Mort de Jérémie Cohen : deux personnes ont été placées en garde à vue.
Jérémie Cohen, 31 ans, a été écrasé par un tramway le 16 février après avoir été agressé à Bobigny. Ce mercredi, la garde à vue de deux suspects a été prolongée de 24 heures.
Près de deux mois après la mort de Jérémie Cohen le 16 février dans un accident de tramway à Bobigny (Seine-Saint-Denis), deux hommes âgés d’une vingtaine d’années ont été placés en garde à vue mardi après-midi, a-t-on appris ce mercredi de sources concordantes. Celle-ci vient d’être prolongée de 24 heures.
Après cet accident, le commissariat de Bobigny avait d’abord diligenté une enquête pour « homicide involontaire par conducteur », en l’occurrence le conducteur du tramway, avant qu’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux ne mette le feu aux poudres, à quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle.
Deux jeunes hommes se trouvent mercredi en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur la mort de Jeremie Cohen, jeune homme de confession juive mortellement percuté mi-février par un tramway après avoir été violenté, a annoncé le parquet de Bobigny.
La garde à vue des deux suspects, âgés de 27 et 23 ans, entamée mardi a été prolongée mercredi à la mi-journée dans les locaux de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, a indiqué le parquet, sans préciser s’ils ont été interpellés ou s’ils se sont rendus.
La famille a aidé à fournir les preuves en vidéo
Jérémie Cohen, jeune homme de confession juive de 31 ans souffrant d’un léger handicap mental, a été écrasé par un tramway le 16 février dernier vers 20h10 à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. En arrêt cardio-respiratoire et victime d’un traumatisme crânien, il est décédé à l’hôpital peu après minuit.
L’endroit où se sont déroulés les faits est réputé pour être accidentogène, et l’enquête a d’abord été ouverte pour homicide involontaire, comme c’est généralement le cas dans ce type d’affaires.
Ce sont les recherches de la famille, qui voulait en savoir plus sur la mort du jeune homme, qui vont permettre d’apporter un éclairage différent sur l’accident. En diffusant un appel à témoin, les proches de Jérémy Cohen ont récupéré une vidéo tournée par un riverain.
« Violences volontaires en réunion »
Le 10 mars, la vidéo de l’agression précédant l’accident a été portée à la connaissance de la police. Le lendemain, le parquet ordonnait la poursuite des investigations dans le cadre d’une enquête pour violences en réunion.
Six jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, l’affaire a pris une dimension politique lorsque le candidat d’extrême droite Eric Zemmour s’est interrogé si Jeremie Cohen est « mort parce que juif ». Marine Le Pen lui a emboîté le pas en évoquant un « acte criminel » qui « pourrait être un meurtre antisémite ».
Face à l’avalanche de réactions politiques, le procureur de Bobigny Eric Mathais a pris la parole la semaine dernière pour indiquer que l’enquête, ouverte pour « violences volontaires en réunion », ne permettait pas à ce stade d’établir de « motifs discriminatoires » dans la mort du jeune homme.
Dans une conférence de presse vendredi, la famille du jeune homme a elle aussi appelé à « rester prudent » face aux affirmations d’un mobile antisémite.
AFP
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Il ne faut pas rêver.
Il n’y a rien à attendre de la police française et encore moins de la justice.
Quand on voit comment a été jugé l’affaire Sarah Halimi z.l. il ne. faut pas se faire d’illusion.
Ce qui est arrivé est la faute aux politiciens de Francaouis depuis trop longtemps , au quai d’Orsay état dans l’état et qui un jour en paiera le prix ….la France se mêle trop de ce qui se passe en Ukraine où ailleurs, alors qu’ici il y a de quoi faire pour arrêter des tas de voyous en liberté ….