Les « loosers » islamistes font trembler l’Occident immobile sur ses bases

A l’heure où nous rédigeons, Scotland Yard est, à son accoutumée, discrète tant sur l’identité de Salman Abedi, 22 ans, le djihadiste présumé qui s’est fait exploser avec une bombe artisanale, vraisemblablement porteuse d’une grande quantité de TATP, à l’entrée de la salle de Concert l’Arena de Manchester, que sur celle d’un de ses frères de 23 ans, arrêté dans la matinée. Ces révélations interviendront plus tard, après des vérifications minutieuses, qu’on sait très professionnelles, mais intervenant toujours trop tard, malheureusement. Où en est-on de la « prévention », des mesures dissuasives, de la traque des filières, dès l’amont de Syrie et d’Irak? Où en est cette longue guerre contre le terrorisme islamiste, née un certain lendemain de 11 septembre 2001 et qui, depuis, 16 ans plus tard (si on prenait ce jour comme date de naissance, bien que les racines du mal remontent à plus longtemps) semble n’avoir fait que s’étendre à la totalité des continents?

Après 7 autres attentats de même type et de même origine islamiste, l’Angleterre goûte amèrement à son propre « Bataclan », moins de deux ans après celui de Paris 11ème.

L’enquête indique que :

Il a été identifié grâce à une carte de crédit retrouvée dans sa poche sur le lieu de l’explosion.

Il s’est rendu en Libye il y a 3 semaines, et il venait de revenir en Grande Bretagne lorsqu’il a commis son attentat. Il semble avoir des liens avec al Qaïda et l’Etat islamique, et a suivi un entraînement terroriste à l’étranger, probablement en Syrie, et il s’est rendu plusieurs fois en Libye au cours des 12 derniers mois, au point que des membres de sa famille ont informé la police qu’il était dangereux.

Son père, Ramadan Belkacem Obeid (Abu Ismail) a migré en Grande-Bretagne depuis la Libye en 1992. Puis il est retourné en Libye en 1994 pour s’enrôler dans le groupe islamiste libyen de combat, affilié à al Qaïda. On apprend qu’il travaillait à l’aéroport de Manchester.

L’université Salford a confirmé qu’Abedi y a été inscrit comme étudiant.

Le centre islamique de Manchester, également connu sous le nom de mosquée Didsbury, a déclaré aux médias qu’Abedi priait dans cette mosquée, et Fawaz Haffar a ajouté que le père d’Abedi avait l’habitude d’appeler à la prière et de diriger les prêches de la mosquées, et qu’un de ses frères a été un volontaire de la mosquée.

Plusieurs membres du groupe de combat islamique libyen ont vécu dans le quartier où vivait Abedi.

Un frère d’Abedi, âgé de 23 ans, a été arrêté hier :

(Credit Stephanie Berzinski)

Abedi est mort sur place, et il est suspecté d’avoir confectionné une bombe artisanale remplie de boulons et de clous pour faire un maximum de victimes parmi les adolescents britanniques présents lors du concert.

Aucune revendication précise n’était intervenue, avant que L’Etat Islamique ne s’empare de l’événement, de façon fondée ou purement opportuniste. Néanmoins, les plus fortes présomptions se sont immédiatement tournées vers Raqqa, la capitale mondiale de l’Etat Islamique, après les chutes successives d’Al Bab et surtout de Mossoul, où Daesh ne contrôle plus que cinq quartiers après plus de huit mois d’offensive.

On ne saurait établir un lien de cause à effet, entre la récente affaire de divulgation (ou pas) par Trump aux Russes, de l’existence d’une source des renseignements israéliens en plein cœur de la bête immonde, à Raqqa, considérée comme cruciale par la communauté des services aux Etats-Unis, et l’attentat de Manchester. Pourtant, toute indiscrétion (ayant ou non des conséquences directes), toute légèreté en ce domaine va à l’encontre des effets de la lutte globale recherchée.

Si le terrain regagné sur cette pieuvre continue de progresser, à chaque minute, les terroristes, faisant preuve d’une grande mobilité, semblent pouvoir recréer ailleurs des embryons de mini-Califats, dans le Sinaï (un tir sur Eshkol, en Israël, ce matin), en Afghanistan, en Afrique (Boko Haram), ou partout ailleurs, chaque fois que le monde et l’Occident semblent baisser la garde.

Au Royaume-Uni, en campagne après-Brexit, les Îles Britanniques constatent déjà le retour de plus de 3.000 « returnees », ces djihadistes locaux qui ont assouvi leur soif d’aventure syrienne et reviennent semer la terreur au pays natal. Qu’en est-il, en France et ailleurs,en Occident, alors qu’on sait que les flux de réfugiés, quoi qu’eux-mêmes ne soient pas nécessairement responsables ni complices du phénomène, servent de « boucliers humains » au transfert de terroristes vers l’Europe? Alors que la Grande-Bretagne est totalement insularisée et peut encore compter sur les « Jungles » et Hôtels et Châteaux de France et de Navarre, sur l’hospitalité de Frau Merkel, pour partager les risques?

