Les prénoms les plus prisés en Israël en 2024
Comme chaque année, l’Office de la population et de l’immigration d’Israël a dévoilé les prénoms les plus attribués aux nouveau-nés en 2024, reflétant les tendances et les particularités culturelles de la société israélienne. Cette liste, très attendue, illustre la diversité des influences culturelles et religieuses dans le pays.
Les prénoms les plus populaires chez les garçons
En tête du classement, le prénom Mahomet reste indétrônable, un choix privilégié parmi les familles arabes israéliennes. Cette année, 1 740 garçons ont été ainsi nommés. En deuxième position, Yosef, prénom à forte résonance biblique, a été donné à 1 201 enfants. Le prénom Adam, universel et intemporel, se hisse à la troisième place avec 1 196 occurrences.
Dans le secteur juif, Ariel domine le palmarès masculin avec 1 013 nouveau-nés portant ce prénom, suivi de David (990 enfants) et Levi (944 enfants). Ces prénoms, imprégnés de significations religieuses et historiques, continuent de séduire les parents. D’autres prénoms comme Rafael, Uri, Eitan et Yehuda figurent également dans le top dix, confirmant une préférence pour des noms à consonance biblique et hébraïque.
Les prénoms favoris pour les filles
Chez les filles, Avigail conserve sa place de leader avec 1 137 bébés ainsi nommées. Ce prénom, à la fois biblique et élégant, a conquis le cœur de nombreux parents. Tamar, autre prénom biblique, arrive en deuxième position avec 833 petites filles, suivi de Yael (714 enfants), un nom porté par l’une des héroïnes de la Bible.
Le top dix féminin inclut aussi Sarah, Leah, Adele et Ella, des prénoms qui allient tradition et modernité. Ces noms reflètent une certaine harmonie entre des valeurs ancestrales et des tendances contemporaines.
Un miroir de la diversité israélienne
Cette répartition des prénoms illustre la richesse culturelle d’Israël, où coexistent des traditions variées. Les prénoms juifs, tels qu’Ariel et Avigail, mettent en avant un lien fort avec les textes bibliques et les figures emblématiques de l’histoire juive.
Ces tendances, révélées chaque année, permettent non seulement de mesurer l’évolution des préférences parentales, mais aussi de comprendre comment les identités religieuses et culturelles continuent de façonner la société israélienne. 2024 n’a pas fait exception, confirmant que le choix d’un prénom reste un acte chargé de sens et de symbolisme.
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