Les mystères français

Il est toujours instructif de percevoir sa propre société et ses propres problèmes à travers les yeux d’un étranger qui, par définition, trouve étrange ce qui nous paraît aller de soi. Mais il est également vrai que nous sommes parfois quelque peu mal à l’aise avec des analyses inévitablement orientées par l’ethos et l’expérience du chercheur venu d’ailleurs. S’agissant des travaux des historiens américains sur l’histoire et la condition des juifs français, nous avons souvent le sentiment qu’ils comprennent difficilement une histoire très différente de la leur. Ils sont, dans leur grande majorité, les descendants du monde yiddishophone de l’Europe de l’Est et la forme française du destin juif ne leur est pas familière[1]. Ils ont tendance à la juger avec sévérité. Les juifs des États-Unis, ayant peu agi au moment où se déroulait la shoah, redoublent parfois dans la dénonciation rétrospective des illusions des juifs français, qui se pensaient avant tout comme des « israélites », pour reprendre le terme de l’époque, d’abord et profondément des citoyens français assimilés et patriotes.

 

L’ouvrage informé et bienveillant de Stephen Philip Kramer, soucieux de comprendre et d’être équilibré, rompt avec ce ton souvent critique et parfois condescendant de la littérature nord-américaine.

Il part justement de ce qu’il considère comme un paradoxe. Les Français ont été les premiers à accorder la pleine citoyenneté aux juifs en 1791 et pourtant l’antisémitisme a été un mouvement puissant et constant, et d’évoquer, évidemment, l’affaire Dreyfus et la participation du gouvernement vichyssois à la déportation des juifs. Il faut noter que, sur ce dernier point, c’est un chercheur américain, non juif, qui démontra que le gouvernement du maréchal était intervenu avant toute demande de l‘occupant allemand. La publication de Vichy et les juifs par Robert Paxton en 1972 fut un coup de tonnerre et une étape essentielle de l’historiographie de la Deuxième Guerre mondiale. Un historien français à l’époque aurait-il eu le même courage ? Il est parfois bon d’être étranger pour renouveler l’histoire nationale.

La conjugaison entre l’Émancipation précoce et la constance de l’antisémitisme constitue-t-elle vraiment un paradoxe ? Est-ce si mystérieux ? L’accès à la citoyenneté en 1791 s’inscrivait dans le puissant mouvement révolutionnaire en fonction duquel on proclamait la vocation universelle de la citoyenneté, étendue jusqu’aux protestants, aux comédiens, aux bourreaux et aux juifs. Kramer d’ailleurs le remarque, la disposition fut prise au nom de valeurs universelles et non en raison de la judéophilie des révolutionnaires ; ce n’était pas une reconnaissance du fait juif qui, depuis des siècles, était ignoré et dévalorisé. C’était la conséquence, qui pouvait paraître extrême étant donnée la représentation qu’on avait des juifs, du projet de la modernité politique. Mais la société avait été pétrie par l’enseignement et la force politique d’une Eglise catholique étroitement liée au pouvoir royal – un roi, une loi une foi. Les représentations que les révolutionnaires se faisaient des juifs et les préjugés à leur égard étaient le produit du monde chrétien pendant les siècles de concurrence, puis de persécutions. Elles ne pouvaient disparaître dans la population sous l’effet de cette décision politique, prise au milieu d’immenses décisions dont les conséquences paraissaient sans limites. Aussi bien le mouvement antisémite de la fin du XIXe siècle qui culmina avec l’affaire Dreyfus que le statut des juifs adopté dès octobre 1940 par le gouvernement du maréchal Pétain, encore une fois avant même l’intervention de l’occupant nazi, étaient l’une des dimensions du conflit entre les deux France qui a déchiré le pays depuis la Révolution de 1789 et qui ne s’est vraiment achevé, selon François Furet, qu’avec la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Le sort des juifs était directement lié à celui du nouveau régime de légitimité – celui de la modernité politique symbolisée par la République – contre la légitimité traditionnelle héritée des siècles monarchiques.

