Les responsables des services de renseignements israéliens sont furieux contre les révélations de Trump à la Russie.
On rapporte que les services de renseignements d’Israël ont crié très violemment contre leurs homologues américains, à la suite de la mise en danger d’un agent, par Trump, lors de l’un des accès qu’il a offert au Ministre des Affaires étrangères russe d’un complot de Daesh.
Les responsables israéliens des renseignements ont hurlé contre leurs homologues américains lors de rencontres concernant les reportages d’information exposant que le Président américain Donald Trump ait dévoilé des renseignements hautement classifiésà la Russie, en risquant de compromettre une source importante des renseignements sur l’Etat Islamique et l’Iran, affirme le site Foreign Policy citant un responsable américain de la Défense, qui s’est exprimé sur cette douloureuse question.
Israël, selon ce responsable de la défense, ne s’attendait pas du tout à ce que Trump mette en danger « l’une de nos sources les plus sensibles et de la plus haute valeur ».
« Pour eux (les services israéliens) c’est une situation horrible », déclare le responsable de l’armée américaine à foreign Policy. « Leur première question était : « Que se passe t-il? Mais qu’est-ce que c’est ? »
Lors d’une réunion avec le Ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Lavrov, le 10 mai, Trump aurait divulgué des informations confidentielles concernant un complot de Daesh qu’on a plus tard révélé être fournit par Israël.
Les agences de presse américaines, qui ont attribué cette information à un agent sous couverture en Syrie, ont affirmé qu’il était en train d’alerter du fait que Daesh avait progressé sur la fabrication de bombes spécialisées qui puissent être totalement dissimulées et indétectables au moment de leur transport à l’intérieur d’ordinateurs portables, ce qui pourrait expliquer les récentes interdictions américaines contre les portables en cabine sur les vols en provenance des aéroports du Moyen-orient
Le responsable de la Défense au Pentagone a expliqué que, pour Israël, « Daesh n’est pas une préoccupation aussi importante que cela. Nous avons là un partenaire qui nous a fait une faveur. Ils se sont détournés de leurs axes prioritaires pour nous soutenir dans une campagne contre Daesh, qui n’est pas encore vitale pour eux ».
Les Israéliens ont donc été d’autant plus en colère du fait que l’administration Trump ne soit pas capable de traiter cette question avec eux dans les 48 heures qui ont suivi l’éclatement au grand jour de cette affaire, selon le responsable du Pentagone.
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Le fameux renseignement que D. Trump aurait (à tort ou à raison) communiqué aux Russes serait resté secret, si le monde politique washingtonien et la presse démocrate ne l’avaient pas inconsidérément diffusé ! Là est la fuite…
Rien ne dit que les confidences de Trump à Lavrov seraient rapportées par celui-ci aux Iraniens. Lavrov est un diplomate chevronné, impliqué dans l’anti-terrorisme, pas un bavard trahissant nécessairement ses alliés.
Si les Iraniens et le Hezbollah sont désormais au courant, c’est non par Trump et les Russes, mais par les anti-Trump… CQFD.
A partir du moment où s’est su, s’est sorti et qu’on a des confirmations entre les lignes, ne serait-ce que par les démentis de Trump lui-même, la question consiste à confirmer ce que les renseignements israéliens savaient (être à risque) depuis le dé »but de sa présidence et qu’un jour où l’autre il accoucherait. On a rédigé ici même plusieurs articles, dès novembre dernier, montrant des précautions ou suspicions à ce sujet. Les Russes sont, au contraire, des experts dans l’art de faire faire des révélations à l’insu de leur plein gré à des gens hauts placés, méthode ex-KGB. Être dans l’angélisme à propos de la confiance à placer en Lavrov c’est, outre de l’incitation au Bisounourisme chevronné, être amnésique de plus de 70 ans de tradition (sans remonter à la Gépéou, aux Sages de Sion et autres inventions russes).
