Les repas célèbres du Shabbat

Les juifs marocains tiennent à célébrer les rituels du Shabbat et à les transmettre à leurs enfants et petits-enfants.

Ainsi, la communauté juive résidant au Maroc s’active pour préparer de nombreux plats pour cette occasion spéciale et pour les partager avec leurs voisins et amis, même les Musulmans parmi eux, surtout que la plupart de ces plats font partie intégrante de la culture culinaire marocaine.

Le plat traditionnel “Skhina” connu également sous le nom de “”, est parmi ces plats que l’on prépare le vendredi soir sur un feu très doux pour qu’il soit prêt pour le Shabbat sacré, jour durant lequel les Juifs n’ont pas le droit d’allumer le feu.

 

La “kefta au céleri” ainsi que la “kefta aux sardines” sont également des plats préparés pour Shabbat par la communauté juive qui tient à ce que le poulet et le poisson soient fortement présents dans la nourriture de cette journée spéciale, en plus de la viande, qui revêt un caractère sacré pour eux.

Le pain, ou “Rkaka”, doit être préparé d’une manière dissemblable à celle de tous les jours de la semaine. Et afin qu’il puisse être remarquable, on le prépare en chantant.

La vermicelle au poulet est également présente sur les tables juives marocains lors du Shabbat, bien que sa préparation varie d’une région à l’autre. On prépare aussi à cette occasion d’autres recettes telles que la “mofletta”, la “Harcha”, le « Baghrir », les beignets, “” et “Taktouka” .

Avant de commencer à manger, ces plats sont bénis avec un verre de vin par lequel les repas sont ouverts, et ce après avoir rendu grâce à Dieu.

Shabbat est considéré comme l’une des occasions religieuses les plus importantes que les Juifs célèbrent, comme ils le font pour Pâques, , Yom Kippour ou .

Shabbat signifie en langue hébraïque le samedi Saint. Il s’agit d’une journée au cours de laquelle on se repose, on s’abstient d’allumer le feu ou de faire fonctionner les appareils électroniques, et on se concentre sur les rites religieux. Les Juifs n’enterrent pas leurs morts durant Sabbat.

www.moroccojewishtimes.com

 

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maujo

Dans mon enfance, je me souviens que ma mère ou ma grand mère, tous les vendredi déposaient la marmite de Tafina dans le four du boulanger du village et nous allions la rechercher le samedi vers midi,
Tout les ingrédients étaient confis, un vrai régal et naturellement des calories à la pelle.
Aujourd’hui refaire le même plat, n’a plus la même saveur mais je serai partant pour une tafina du shabat.

Bonaparte

( suite)

…… »Surtout quand vous avez une mère qui ne cesse de vous dire :
 » Mange mon fils  » .

Bonaparte

Je me demande comment font certains juifs pour rester minces et sveltes .

Il y a un mystère .

Asher Cohen

La Dafina se dit Tafina dans l’Ouest Algérien, le dalet initial devient un tav, probablement comme en Araméen que les Juifs Séfarades ont clairement conservé depuis l’Antiquité. C’est le plat présenté sur la photographie avec oeuf, pois chiches, pommes de terre, viande, etc.Je pense qu’il a donné la feijoada des portugais, puis des brésiliens, ainsi que probablement le cassoulet de l’Occitanie, et a été ramené d’Espagne en Afn. Le « pain Juif » est de rigueur pour shabbat car non contaminé par des goyim, et cuit dans un four à pain collectif pour les Juifs. Le vermicelle au poulet vient peut-être de Livourne. L’harcha correspond à de l’onion mijoté, les beignets sont enrobés de sucre ou de miel, le sucre est arrivé des Caraïbes et d’Amérique Latine en Afn bien avant l’Europe.Pour la chatchouka on a le « Cananean shift »: le Tav de l’Araméen devient le chin hébreu. C’est la « salade Juive » à base de tomates et poivrons, probablement ramenée d’Espagne après 1391. A noter que les arabes, ni les Berbères, n’ont aucun de ces plats, ni même des ingrédients.