La seconde idée force de l’auteur est le parallélisme entre l’évolution comparable des « communautés juives » dans le passé et des « communautés musulmanes » aujourd’hui, selon le vocabulaire des sociologues américains spécialistes des relations interethniques. La différence des histoires et des conditions historiques de leur présence dans la société française ne lui échappe pas mais, tout en soulignant justement, et à plusieurs reprises, le poids de la colonisation dans les relations avec la population musulmane, l’auteur reste dépendant des chercheurs français en avançant comme allant de soi que l’islamophobie a succédé à l’antisémitisme (p. 131) et que la société française cède à une version qui devient plus brutale de la laïcité (increasingly hard version of secularism, p. 9, voir aussi p. 224), et en dénonçant les quelques exemples d’excès des « laïcards », devenus « obscurantistes » (p. 225), sans les analyser d’un point de vue politique. En bon Américain attaché à la totale liberté d’expression, il est « choqué » par les propos d’un ministre socialiste qui ne souhaite pas voir les syndicalistes prêter serment sur le coran (p. 143).

Il est très juste de souligner le poids de la mémoire de la colonisation dans les relations entre les immigrés de tradition musulmane et la société française. L’auteur d’ailleurs ne néglige pas les conditions plus difficiles de l’intégration des musulmans, en particulier les conditions sociales, la situation géopolitique et les effets de l’islamisme sur ces relations. Il est toutefois regrettable qu’il ne tienne pas compte des enquêtes, même celles qui furent réalisées après les attentats de novembre 2015, qui montrent que la très large majorité des Français font la différence entre l’islam des populations stabilisées et en voie d’intégration et les courants minoritaires inspirés et manipulés par les islamistes. Il n’est pas exact qu’il existe une « common tendency by native French to equate Islam and Islamism » (p. 151). Sur quoi repose cette affirmation qui est contredite par les sondages ? En revanche, comme tous ses compatriotes, il reconnaît clairement l’antisémitisme d’un grand nombre de musulmans, en particulier parmi les plus jeunes et les plus religieux, qui se manifeste depuis le début de ce siècle.

L’islamophobie, concept adopté sans discussion, pose problème : on sait qu’il fait l’objet de débats entre les chercheurs français, sans compter les manipulations politiques. Aussi l’adoption de l’équivalence entre antisémitisme et homophobie soulève des réflexions critiques, même si Steven Kramer affirme dans sa conclusion que la peur de l’islam n’est pas seulement causée par l’islamophobie et qu’elle a des fondements objectifs (p. 233). Mais la « dignité » de tous les musulmans est-elle vraiment quotidiennement contestée (dignity assailed on a daily basis » (p. 216) ? C’est sans doute le cas des plus jeunes et des plus modestes, mais cela n’exclut pas l’intégration de la majorité des descendants de migrants.

Inspiré par le précédent juif, l’auteur plaide pour la fondation d’un consistoire musulman. Ce serait effectivement souhaitable, cela a été en tous cas l’avis de tous les ministres chargés du culte. Mais tous les efforts en ce sens entrepris par tous les ministres de l’Intérieur depuis Pierre Joxe jusqu’à Gérald Darmanin en passant par Nicolas Sarkozy ont échoué devant la nationalisation des différents islams présents sur le sol français et le rôle joué par les gouvernements extérieurs. Que faire ? On peut certes rejoindre l’auteur qui, dans sa conclusion, conseille que l’islam s’adapte à la laïcité et la laïcité à l’islam (p. 232), mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Il n’est jamais facile de répondre à la question : que faut-il faire ?

Malgré ces quelques réserves, rendons hommage à l’effort de compréhension de Steven Kramer. Sur un sujet difficile et chargé de passion, il ne dénonce pas, au nom des valeurs américaines, une histoire dont il reconnaît les difficultés et les ambiguïtés et de cela nous pouvons lui être reconnaissants.

Steven Philip Kramer, Jews, Muslims and the French Republic, Amherst, Cambria Press, 2022.

