
Parmi les participants figuraient notamment Ismail Haniyeh, chef du Hamas palestinien, Naim Qassem, numéro deux du Hezbollah libanais, mais aussi des représentants d’importants groupes armés pro-iraniens en Irak comme les redoutées brigades du Hezbollah et les milices Nujba. Une présence de poids, sous la houlette du commandant de la force Al-Qods, bras armé des Gardiens de la révolution.
D’après les sources citées, l’objectif de ce rarissime conclave était de coordonner les efforts de la « Résistance » – l’euphémisme désignant la nébuleuse jihadiste – contre Israël. « La position convenue est la poursuite de la guerre jusqu’à la défaite de l’État hébreu » est-il affirmé, avec à la clé un renforcement de la coopération entre ces groupes et la création d’une salle des opérations communes.
Une stratégie de la terreur à l’échelle régionale, visant à mobiliser tous les fronts – Gaza, Liban, Irak, Yémen – contre Israël avec le soutien actif de Téhéran. Une démonstration de force de l’ennemi iranien, galvanisé par les succès récents du Hamas à Gaza et du Hezbollah au Liban.
Pour le président israélien Isaac Herzog, de tels agissements constituent « une menace directe et inacceptable pour la sécurité de l’État hébreu et de ses citoyens ». « Nous restons déterminés à user de tous les moyens pour nous défendre face au fléau du terrorisme parrainé par le régime des mollahs » a-t-il martelé.
Une détermination renforcée par les ambitions à peine voilées de l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad, qui brigue un retour au pouvoir lors des prochaines élections de juin. Un signe supplémentaire de la dérive belliqueuse et radicale du régime des mollahs, acquis à l’option militaire.
Face à cette escalade des menaces, Israël appelle une nouvelle fois la communauté internationale à sévir contre l’Iran, unique responsable de cette déflagration régionale. Tant que perdurera le soutien aux milices terroristes, aucune stabilité ne sera possible au Proche-Orient.
Ces déclarations belliqueuses et cette stratégie de la terreur orchestrée par l’Iran ne nous surprennent guère. Elles restent dans la droite ligne des objectifs du régime des mollahs et de ses supplétifs terroristes : la destruction pure et simple de l’État d’Israël.
Tous ceux qui continuent de pousser Israël à faire la paix avec ces entités, au nom d’un faux idéal de coexistence, devraient prêter une oreille attentive à ces sinistres discours. Il faut avoir le courage d’accepter le fait que les Palestiniens et l’Iran, tels qu’ils sont actuellement dirigés, ne veulent pas la paix mais bien l’anéantissement de la nation juive.
Face à de tels objectifs génocidaires, Israël n’a d’autre choix que de rester ferme et déterminé à assurer sa légitime défense, par tous les moyens nécessaires. La sécurité de ses citoyens reste la priorité absolue, quels que soient les appels des va-t-en-guerre du camp d’en face.
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