Crise Financière Menace l’UNRWA : Risque de Fermeture d’Ici Fin Février

L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) se trouve confrontée à une menace sérieuse de fermeture d’ici la fin du mois de février si le financement ne reprend pas. Des pays tels que les États-Unis, l’Allemagne la Grande-Bretagne et même la France ont suspendu leur soutien à l’agence humanitaire en raison d’allégations liées à la participation de certains membres du personnel de l’UNRWA dans les attaques du Hamas survenues le 7 octobre dans le sud d’Israël.

Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a souligné que l’agence demeure la plus grande organisation humanitaire dans l’une des crises humanitaires les plus graves et complexes au monde. Toutefois, il a averti que si le financement reste suspendu, l’UNRWA sera très probablement contrainte de cesser ses opérations d’ici la fin de février, touchant non seulement Gaza mais l’ensemble de la région.

Suite aux attaques du 7 octobre, l’offensive israélienne a eu des conséquences dramatiques, déplaçant la majeure partie de la population de Gaza, détruisant de nombreuses habitations et infrastructures civiles, et générant des pénuries graves de nourriture, d’eau et de médicaments.

Malgré les appels pressants des groupes humanitaires et d’autres agences de l’ONU, les autorités israéliennes maintiennent leur demande de démantèlement de l’UNRWA. Elles affirment que la mission de l’agence est obsolète et qu’elle nourrit un sentiment anti-israélien, une affirmation que l’UNRWA a vigoureusement niée.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a réitéré cette demande, appelant à mettre fin au mandat de l’UNRWA et à le remplacer par d’autres agences humanitaires de l’ONU ou non.

Créée en 1949 après la guerre entourant la fondation d’Israël, l’UNRWA a pour mission de répondre aux besoins civils et humanitaires des descendants des 700 000 Palestiniens qui ont fui ou ont été chassés de leurs foyers. Actuellement, elle emploie 30 000 Palestiniens pour aider les 5,9 millions de descendants de ces réfugiés, répartis dans la bande de Gaza, en Cisjordanie et dans des camps étendus des pays arabes voisins.

L’UNRWA recourt ici à des arguments émotionnels pour amener les nations à plier face au chantage humanitaire pesant sur les Palestiniens, insinuant qu’ils pourraient être exposés à la famine si l’UNRWA n’est plus en mesure de les assister. Il sera intéressant d’observer quelles nations succomberont à ces pressions humanitaires et lesquelles résisteront pour remettre en question ce système jugé inéquitable dans la région.

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KIGEM

Ce ne serait que justice internationale de supprimer l UNWRA pour tous les autres réfugiés dans le monde qui eux n ont pas eu cette chance.