Même si les événements ne sont pas nécessairement liés, il n’est pas complètement neutre que l’attentat ait lieu au moment même où le Commander-In-Chief, le Président Trump se trouve entre Riyad et Jérusalem, à recruter ses troupes et à liguer ses alliés de diverses obédiences afin de créer un front aussi commun que possible contre le terrorisme, qu’il soit de source sunnite ou chiite. Donald Trump se rendra ensuite au Vatican, auprès d’un Pape totalement inconsistant et qui n’a jamais élevé la voix contre le terrorisme islamique, en laissant entendre que les Chrétiens et d’autres en étaient les premiers coupables,  alors même que ses correligionnaires d’Orient se font rôtir sur les bûchers, clouer sur des croix, confisquer leurs femmes pour les transformer en esclaves sexuelles. Un Pie XII de notre époque en quelque sorte. Il est ensuite convoqué, comme la plupart des grands dirigeants d’Occident, à un sommet de l’OTAN à Bruxelles, -ville également martyre, il y a peu – où les dernières nouvelles du terrorisme crèveront sans doute l’écran. Occasion ou jamais, pour Trump, de tirer partie de ses bonnes relations médianes tant avec Israël que les pays arabes, pour adapter les enseignements de la lutte anti-terroriste de l’Etat hébreu, au cours de ses 69 dernières années, évoquer la collaboration entre Juifs et Arabes dans le Golfe, tenter de resserrer les liens avec les pays européens qui le voudront et démontrer qu’on a toujours les ressources pour faire face.

Il achèvera son périple à Taormina, perle touristique de la Sicile, pour un Sommet du G7. Là encore, la question sécuritaire sera sans doute, prédominante, du moins en bonne place dans les esprits, au milieu des grands sujets à traiter en priorité.

Lors de ces occasions, Donald Trump aura pu effectuer son premier galop d’essai parmi le Gotha de ceux qui comptent, en matière d’anti-terrorisme et recenser ses troupes et les dernières suggestions de méthodes afin de se saisir du problème à bras-le-corps. On sait, malgré tout, que longtemps après la chute de Raqqa, les filières et réseaux dispersés, la plupart dormants et non-signalés, ce même type de terrorisme va continuer à frapper et à se développer, partout où les populations n’auront pas encore saisi l’enjeu de la résilience : à savoir la formation spontanée de cordons de sécurité et de filtrage, au-delà et en-deçà de l’attente de renforts policiers. Cela veut aussi dire qu’il faut faire son deuil des mesures « symboliques », comme de lutter contre le djihad en buvant une bière en terrasse, des commémorations pleines d’émotion, de gerbes et de regrets, chaque fois qu’il est trop tard, pour viser un stoïcisme à la fois pro-actif et réactif, le cas échéant, mais qui commence par recenser toutes les failles que nous offrons, bonnes âmes, dans notre quotidien, dans les périodes faussement calmes avant explosion, à nos pires ennemis. Ces béances du quotidien s’approfondiront, chaque fois que les pouvoirs publics tentent d’étouffer, en pleine période électorale -et de maquiller en faits divers des actes d’une sauvagerie incomparable, comme le meurtre par le djihadiste présumé « déséquilibré » Traoré, commis à grand renfort de tortures et de psalmodies du Coran, de la malheureuse Lucie Sarah Halimi Z’l. Qui ne dit mot consent et c’est peu de dire que les gens de pouvoir, élus depuis, se sont tus.

Une partie de la population qui a grandi parmi nous, est allée à l’école de nos Etats ou de notre République, continue de faire vivre le cauchemar d’un Califat imaginaire aux idéaux soit-disant plus estimables que tout ce que nos sociétés sécularisées pourraient proposer. L’immigration de masse et le regroupement familial ne se sont pas faits sous contrat et dans un encadrement légal strict, qui aurait dû barrer le passage à ce type de « subversion » sous peine d’élimination ou d’exclusion sans coup férir. Non seulement, à l’incitation de Trump, les pays arabes doivent, les premiers veiller à l’élimination idéologique des tendances les plus radicales de l’Islam, depuis ses débuts médinois, ses dérives des Juristes-Consultes du XIIème siècle, comme Ibn Tammiyah, mais l’Europe, la première, doit faire barrage et servir de rempart contre ces extrémistes issus des Frères Musulmans, mouvement qui doit finir par être mondialement dissout, à l’instar de ce que préconise l’Egypte, du Salafisme ou/ et Wahhabisme, longtemps cultivés comme des plantes vénéneuses par les pays du Golfe, et contre la République Islamique d’Iran qui, pour partie, les manipulent pour déstabiliser tous ses adversaires proches et lointains. Il n’y a qu’un pas entre une pratique rigoriste et exclusiviste de l’islam et le désir de passage à l’acte pour se conformer encore plus « fidèlement » au cœur de doctrine islamique.

