Les dirigeants palestiniens ont déploré samedi la mort du « Comandante » Fidel Castro, ardent défenseur de la cause palestinienne et proche de l’ancien leader de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat.
Le groupe terroriste du Front populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP) a publié un communiqué faisant l’éloge de l’ancien président cubain qui a soutenu « les peuples opprimés du monde dans leur confrontation avec l’impérialisme, le sionisme, le racisme et le capitalisme ».
« Le sionisme a été une arme essentielle de l’oppression raciste, et a été reconnu comme tel par Fidel Castro et le peuple cubain », poursuit le communiqué.
Le Conseil national palestinien, l’Union démocratique palestinienne et le Front Démocratique pour la Libération de la Palestine ont également publié des déclarations après l’annonce du décès de Castro, qui a souvent critiqué la politique d’Israël vis-à-vis des Palestiniens.
Mahmoud Abbas a de son côté présenté ses « sincères condoléances » au frère de Fidel, Raul Castro.
Il a salué la mémoire d’un homme qui a dédié sa vie « à la défense de sa terre et de son peuple » et a remercié le leader cubain pour son soutien à la cause palestinienne.
Après la Guerre de Kippour en 1973, Castro a unilatéralement coupé ses relations diplomatiques avec Israël et renforcé ses liens avec les pays arabes membres du Mouvement des non-alignés.
En 2014, il a accusé Israël d’avoir commis un « Holocauste palestinien à Gaza », et décrit l’opération militaire israélienne contre le Hamas de « nouvelle forme répugnante du fascisme. »
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