Panique au Liban, les habitants fuient vers le nord

Au Liban, une véritable panique s’empare des habitants du sud du pays, alors que les frappes israéliennes contre le Hezbollah s’intensifient. Craignant pour leur sécurité, de nombreux résidents fuient la région, créant une vague de déplacements vers d’autres parties du pays. Cette situation a généré une forte demande pour des logements dans les zones plus éloignées du sud, une opportunité que certains agents immobiliers n’ont pas tardé à exploiter. En conséquence, les prix des loyers ont grimpé en flèche, rendant la recherche de nouveaux logements extrêmement difficile pour les familles déplacées.

Les routes menant vers le nord sont encombrées par d’immenses embouteillages, témoignant de l’exode massif. Des images et vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent l’ampleur de cet exode. Dans l’une de ces vidéos, on peut voir des habitants du Sud-Liban fuyant à bord d’un camion, illustrant la précipitation avec laquelle les résidents cherchent à quitter la zone de conflit.

Depuis lundi matin, l’armée israélienne (Tsahal) a intensifié ses opérations, avec des centaines d’avions engagés dans des frappes massives contre des infrastructures et des positions du Hezbollah. Selon les autorités militaires israéliennes, cette offensive vise à démanteler les capacités militaires du groupe terroriste et à détruire ses installations stratégiques. Cette opération, considérée comme la plus grande depuis la guerre de 2006, se distingue par sa portée et son intensité. Les frappes n’ont pas uniquement ciblé des bâtiments résidentiels, mais également des sites vitaux pour le Hezbollah.

Les attaques se sont étendues bien au-delà du sud du Liban, atteignant des zones comme Jebel, située à environ 40 kilomètres au nord de Beyrouth. Depuis le début de cette vaste offensive, plus de 300 cibles ont été frappées, et les raids devraient se poursuivre tout au long de la journée et de la nuit dans différentes parties du pays.

Parallèlement, des informations font état de l’assassinat d’Ali Abu Riya, un haut dirigeant du Hezbollah, lors de ces frappes. Le réseau Sky News en arabe a confirmé cette nouvelle, précisant que l’élimination de ce cadre influent constitue un coup dur pour l’organisation.

Alors que la situation continue de s’aggraver, l’incertitude et la peur dominent dans les zones touchées, laissant des milliers de familles dans une situation précaire, cherchant désespérément refuge et sécurité loin des combats. La situation au Sud-Liban reste extrêmement volatile, et il est difficile de prédire quand, et si, la stabilité pourra être rétablie dans la région.

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Guidon

C’est ce qui arrive lorsqu’un état et sa population soutiennent un groupe terroriste et le laisse attaquer leur voisin. Ils n’ont qu’à s’en prendre à eux-mêmes !