Dominique Schnapper  www.telos-eu.com
Directrice d’études à l’EHESS, membre honoraire du Conseil constitutionnel

 

[1] Lorsque des responsables d’organisations américaines sont venus en France dans la zone libre pour essayer de sauver des juifs, ils ont refusé des Français dont ils ne pensaient pas qu’ils étaient juifs puisqu’ils ne parlaient ni l’hébreu ni le yiddish.

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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madredios

Asher Cohen : Un vomis fécal en liberté.
Mais il a fumé quoi ce mec pour déblatérer sa rancœur à ce point nvers des juifs ?

Filouthai

@Asher Cohen : analyse un peu rapide. Ne vous arrêtez pas si tôt. Parlez des exactions des barbaresques en Méditerranée, de la mise en esclavage des populations européennes vendues sur les marchés d’Alger, de Tunis, de Tripoli et d’Istambul par les sultans musulmans.
Expliquez nous pourquoi ces musulmans maghrébins et africains si maltraités par les français sont venus et viennent en masse en France : masochisme, volonté de conquête…..
Entre autres choses …

Asher Cohen

@Filouthai
Merci pour votre attention à mon post. Je n’ai fait que répondre, et très brièvement, à 2 questions soulevées dans cet article : la laïcité, concept chrétien parfaitement invalide, et l’émancipation, jamais attribuée aux musulmans, sur tout le Maghreb, malgré le projet Blum-Violette de 1936. Vous noterez que Mme Schnapper, directrice d’études et membre du Conseil Constitutionnel, n’a toujours pas répondu.

Il y a eu certes 3 siècles de piraterie barbaresque, la Régence d’Alger étant en guerre perpétuelle contre des puissances européennes, telles l’Espagne ou la France. Les Juifs avaient des comptes à régler puisqu’ils nolisaient les navires de la course, mais restaient humanistes puisqu’ils faisaient libérer les captifs chrétiens en négociant leurs rançons. Je ne m’étends pas ici, parce qu’en 1815, les américains furent la première puissance à soumettre la Régence d’Alger, après celle de Tripoli, et à mettre fin à la piraterie en Méditerranée. À la suite de cette perte de ressources, toutes les chancelleries savaient que la Régence d’Alger allait s’effondrer. Curieusement en 1830, les anglais ont laissé la France prendre Alger, selon un plan élaboré en 1809, non pas pour mettre fin à la piraterie qui n’existait plus depuis 1815, mais pour piller, notamment le trésor de la Régence, avec lequel De Bourmont s’est offert une superbe propriété en Toscane.

Après l’indépendance de 1962, très peu d’Arabes sont entrés en France, surtout pour des raisons politiques. Mais quand en mai 1968, les ouvriers français n’ont plus voulu se faire exploiter dans l’industrie française, De Gaulle a fait entrer des travailleurs immigrés algériens pour les remplacer. Depuis, ils sont entrés de plus en plus facilement, surtout après la guerre civile algérienne, parce que les autorités publiques françaises le leur ont permis, ces autorités sont donc responsables de la situation actuelle.

Les musulmans fuient leur pays d’origine du fait de guerres, corruption, misère, etc.., et se réfugient en France, le pays qui les a massacrés pendant un siècle, plus pour survivre que par croyance qu’ils y auraient un avenir. Ils ne viennent pas pour s’assimiler à une société à fondements chrétiens. Au départ, ils ont le même masochisme que les Juifs, pétris de haine de soi juive et malgré les crimes vichystes subits, avaient en 1962. Ils se sentent piégés comme les Juifs auparavant. Ensuite, ils essaient de vivre face à une société chrétienne hostile, et comme ils ne peuvent pas s’assimiler, ils voient peut-être dans la lutte politique un moyen de s’affirmer.

Asher Cohen

De très nombreuses faussetés dans cet article de propagande ridicule. Je ne me borne qu’à quelques remarques.

