Divisions sur la scène internationale suite aux poursuites envisagées par la CPI

L’annonce du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) d’engager des poursuites contre des dirigeants israéliens et du Hamas a suscité des réactions partagées à travers le monde. Certains pays ont salué cette décision comme un pas en avant dans la lutte contre l’impunité, tandis que d’autres l’ont vivement critiquée.

La France et l’Afrique du Sud ont apporté leur soutien à cette démarche. Le chef de la diplomatie française a défendu l’indépendance de la CPI et souligné la nécessité de faire respecter le droit humanitaire, déplorant les pertes civiles à Gaza et les entraves à l’aide humanitaire.

A l’inverse, les Etats-Unis se sont fermement opposés à ces poursuites judiciaires. Le président Biden les a qualifiées de « scandaleuses », réaffirmant le soutien indéfectible de son pays à Israël face aux menaces contre sa sécurité.

Le procureur de la CPI envisage de demander des mandats d’arrêt visant les plus hautes autorités israéliennes et du Hamas pour des chefs d’accusation tels que crimes de guerre, ciblage délibéré de civils et entraves à l’assistance humanitaire.

Cette apparente équivalence entre Israël et un groupe qualifié de « terroriste » par certains a choqué plusieurs capitales européennes. Rome et Berlin ont dénoncé une fausse équation établie entre un Etat démocratique et une organisation armée. Prague a rappelé que le Hamas avait été l’agresseur en envahissant Israël.

Cette divergence d’interprétations reflète les divisions géopolitiques persistantes sur le conflit israélo-palestinien et le rôle de la justice pénale internationale. Un nouvel épisode s’ouvre, aux conséquences encore impossibles à prédire.

Au final, cette offensive judiciaire de la CPI apparaît pour certains observateurs comme un nouveau relai d’une guerre par d’autres moyens visant à créer un climat hostile à Israël. L’objectif serait de forcer l’arrêt des hostilités à Gaza et de sauver le Hamas, organisation considérée comme terroriste par de nombreux pays.

Les milliards investis ces dernières années par le Qatar dans les universités, ONG et instances internationales permettraient aujourd’hui de financer au niveau mondial des décideurs, experts et influenceurs prenant systématiquement fait et cause contre Israël. Ce lobbying massif se doublerait d’un activisme marqué avec de nombreuses manifestations anti-israéliennes relayées dans les médias.

Face à cette guerre d’influence globale, Israël et ses alliés dénoncent une campagne internationale concertée pour délégitimer l’Etat hébreu par tous les moyens. Une nouvelle étape vient d’être franchie avec la menace de poursuites judiciaires devant la Cour pénale internationale. Derrière cette menace de mandats d’arrêt contre les dirigeants israéliens se cacheraient ainsi des pressions supplémentaires pour tenter de pousser Israël à arrêter la guerre à Gaza.

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Yéochoua

Une opération s’impose : comme pour Eichman, arrêter ce sombre individu et le juger en Israël.

Charles Librot

De qui parler vous ,.

Yaacov

Je pense et j’espère qu’il parle du procureur de la CPI. D’un autre côté voir la France se ranger aux côtés de l’Afrique du Sud pour soutenir cette décision est une honte pour la France. Elle est incapable de placer ses pions sur l’échiquier international. Déplorable!!!