L’ancien Premier ministre votera Emmanuel Macron le 23 avril 2017 lors du premier tour de la présidentielle. Pourtant, « ce n’est pas un ralliement » mais « une prise de position responsable » face au danger du Front national.
« Non, je ne voterai pas pour Benoît Hamon » le 23 avril 2017, a assuré Manuel Valls sur BFMTV et RMC mercredi. Mais, « oui, je voterai pour Emmanuel Macron », a poursuivi le député de l’Essonne.
Par ces mots, l’ancien Premier ministre assume sa rupture complète et totale avec le candidat élu de la primaire à gauche Benoît Hamon. Mardi soir face à ses soutiens parlementaires il avait estimé que la faiblesse du candidat socialiste, tombé à 11,5% des intentions de vote selon notre dernier sondage, « nécessite de prendre ses responsabilités ». Mi-avril déjà il avait fait savoir qu’il ne parrainerait pas Benoît Hamon.
Soulignant « le très haut niveau du FN » et de sa candidate Marine Le Pen, autour de 25% d’intentions de vote, Manuel Valls a de nouveau critiqué l' »erreur de campagne » de Benoît Hamon, dont la stratégie « consiste à courir après Mélenchon et taper Macron ».
Hamon: « J’avais compris qu’en gagnant la primaire… »
Benoît Hamon a dénoncé mercredi un « feuilleton destiné à (l’)affaiblir. (…) On le sait depuis une semaine », a-t-il déclaré sur France 2. « A un moment où la démocratie est en danger, où on constate qu’un grand parti, le Front national, anti-démocratique, pourrait prendre le pouvoir, ne pas respecter le verdict des urnes, ça pose problème », a-t-il lancé.
« J’avais compris qu’en gagnant la primaire, a-t-il ajouté, au regard du projet politique qui était le mien, ma volonté de tourner la page avec des solutions qui avaient jusqu’ici échoué, que ceux qui avaient échoué n’allaient pas me laisser faire campagne tranquillement ». « Ce n’est pas pour autant qu’on change de cap », a dit Benoît Hamon.
Rencontre Hollande-Valls
En guerre quasi ouverte avec un candidat socialiste qui l’accuse de lui planter « des couteaux dans le dos », le député de l’Essonne cherche la meilleure voie pour assurer l’avenir politique de son nouveau courant au PS.
Le candidat d’En Marche! restera « maître des horloges », malgré les éventuels nouveaux soutiens à sa campagne, comme celui de Manuel Valls, a prévenu mardi le candidat d’En Marche!, lors d’une conférence de presse.
Vendredi à l’Élysée, Manuel Valls a vu François Hollande pour la première fois depuis décembre, selon des sources concordantes. Pour autant, les proches du président de la République n’ont guère envie de laisser Manuel Valls reprendre un rôle de leader. Mais entre la méfiance d’Emmanuel Macron et l’hostilité de Benoît Hamon, l’ancien Premier ministre a tranché.
Comme faux-jeton, on ne fait pas mieux que ce Manuel VALLS, qui a poussé sa félonie jusqu’à aller
se prosterner sur les dépouilles de ce sérial assassin, imakh shémo d’arafate.
VALLS est un arriviste et il est prèt à tout pour garder un brin de pouvoir , mais il ,se comporte en traitre pour son propre camp balayant d’un revers de main ses prétendues valeurs , minable il vient de se tirer une balle dans le pied ça devait arriver.
Il se sépare de la tendance frondeuse-gauchiste au pouvoir au PS sous Hamon. Il est simplement logique avec lui-même. Tout homme politique cherche « un brin de pouvoir ». Le contraire serait étonnant.
Sait-on jamais? Peut-être qu’historiquement, Valls vient de dissoudre toutes les ambiguités du Parti Socialiste qui servait de paravent et de promoteur de l’ultra-gauchisme type Hamon, pro-Palestinisme, auberge espagnole à tous les ralliements post-marxo-communistes, type Aubry… Et, du coup, comme l’extrême-droite du temps de JMLP était quasi-hors-la loi, illégitime, l’extrême-gauche va t-elle pouvoir rejoindre son vrai camp populiste et être dénoncée comme non-respectable et irrespectueuse des règles républicaines… Voir Corbyn en Grande-Bretagne. Il est temps, en tout cas, qu’elle soit un peu plus marginalisée : ce PS-là d’extême-gauche entre 10 et 15% c’est bien, c’est sa vraie place.
« contre son propre camp », je ne crois pas. C’est ne pas le connaître et ne pas savoir analyser ses dires et ses postures. Son véritable camp, c’est le camp des anti-juifs viscéraux. Là, on peut dire qu’il ne trahit personne et surtout pas « son camp ».
Il votera macron alors qu il s etait engagé a soutenir le vainqueur de la primaire.
Voila celui que beaucoup d entre nous adulent parce qu il est marié a une juive et qu il se proclame ami d israel et des juifs.
Ne nous etonnons pas s il vend les juifs et Israël comme il vend hamon et en invoquant l interet superieur de la france