Protéger vos enfants

Dans une décision suscitant une vive polémique, le Président Macron a interdit à 72 entreprises israéliennes de participer au salon de défense Eurosatory. Les motivations derrière cette décision restent spéculatives, mais plusieurs facteurs pourraient être en jeu.

Une explication possible est la crainte de Macron envers l’extrême-gauche, qui abrite des sentiments antisémites, et leur potentiel à inciter des manifestations violentes. Avec les Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’horizon, maintenir l’ordre public est une priorité. De plus, à l’approche des élections, Macron pourrait chercher à éviter de donner des arguments au Rassemblement National (RN) tout en courtisant les électeurs arabes qui ne s’alignent généralement pas avec les idéologies de gauche.

La pression des groupes de pression arabes, potentiellement financés par des nations arabes, ne peut être écartée. L’influence de ces groupes a grandi, s’infiltrant dans les mouvements de gauche, les universités, et diverses associations pro-palestiniennes. Leurs efforts de lobbying pourraient avoir contribué à cette décision, cherchant à isoler Israël sur la scène internationale.

Il y a aussi des spéculations sur l’influence possible des grandes entreprises françaises. Ces sociétés pourraient percevoir les entreprises israéliennes comme des concurrents redoutables, surtout après le récent contrat de 3 milliards d’euros passé par l’Allemagne avec Israël pour des systèmes de défense antimissiles. Assurer une concurrence minimale pourrait être une stratégie économique pour ces entités françaises.

Officiellement, la décision cite des crimes de guerre présumés commis par Israël à Gaza et un éventuel génocide. Cette justification a suscité de vives critiques, certains comparant l’exclusion des entreprises israéliennes aux politiques discriminatoires du régime de Vichy pendant la Seconde Guerre mondiale.

Cet incident met en lumière la dualité du gouvernement Macron. Tout en professant des positions pro-israéliennes après le 7 octobre, les actions de l’administration révèlent une alignement constant pro-arabe et pro-palestinien. La récente décision judiciaire reflète cette perspective, soulignant l’influence croissante des lobbies arabes en France.

Etonnamment, les organisations juives influentes, telles que le CRIF ou la Chambre de commerce France-Israël, sont restées largement silencieuses. Cette réaction discrète pourrait découler de la peur de renforcer le RN au sein de la communauté juive, ou en raison de la dépendance financière de ces organisations au soutien de l’État, les obligeant peut-être à adhérer aux décisions officielles.

À l’instar de l’embargo sur les armes décidé par le Général de Gaulle après la guerre des Six Jours, Israël a développé son industrie d’armement pour répondre à ses propres besoins. Cette industrie est désormais devenue un vecteur d’exportation de son savoir-faire et de son expérience à travers le monde. Le boycott imposé par la France va obliger les Israéliens à trouver d’autres moyens de représenter et de commercialiser leurs technologies, des moyens qui seront certainement tout aussi efficaces que leur présence aux salons de l’armement en France.

Ce développement s’inscrit dans une tendance plus large d’exclusion que les juifs français subissent depuis des décennies. De plus en plus de familles juives évitent les écoles publiques, les universités, et certaines institutions d’enseignement supérieur. La communauté reste hantée par des incidents comme le meurtre de Sarah Halimi, où la clémence judiciaire perçue et la non-reconnaissance des motifs antisémites (au début de l’affaire) ont exacerbé les craintes.

Cette décision n’est qu’un exemple de plus de l’hostilité croissante envers Israël. Les tensions ne feront probablement que s’aggraver, reflétant le parti pris de Macron et de la diplomatie française. Cette position renforce l’idée d’un alignement systématique de la France contre les intérêts israéliens, soulevant des questions sur l’avenir des relations franco-israéliennes.

Les perspectives à long terme pour les juifs en France apparaissent incertaines. Alors que la population musulmane pourrait potentiellement croître, l’influence des représentants prônant des lois contre les juifs et Israël pourrait également augmenter. Certains ont déjà opté pour l’aliyah, se déplaçant en Israël en quête d’un avenir sécurisé. Pour ceux établis en France, le défi est de considérer l’avenir de leurs enfants, beaucoup encourageant la jeune génération à chercher des opportunités en Israël.

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3 Commentaires
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Franck DEBANNER

Allons allons ! Bien sûr, la seule place pour les Juifs du monde entier, c’est Israël.
Les Juifs qui n’y sont pas encore, finiront par y monter.

Mais, jusqu’à présent, à cause des véritables déchets antijuifs infestant, non seulement les gouvernements occidentaux et les organisations internationales, à l’exception de l’actuel gouvernement israélien (moins « yimah chemom », les traites collabos israéliens) personne n’a chercher à exterminer les déchets nazislamistes.

Or, en occident, ça commence à bouger. Très bientôt, nous espérons assister en France, à des ratonnades sanglantes chez les collabos des déchets nazislamistes. Dans quelques mois, TRUMP sera réélu. Dans l’UE, aujourd’hui officiellement antijuive, les partis anti déchets nazislamistes progressent.

En attendant, écoutons et mettons en pratique, la prise de conscience positive, plus que tardive, de Serge KLARSFELD.

Daniel

Préparez-vous à faire vos valises. Et si par malheur LFI passe, partez dans l’heure qui suit…

adam

La messe est dite pour la France, et donc aussi pour les juifs de France. L’islamisme est désormais ancré solidement, les islamo-gauchistes sont au pouvoir dans de nombreuses mairies, et bientôt peut-être au parlement. Il n’y aura pas de retour en arrière, et un jour les islamistes (sans les gauchistes) seront au pouvoir partout. Il suffit pour cela de voir comment Hollande, Glucksmann et Jospin ont fait allégeance à cette nouvelle donne.