D’abord, la laïcité n’a jamais été un concept juif car il n’est pas objectif, le mot hébreu iloni n’existe ni en hébreu biblique, ni en hébreu médiéval et classique. Ce concept invalide est une pure invention de la subjectivité chrétienne, pour continuer à maintenir son pouvoir chrétien sur des peuples ayant des modes de pensée, et donc de vie, différents. Tout peuple a par principe son système de pensée qui guide son choix de valeurs et donc sa vie. Ainsi, le Judaïsme n’est pas une simple religion nationale, mais la doctrine d’un peuple et d’une nation réelle. Le problème est que quand un pays cherche à dominer d’autres peuples, par la corruption et la perversité, comme la France ou la Russie par exemple, il ne peut pas y avoir de système de pensée commun et accepté par tous, qui guide le choix de valeurs, et ainsi les peuples soumis se font imposer une religion supranationale.

Maintenant la question de l’émancipation française. Aux 16ième, 17ième et 18ième siècles, les Hollandais puis les Anglais, ont parfaitement reconnu aux Juifs l’absolutisme de leurs Droits fondamentaux sans attaquer la Nation Juive. L’émancipation française démarrée en 1790 et non 1791, n’est qu’une autre technique chrétienne de prise de pouvoir sur les Juifs. C’est une forme d’antisémitisme consistant à nier aux Juifs leur qualité de Nation, avec bien-sûr l’antisionisme qui en découle. D’ailleurs Bonaparte en était parfaitement conscient puisqu’il a continué à attaquer la Nation Juive malgré l’émancipation. De plus cette émancipation a entraîné le développement réactionnaire de nombreux courants religieux juifs en Allemagne, courants poursuivis en Amérique avec les émigrations de Juifs d’Europe Centrale.

Pour simplifier, les populations musulmanes sont aussi déjà issues de peuples et de nations. Ils viennent en France pour survivre plutôt que vivre, et non pour s’assimiler à une société et une culture prétendument chrétienne qui n’est pas la leur. Ainsi, beaucoup conservent des doubles nationalités. Aussi, quand on leur demande l’assimilation à une fausse nation archi corrompue comme la France, ils se sentent piégés comme les Juifs. Bien sûr, à cela s’ajoute le poids de la mémoire de l’exploitation impérialiste coloniale qui a attaqué l’estime de soi des maghrébins pour de nombreuses générations, mais je ne m’étends pas ici.

Ratfucker

Votre analyse traduit la mentalité du Judaïsme rural du Maghreb, celui des rabbins opposés au décret Crémieux qui signifiait la fin de leur pouvoir religieux mais surtout politique et économique sur les fidèles pauvres et sous-éduqués. Vous ne semblez pas avoir un grande connaissance de la longue et acharnée lutte pour l’émancipation des Aschkenazes, ou des roublardises de la « nation portugaise » pour s’implanter dans le Sud Ouest en conservant l’identité juive sous couvert de fausse conversion – pour finalement s’assimiler à la nation française. Les Juifs français et d’Europe occidentale, à partir de leur accession à la citoyenneté, ont connu une ascension sociale foudroyante (30 généraux juifs dans l’armée française, 4 chefs de gouvernement, 1 chef d’état, des wagons de ministres, de parlementaires, de hauts magistrats, d’universitaires et de scientifiques de premier rang, de hauts fonctionnaires, d’industriels, dont les parents et grands parents étaient de modestes artisans et commerçants). Mais au prix de l’abandon d’un communautarisme dont vous gardez la nostalgie. Le choix a été fait à la quasi unanimité par le grand Sanhédrin. Impossible pour les Musulmans d’accéder à la même ascension sociale sans abandonner leur Charia de merde, véritable « Mein Kampf » au service d’une race/culture autoproclamée supérieure.

Asher Cohen

@Ratfucker
Il serait intéressant de savoir combien vous verse le parti politique qui vous commandite pour vendre, votre lamentable propagande, sur un site Juif.

