Pourquoi le Hamas ne veut pas lâcher le corridor de Philadelphie ?
Le corridor de Philadelphie, une zone stratégique située le long de la frontière entre Gaza et l’Égypte, est depuis longtemps un enjeu central dans le conflit entre Israël et le Hamas. Le Hamas, qui a pris le contrôle de Gaza en 2007, a utilisé cette frontière pour renforcer ses capacités militaires, notamment en introduisant clandestinement des armes et en consolidant son pouvoir dans la région. C’est pourquoi le contrôle de ce corridor reste une priorité pour l’organisation.
Depuis des années, Israël surveille de près cette zone, consciente de son importance pour la sécurité nationale. Pendant des décennies, Israël a maintenu une présence militaire dans ces zones, en particulier après la prise de contrôle de Gaza en 1967. Le retrait d’Israël de Gaza en 2005 a cependant laissé un vide que le Hamas a rapidement comblé, lui permettant de transformer Gaza en un bastion fortifié, prêt à lancer des attaques contre Israël.
Le Hamas insiste sur la reprise du contrôle de cette frontière pour des raisons évidentes. Il sait que sans cette zone, sa capacité à se réarmer et à mener des opérations contre Israël serait sérieusement compromise. Le contrôle de la frontière permet au Hamas de maintenir un flux de marchandises à double usage, qu’il détourne à des fins militaires, contournant ainsi les restrictions imposées par Israël et la communauté internationale.
Les récents pourparlers entre le Hamas et ses soutiens, notamment l’Iran, montrent à quel point cette question est cruciale. Le Hamas utilise sa maîtrise de la propagande pour faire croire que c’est Israël qui refuse un accord de cessez-le-feu, alors que c’est bien l’organisation qui ne veut pas céder sur le contrôle de ce corridor stratégique. Les manœuvres diplomatiques du Hamas, appuyées par l’Iran, visent à maintenir la pression sur Israël tout en essayant de gagner du temps pour se réorganiser et préparer de nouvelles offensives.
En Israël, le débat continue de faire rage sur la meilleure manière de gérer la situation. Certains plaident pour un retour en force dans la zone, tandis que d’autres envisagent une surveillance à distance. Cependant, l’expérience passée montre que le retrait d’Israël de ces zones n’a jamais conduit à une paix durable, mais a plutôt renforcé le Hamas. Le dilemme actuel pour Israël est donc de trouver un équilibre entre la protection de sa sécurité nationale et la gestion des pressions internationales pour un cessez-le-feu.
Le corridor de Philadelphie reste un enjeu majeur dans la lutte entre Israël et le Hamas. Le contrôle de cette zone est essentiel pour le Hamas afin de maintenir sa force militaire à Gaza, tandis qu’Israël voit en lui un point névralgique pour empêcher l’organisation de se réarmer. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si Israël pourra maintenir sa position ou si le Hamas parviendra à reprendre le contrôle de cette zone stratégique.
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Pourquoi ne pas y enterrer des déchets nucléaires?
Israel ne doit absolument pas lâcher l’axe Philadelphie, tant que tous les otages vivants et les dépouilles des otages décédés ne sont pas de retour en Israël pour empêcher, que le Hamas ou ses complices ne tentent d’exfiltrer de de Gaza des otages vivants ou morts , mais peut être l’ont ils déjà fait. De plus , malgré le traité de paix, il n’est pas possible de faire confiance à l’Egypte, qui pendant des années a laisse le Hamas percer de tunnels et acheminer des armes. Donc Israel doit exiger , n’en déplaise à Biden et son équipe, que le Hamas ne règne plus à Gaza et qu’il fournisse la liste des otages vivants et morts. Israel devrait ,mieux communiquer sur ses demandes, qui n’ont rien d’extravagantes.
FAUT RIEN LÂCHER SUR CE SUJET SPECIAL Et les USA n’ont rien à exiger d’Israël sauf à lui fournir l’aide habituelle sans y mettre du chantage.