La plus grande mystification de L’Europe sur le coran est en cours. On nous parle de l’influence d’un livre qui n’a été édité la première fois qu’en 1537 par des Vénitiens en très faible quantité. Il a fallu attendre le XVIIIe siècle en Orient, où des imprimeries sont installées à l’initiative de communautés juives et chrétiennes, au Liban et en Syrie, dans des proportions encore modestes.
L’Islam, dès ses origines, est une civilisation de l’écrit. Elle utilise le papier de manière intensive et connaît la xylographie (technique d’impression sur bois) depuis le Xe siècle. Pourtant, l’imprimerie à caractères mobiles ‒ développée en Allemagne par Gutenberg en 1454 ‒ ne concurrence la production de livres manuscrits dans le monde musulman qu’à partir du milieu du XIXe siècle. Comment expliquer ce paradoxe ?
Les premières impressions en caractères arabes, réalisées en Europe au début du XVIe siècle, sont des ouvrages chrétiens : le plus ancien est un livre de prières melkite, édité en Italie en 1514. L’Église catholique souhaite ainsi renforcer ses liens avec les communautés chrétiennes d’Orient. Le premier Coran imprimé est l’œuvre de Vénitiens, en 1537.
En Orient, au XVIIIe siècle, des imprimeries sont installées à l’initiative de communautés juives et chrétiennes, au Liban et en Syrie, dans des proportions encore modestes. La première typographie faite par et pour des musulmans est réalisée à Istanbul, en 1728 : il s’agit d’un dictionnaire arabe turc, tiré à plus de 800 exemplaires. Le sultan Ahmet III autorise en effet l’impression d’ouvrages non religieux par des musulmans. Il faut attendre le XIXe siècle et la Nahda (« Renaissance arabe ») pour voir se développer réellement la typographie, au Caire et à Beyrouth. Ces deux villes sont alors à l’origine d’un développement spectaculaire des éditions imprimées et des journaux dans le monde arabe.
Dire donc que le coran a joué un rôle important est une imposture, dans la mesure où il y avait très peu de copies. La typographie arabe, où les lettres sont liées entre elles, est différente des autres langues où les lettres sont indépendantes les unes des autres et se prêtent au procédé d’impression développée en Allemagne par Gutenberg en 1454.
Pour une raison technique pure, cette pseudoinfluence du Coran est le résultat de la pression des frères musulmans relayée par la gauche en Europe d’où l’actuelle mystification.
L’eurodéputé RN Fabrice Leggeri dénonce le projet d’un «Coran européen» financé par l’UE.
L’ancien directeur exécutif de Frontex dénonce un programme subventionné à hauteur de 9,8 millions d’euros par l’UE, qui vise à étudier la place du Coran au sein de l’histoire intellectuelle européenne.
Il dénonce «des travaux liés à l’idéologie des Frères musulmans ». Fabrice Leggeri, député européen du Rassemblement national (RN), a fustigé ce lundi sur X le financement d’un projet intitulé «Coran européen» par l’organisme de recherche de la Commission européenne, chargé de retracer l’histoire du livre saint de l’islam sur le Vieux Continent. Relayant un article du JDD, l’ancien directeur exécutif de Frontex a adressé un courrier à la Commission, dans lequel il pointe «les dérives idéologiques contraires aux valeurs de l’Union».
«Coran européen» ? L’étonnante expression figure expressément dans l’intitulé du programme de recherche «Le Coran européen : l’étude du Texte sacré de l’islam à travers la culture et la religion européenne» (en abrégé «The EuQu»). Lancé en 2019, ce projet mené sur six ans est «construit sur la conviction que le Coran a joué un rôle important dans la formation de la diversité et de l’identité religieuses européennes médiévales et modernes et continue de le faire», comme l’on peut le lire sur son site officiel.
Ce travail de longue haleine est dirigé par quatre chercheurs et leurs universités affiliées, le Centre de Sciences humaines et sociales de Madrid, les universités de Nantes, de Copenhague et de Naples. Une trentaine d’universitaires venus de nombreux établissements européens y apportent également leur contribution. Prévu jusqu’à mars 2026, le programme est financé par une bourse «synergy Grant», une aide européenne aux chercheurs travaillant en groupe et porteurs d’un projet dont «le seul critère d’attribution est l’excellence scientifique, qui prend le sens supplémentaire d’un effet synergique intrinsèque exceptionnel», comme on peut le lire sur le site du Conseil de la recherche européenne (ECR).
«The EuQu» a été financé à hauteur de 9,8 millions d’euros. Ce montant atteint presque la somme maximale des subventions accordées par les bourses Synergie, dont le plafond est fixé à 10 millions d’euros. «C’est un montant considérable pour ce type de programme», affirme au Figaro Fabrice Leggeri. «En général, la plupart des subventions atteignent un chiffre bien inférieur».
«L’étude du Coran dans l’histoire intellectuelle européenne»
Ce projet se veut être une «étude du Coran et de son ancrage dans l’histoire intellectuelle, religieuse et culturelle de l’Europe entre le XIIe et le XIXe siècle», comme l’on peut le lire sur la plaquette de présentation, téléchargeable en français, en anglais et en arabe. «Le Coran est utilisé sans cesse en Europe depuis le XIIe siècle», résume pour Le Figaro John Tolan, professeur d’Histoire à l’université de Nantes, un des quatre chercheurs porteurs du projet. En somme, il s’agit de montrer la relation particulière des intellectuels religieux et laïcs européens au livre saint de l’islam, en vue de replacer «l’étude du Coran au cœur de l’histoire intellectuelle européenne».
En aval, les recherches aboutissent à une large diffusion des travaux au public. Les universités partenaires proposent de nombreux colloques et séminaires, des municipalités accueillent des expositions, des villes européennes à l’instar de Nantes, d’Amsterdam ou de Vienne, ou appartenant au monde arabo-musulman, comme Tunis, qui reçoit une exposition depuis le 14 février dernier. La sortie fin avril d’une BD documentaire, intitulée «Safar» (ou «voyageur» en arabe) et écrite pour l’occasion, révèle un important volet pédagogique donné à ce projet.
«Réécriture de l’histoire de l’Europe»
Mais, pour Fabrice Leggeri, le programme promeut «une réécriture de l’histoire religieuse et culturelle de l’Europe, car il tend à démontrer qu’entre 1150 et 1850, l’Europe s’est toujours développée avec l’Islam», précise-t-il au Figaro. «Faire croire que l’islam a de tout temps eu une importance considérable en Europe, c’est une falsification de l’histoire financée par de l’argent public», argue-t-il. En cause également selon lui, la proximité du programme ou de certains chercheurs avec l’islam politique, à l’instar de Naima Afif, universitaire à Copenhague et auteur d’une biographie d’Hassan el-Banna, fondateur des Frères Musulmans. Dans son courrier, l’eurodéputé interroge la Commission sur «les critères scientifiques et déontologiques ayant permis son financement» et demande la mise en œuvre de «procédures de contrôle, d’évaluation et de suspension» d’un tel projet qui, «sous couvert de la rectitude affichée des sciences humaines, veut nous faire oublier ce que nous sommes, comme le wokisme».
Le porte-parole RN au Parlement dénonce «une grande naïveté de la Commission» vis-à-vis de «l’offensive à bas bruit» des Frères musulmans. En septembre dernier, l’UE avait intégré l’université turque de Gaziantep à son programme Erasmus, une décision qui avait suscité la polémique du fait de propos complaisants avec le Hamas tenus par son directeur. En 2021, l’UE avait lancé une campagne nommée «la liberté est dans le hijab» .
JForum.Fr et le Figaro
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