Le mystère persiste autour de la disparition d’un garde de Tsahal : des documents retrouvés à Gaza suscitent des questions
La tragique disparition de Roni Eshel, une soldate de Tsahal tombé au front le 7 octobre à l’avant-poste de Nahal Oz, prend une tournure mystérieuse avec la découverte de ses documents personnels à Gaza. Son père, Eyal Eshel, exprime son désarroi face à l’absence d’informations claires sur les circonstances entourant la mort de son fils.
Lors d’une récente interview avec Kalman Liebskind et Asaf Lieberman sur Kan Reshet Bet, Eyal a partagé ses préoccupations quant au manque de transparence entourant l’enquête sur la disparition de Roni : « Une enquête n’a pas encore été menée, il n’y a que des conclusions préliminaires. La semaine dernière, les documents personnels de Roni ont été retrouvés dans une maison à Gaza. C’est un choc constant. Peut-être qu’elle est en vie ? Je ne sais pas ce que nous avons enterré ; ils ne m’ont pas laissé ouvrir le cercueil. »
Eyal a révélé avoir sollicité une rencontre avec la personne ayant récupéré un disque trouvé dans l’une des chaussures de Roni, mais jusqu’à présent, aucune réponse n’a été obtenue. Il a exprimé son désarroi face à la manière dont les documents ont été remis à la famille : « Un après-midi de la semaine dernière, nous avons reçu un appel des forces de sécurité. Quelques heures plus tard, ils sont arrivés chez nous et nous ont remis son permis de conduire et sa carte d’identité avec l’appendice dans un étui en plastique, comme celui de l’Autorité de la Population. J’ai demandé à envoyer les documents à un laboratoire, mais ils n’ont rien fait. Le processus d’enquête n’a pas été réalise avec professionnalisme.
Le père de Roni s’interroge sur le fait que le portefeuille avec toutes les cartes, y compris la carte de crédit, a été retrouvé intact et sans aucune activité suspecte. Il évoque des doutes quant à la possibilité que Roni soit en vie, ajoutant : « En fin de compte, nous sommes tous les trois pères. Quelque part, nous avons une certaine intuition à propos de choses comme celle-ci. J’ai toutes sortes de pensées, car d’une part, le grand rabbin a dit que d’un point de vue halakhique, nous pouvons faire des Shiva (jours de deuil) , après avoir réalisé les funérailles – mais ils ne m’ont pas laissé ouvrir le cercueil et lui dire au revoir, donc je ne sais pas exactement ce qui nous avons enterré. »
Cette révélation soulève de nouvelles questions sur la disparition de Roni Eshel et met en lumière le besoin d’une enquête approfondie pour apporter des réponses à sa famille, confrontée à une situation douloureuse et pleine d’incertitudes.
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