l’Iran dit préparer des frappes contre les ambassades israéliennes
Israël frappe l’Iran en Syrie: une escalade mesurée des tensions
L’élimination récente d’un haut gradé iranien en Syrie par Israël marque une nouvelle étape dans le conflit couvant entre les deux pays. Mohammad Reza Zahedi, responsable des opérations du corps d’élite al-Qods en Syrie et au Liban, a été tué dans une frappe aérienne attribuée à l’État hébreu.
Selon les experts, cet assassinat ciblé vise à contrecarrer les activités déstabilisatrices de Téhéran dans la région. Zahedi supervisait notamment l’acheminement d’armes vers le Hezbollah libanais, bras armé de l’Iran menaçant la sécurité d’Israël.
Cet acte représente un coup dur porté au régime des mollahs, qui perd l’un de ses principaux stratèges opérationnels. Toutefois, une riposte directe contre Israël ou son allié américain semble pour l’heure peu probable.
« L’Iran reste mesuré dans sa réaction, explique Hezi Simantov, spécialiste des questions arabes. Il préfère des actions indirectes comme frapper les intérêts israéliens à l’étranger, ou activer ses milices alliées comme les Houthis au Yémen. »
En effet, Téhéran cherche à préserver une escalade contrôlée. Un affrontement ouvert avec les États-Unis n’est pas dans son intérêt stratégique actuel, même si cette position pourrait évoluer.
Pour Israël, cette opération témoigne de sa détermination à combattre la menace iranienne par tous les moyens, y compris les frappes ciblées au cœur des sanctuaires ennemis. Une politique de fermeté qui risque d’entretenir un cycle de violences régionales.
Cette frappe d’une rare intensité intervient alors que les tensions entre Israël et l’Iran ne cessent de s’accroître en Syrie, théâtre des ambitions hégémoniques de Téhéran. Elle constitue un coup rude porté aux relais opérationnels de l’influence iranienne dans la région.
D’autres analystes prédisent cependant une réponse musclée visant les intérêts israéliens, qui pourrait entraîner un lourd cycle de violences régionales. « Le sang des martyrs ne sera pas versé en vain, la résistance répliquera avec force » martèlent déjà des voix radicales.
Au-delà du choc des armes, cet épisode illustre la complexité des rapports de force mouvants au Moyen-Orient. S’il fragilise à court terme la posture iranienne en Syrie, il pourrait aussi réveiller les velléités les plus belliqueuses du régime des mollahs pour asseoir son leadership contesté.
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