Le camp Macron prépare déjà la prochaine dissolution… Les indiscrets 

● Le camp Macron prépare déjà la prochaine dissolution

En cas de cohabitation, une seule solution, la dissolution ? Le chef d’un parti allié à Renaissance envisage déjà la convocation de nouvelles législatives dans un an, délai minimum imposé par la Constitution. «On ne va pas laisser Bardella à Matignon jusqu’en 2027 !», anticipe-t-on, en voyant «une fenêtre de tir entre juin et décembre 2025». «Après, il y a les élections municipales et les sénatoriales en 2026, puis on va se lancer dans la présidentielle». Mais le calendrier électoral ne semble pas être une contrainte pour Emmanuel Macron, à qui il a fallu à peine plus d’une heure après les européennes pour renvoyer les 577 députés en campagne.

Édouard Philippe a retrouvé son «pote de gauche»

Plongé dans l’incertitude d’une dissolution surprise, Édouard Philippe a retrouvé son «pote de gauche», Laurent Cibien. Le documentariste, qui suit son parcours depuis près de vingt ans, a déjà réalisé une trilogie intitulée «Édouard, mon pote de droite» (Production Lardux Films). Il y retrace tour à tour la conquête réussie de la mairie du Havre (2015), la conquête ratée de l’Élysée avec Alain Juppé (2018), et la conquête surprise de Matignon (2021). Le 12 juin dernier, ce vieux camarade de lycée a posé sa caméra au siège parisien du parti Horizons, captant les images d’un ancien premier ministre préoccupé par l’avenir de ses troupes à l’Assemblée nationale et entouré de ses proches, dont Gilles Boyer et Pierre-Yves Bournazel. Mais Laurent Cibien n’a pas levé le flou sur l’issue de son tournage. Un pacte tacite le relie à Édouard Philippe : il peut le filmer quand il veut, sans être obligé de tout dire de ses projets documentaires.

Le Maire ne veut pas serrer la main du RN

La perspective d’une victoire du Rassemblement national aux législatives anticipées met d’ores et déjà l’exécutif face à une profonde interrogation. En cas d’alternance, dans quelles circonstances faudra-t-il organiser les passations de pouvoirs avec le nouveau gouvernement nationaliste ? L’idée de devoir serrer la main des ministres RN fait tressaillir les sortants. «Respecter le choix des Français c’est laisser le pouvoir, pas de devoir tendre la main. Ça m’arracherait la gueule de devoir le faire», a laissé entendre Bruno Le Maire autour de lui. Le patron de Bercy n’exclut pas de partir en boudant la cérémonie.

● Les «cloportes» et ceux qui ne le sont pas

La sortie de Bruno Le Maire sur les «cloportes» qui entourent Emmanuel Macron a fait l’effet d’une bombe à l’Élysée. Déjà affaiblis par la présentation narcissique de la dissolution – une prétendue «cellule» a cru bon de s’en attribuer publiquement les mérites – les proches collaborateurs du chef de l’État se sont tous interrogés sur l’arrière-pensée du ministre de l’Économie. Certains se sont sentis directement visés, comme Bruno Roger-Petit. D’autres se sont montrés franchement étonnés, comme Alexis Kohler. Et quelques rares, comme Clément Léonarduzzi, ont eu la bonne surprise d’être dédouanés, par un coup de fil personnel du numéro deux du gouvernement sortant.

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