Il me semble que Trump n’est qu’une baudruche qui vient juste de s’en apercevoir. Il est maintenant entre les mains du complexe militaro-industriel et des pro saoudiens. La vente record d’armement à L’Arabie saoudite le montre. C’est une erreur diplomatique grave qui aura des répercussions. L’Iran est beaucoup plus prometteur à tous les points de vue, même s’il faut lutter à tout prix contre le Hezbollah et contenir les visées expansionnistes de ce pays. Un pays qui a une histoire plus que millénaire, une population jeune, éduquée, qui veut sortir de la gangue des mollahs et réussira tôt ou tard et probablement plus tôt que certains ne l’imaginent ,est un meilleur partenaire pour l’avenir qu’un pays gouverné par des satrapes séniles, une population faible et mal éduquée, une jeunesse qui reste très obscurantiste et un pays qui continue à financer Al Qaeda et daesch en privé en tout cas.
1- Vous mettez la charrue avant les boeufs, en présupposant un régime sécularisé en Iran, qui, s’il a une chance de survenir dans une ou deux générations, ne peut aujourd’hui n’en passer que par une explosion d’émeutes sanglantes
2- C’est moins autour de l’acquisition de nouveaux armements militaires que de l’incitation à la propagation du Wahhabisme, Salafisme et assimilés que devrait se situer le combat contre l’influence rétrograde de l’Arabie Saoudite (voir l’aventure extraordinaire des Madrassas sous les Talibans dans les premières années « anticommunistes » contre l’Union Soviétique. Les Saoudiens ont « inventé » des centres de déradicalisation, et il semble globalement que ça ne fonctionne pas.
3- Les historiens et stratèges devraient se pencher sur l’influence négative réciproque dans la rivalité entre la révolution islamique iranienne(1979) et l’extension du Wahhabisme taliban, en provenance d’Arabie Saoudite, en Afghanistan, puis en Algérie du temps du FIS, puis dans les banlieues européennes, en Suisse, au Londonistan (qui hébergeaient Al Qaïda) etc.
3- Beaucoup disent que cette vente d’armes à l’Arabie Saoudite « pourrait être aidant pour Israël en étant dissuasif pour l’Iran ». Un article qui vaut ce qu’il vaut mais recoupe plusieurs points de vue de bonne facture, dont anciens chefs des renseignements militaires de Tsahal : http://www.timesofisrael.com/how-can-it-hurt-why-israel-says-its-not-worried-by-trumps-huge-saudi-arms-deal/
3- Il y a aussi des éléments de modernisation en Arabie Saoudite, autour des « technocrates », jeunes, branchés High Tech, intéressés par ce qui se passe dans le monde et en Israël pour la région, autour du Jeune prince héritier et actuel Ministre de la Défense, Muhammad bin Salman, qui doit être un tout juste plus que trentenaire et qui est tout sauf un esprit sclérosé type ancien régime. C’est d’ailleurs lui qui dirige en sous-main le pays, pendant que son vieux père à demi-sénile fait essentiellement de la figuration… L’avenir dira si là aussi cela peut bouger, en combien de temps, sans doute pas selon notre point de vue trop bref.
Le souci, ce sont souvent les intermédiaires type Qatar. Les Emirats Arabes Unis, en soi, sont une petite « Sparte » prête à affronter des titans comme l’Iran, le cas échéant : Mer Rouge : expansion de l’armée émiratie aguerrie©. Il faut rester alerte et vigilant, ne pas reproduire de vieux schémas en les pensant immuables. Ensuite, en Orient, il y a toujours loin de la coupe aux lèvres. Tout peut changer du jour au lendemain, les mêmes schémas ne plus être prédominants.
Ici Trump ne fait que remettre les pendules et les alliances à l’heure après les années destructrices du Pantin de Soros, Obama : lui a tout parié sur l’Iran et créé un véritable chaos à l’heure d’aujourd’hui, l’expansion panchiite s’étendant sur ltoute la région et sur les Sunnites, via les Talibans, le Hamas, le Hezbollah, les milice irakiennes chiites et d’autres succursales iraniennes.