Je vois que vous avez découvert que nos rabbanim ne voulaient pas de l’infâme Décret Crémieux, qui leur aurait pourtant assuré un salaire au moins jusqu’en 1905. Ils préféraient cracher dans la soupe et vivre sur des communautés que vous voyez si pauvres qu’elles ne fuyaient même pas l’Algérie. N’est-ce pas là une preuve que, comme la nationalité française en 1834, l’infâme Décret, et ainsi les devoirs attachés, ont été imposés aux youpins d’Algérie ? Comment ces Juifs allaient-ils vouloir de la France voleuse qui avait toujours refusé de payer sa dette du blé, et était venue pour piller l’Algérie ? Comment les agriculteurs youpins allaient-ils vouloir de la France qui jusqu’en 1962, avait limité la production vinicole juive, pour ne pas concurrencer les pauvres viticulteurs du Midi, et avait ainsi créé un ‘droit de planter de la vigne’ en Algérie ?

Les Juifs d’Algérie étaient sous éduqués avant 1830? Mais comment a fait en 1691, par exemple, le rav Saadia Chouraqui d’Ain Temouchent pour écrire le Mone Mispar, traité de Mathématiques en hébreu, pour la gestion du commerce et de la course, quand les français étaient encore dans les choux dans ce domaine ? Comment , en 1942, les chercheurs Juifs du Projet Manhattan, sont revenus à l’épistémologie du rav Saadia Gaon, datant d’un millénaire, quand les français étaient encore dans les choux ?

Quelle différence faisons-nous entre Ashkenazim et Séfardim quand à Amsterdam, au 17ième siècle, les Juifs Tudesques et Ostjuden étaient mélangés aux Séfardim dans les synagogues? L’émancipation des Ashkénazes ? C’est bien sûr l’auto-émancipation de Pinsker et tous les grands courants sionistes curieusement partis d’Europe de l’est.

Ensuite, les Juifs n’avaient pas à chercher d’ascension sociale dans des peuples de goyim, puisqu’ils vivaient dans des communautés fermées, ce qui leur a permis, dans l’Espagne médiévale par exemple, de monter bien plus haut intellectuellement que les goyim. D’ailleurs, l’ascension sociale des Juifs fut bien plus forte dans les pays anglo-saxons qu’en France, qui s’est distinguée par sa législation raciale.

Il est vrai que les Hispano-Portugais du Sud Ouest ont mendié et obtenu la citoyenneté française dès 1790, mais là encore cela ne concerne pas toute la grande Nation Hispano-Portugaise d’Oran, Alger, Livourne, Amsterdam et Londres. Vous cherchez à enfoncer une aiguille sur un point négatif irrelevant car la grande majorité des Hispano-Portugais n’a pas voulu de la France.

Le Sanhédrin honteux de Bonaparte fut imposé sous la pression de l’armée et de la police française qui a amené à Paris, par la force, les rabbanim de Livourne. Il ne peut pas être opposé aux Juifs d’Algérie puisqu’ils n’y ont pas participé.

J’ai toujours considéré que le sang Juif ne doit jamais être versé pour d’autres peuples que les Juifs. Aussi, je n’approuve pas du tout la participation des Juifs à la guerre de 1914-18, qui ne nous concernait que pour la libération de notre terre de Palestine du joug ottoman. Il n’y a eu en 1914-18, que 9 généraux Juifs, aucun ne participant à l’élaboration de la stratégie, et de toutes manières les fonctions d’état-major ou d’amiral de flotte leur étaient interdites. Dans l’État Juif, tout Juif peut accéder aux fonctions d’état-major ou d’amiral de flotte.

Je ne vois qu’un seul Président de la troisième république d’ascendance juive, Millerand, et 2 chefs de gouvernement, Léon Blum et Mendès-France. N’ont-ils pas été persécutés par les français ? Combien de ministres, parlementaires, hauts magistrats, universitaires et scientifiques de premier rang, hauts fonctionnaires, industriels, etc.., ont été persécutés aux États-Unis parce que Juifs ?

Les français crèvent de haine pour avoir échoué à manipuler les youpins d’Algérie, pour les exploiter à engraisser les enfants des collaborateurs et des nantis corrompus. Ce sont de mauvais perdants.

Enfin, il serait intéressant de savoir où étaient vos ascendants, quand mon père combattait contre la France alliée de l’Allemagne ? Lèchaient-ils le cul des allemands et leur donnaient-ils leurs femmes pour avoir du porc à manger?