Le lundi 9 août 1982 à 13 h 15, un groupe de deux à cinq personnes (selon des témoignages contradictoires) masquées et armées de pistolets-mitrailleurs fait irruption dans le restaurant de Jo Goldenberg, tenu par une figure de la communauté juive parisienne, au coin de la rue des Rosiers et de la rue Ferdinand-Duval.

Une cinquantaine de clients se trouvent à table. Après avoir lancé une grenade, ils mitraillent clients et employés. Puis le commando lance une seconde grenade, et s’enfuit à pied en tirant dans la foule. En moins de trois minutes, l’attentat fait six morts et vingt-deux blessés.
L’impact des balles a été visible sur la vitrine jusqu’en 2010, quand le restaurant est remplacé par un magasin de vêtements.
La plaque commémorant l’attentat ayant disparu, une nouvelle plaque a été posée par la mairie de Paris en 2011.
Une première revendication provient d’Action directe mais l’organisation anarcho-communiste se rétracte et condamne l’acte qualifié d’« erreur politique ».
En réaction à la fusillade, le président de la république François Mitterrand annonce qu’il confie la direction de l’enquête à la cellule antiterroriste de l’Élysée.
La cellule est dirigée par le patron du GIGN, Christian Prouteau, et son adjoint est le capitaine Paul Barril. Le , Barril interpelle les membres supposés de l’attentat de la rue des Rosiers : des nationalistes irlandais.
C’est le début de l’affaire des Irlandais de Vincennes, dans laquelle Paul Barril est soupçonné d’avoir apporté lui-même les pièces à conviction, armes, explosifs et documents compromettants
Puis cette attaque terroriste a été attribuée au groupe Abu Nidal. Pourtant, contrairement à ses habitudes, celui-ci ne revendique pas expressément l’attentat.
En 2015, la justice française émet des mandats d’arrêts internationaux contre trois membres présumés du Fatah-Conseil révolutionnaire, ou groupe Abou Nidal, mouvement dissident de l’Organisation de libération de la Palestine.

Mi-avril 2016, l’Association française des victimes du terrorisme (AfVT), une des plus importantes organisations françaises de défense des victimes du terrorisme, avait dénoncé le manque de coopération judiciaire de l’Autorité palestinienne avec les enquêteurs français.
Les autorités françaises n’ont à ce jour jamais demandé officiellement à l’Autorité palestinienne de mettre en place une convention d’extradition entre Paris et Ramallah, pour permettre le jugement en France de Mahmoud Khader Abed, alias Hicham Harb, 60 ans, un des trois terroristes palestiniens du commando de la rue des Rosiers identifiés en 2015 par le juge antiterroriste Trevidic. Mahmoud Khader Abed, localisé à Ramallah, dispose d’une protection judiciaire de l’Autorité palestinienne.
Ainsi 34 ans après l’attentat, Les auteurs de l’attentat n’ont pas été punis par la justice.
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Ce contredire ou pas,là n’est pas la question.
POURQUOI le mossad n’a-il pas traqué et fait
Payer les auteurs de l’attentat de la rue des
Rosiers à Paris?
Dans « Les carnets intimes de la DST », Raymond Nart, adjoint du directeur de l’époque Yves Bonnet, sympathisant connu de la cause arabe, explique l’impunité des assassins par un accord entre Abou Nidal et la DST, qui aurait veillé à leur exfiltration pour éviter d’autres crimes terroristes contre les « français innocents ».
« Il s’agit d’un groupe radical et antisémite dissident donc de l’OLP. »
C’est une blague ?
« Mahmoud Khader Abed, localisé à Ramallah, dispose d’une protection judiciaire l’Autorité palestinienne. »
Comment se contredire dans le même article…