Tous comptes faits, au-delà de la formule qui accroche,  cela fait beaucoup de « loosers » à ne surtout pas perdre…  de vue, à cesser de sortir des radars de la vigilance, au nom du fait qu’on ne peut pas mettre un gendarme derrière chaque « Fiche S », ou adopter d’urgence des mesures dites « à l’israélienne » : dont l’emprisonnement préventif administratif, tant que toute la lumière n’est pas faite sur un individu ou un milieu servant de pépinières au djihad. La question de ce que l’on fera des « revenants » de Syrie reste entière et très préoccupante, pas seulement les criminels aux mains pleines de sang auxquels on offrirait une « deuxième chance » de faire mouche, mais leurs femmes -victimes-complices-consentantes ou/ et leurs enfants « victimes »-acteurs de crimes contre des adultes-otages à exécuter, terreau d’une idéologie qui repousse chaque fois qu’on lui trancherait la tête…

La perle de l’Occident reste cette Jérusalem debout contre vents et marées, contre les vagues islamistes toujours recommencées, qui fête la cinquantième année de sa libération du Joug jordanien de l’époque. C’est aujourd’hui, avec des pays anciennement battus sur le champ de bataille, comme l’Egypte et la Jordanie, que s’esquisse ce cordon sécuritaire autour de Jérusalem, afin d’abattre tous les appels au Djihad, d’hier, d’aujourd’hui (Daesh, Hezbollah, Pasdarans, Hamas…) et de demain.  Aux peuples de resserrer les rangs et à leurs dirigeants de comprendre où et qui est le véritable ennemi, loin des procès d’intention contre le Sionisme et ses actuels représentants. Il ne veut que l’émancipation d’un peuple et à travers lui, celui de tous les autres.

Par Marc Brzustowski pour ©JForum


Le présumé kamikaze qui aurait causé la mort de 22 personnes lundi soir au Manchester Arena serait un homme de 22 ans appelé Salman Abedi.

Salman Abedi, 22 ans, un Britannique d’origine libyenne, est suspecté d’être le kamikaze présumé qui a fait exploser une bombe artisanale au Manchester Arena à la fin du concert d’Ariana Grande, lundi soir, selon CBS News.

Cette information a été confirmée par les renseignements américains via l’agence Associated Press. La police de Manchester a également confirmé le nom du suspect lors d’une brève conférence de presse en fin de journée.

Salman Abedi serait mort sur place. Selon NBC News, il portait la bombe dans un sac à dos, aurait pris le métro à Victoria Station, est arrivé dans la zone d’achat des billets de l’Arena et a attendu que les gens quittent le concert et sortent de la salle pour faire exploser l’engin artisanal. L’étude des images de vidéo-surveillance est en cours.

Né à Manchester de parents réfugiés

Le suspect de 22 ans est né à Manchester en 1994. Ses parents sont des réfugiés libyens qui ont immigré au Royaume-Uni pour fuir le régime de Mouammar Khadafi, précise The Telegraph.

Salman Abedi a deux frères et une soeur, tous né en Grande-Bretagne.

ledauphine.com

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

8 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
pioni

Tous les immigrés dans nos pays, j’inclus les arabes et palestiniens en Erezt Yisrael, devraient etre interrogés. Si leurs croyances au Jihad, aux crimes d’honneur, a la mutilation génitale féminine, au chatiment du blaspheme et de l’apostasie sont avérées, il faudrait les mettre en demeure de trouver un autre pays de résidence dans un delai déterminé.
Tout le reste est pipi de chat.

a

Je pense qu’il faudrait sur le territoire de la Grande Bretagne une solution à deux etats, un état britanique chrétien, où il aurait aussi des juifs, des boudhists, et autres unfidèles et un état musulman, où il n’y aurait que des musulmans, comme cela est prévu par les Britaniques et autres européens pour Israel/Palestine.

Cruc

Bravo Marman68.
Les terroristes sont musulmans alors l’équation est toute simple…..

Rachele Boker

Toutes nos condoléances à ces pauvres familles endeuillées. Il n’y a pas de mots pour exprimer cette peine que nous ressentons, surtout nous autres juifs, à chaque fois qu’une personne, quelle qu’elle soit, est assassinée par cette idéologie meurtrière qu’est le djihadisme musulman.

La Grande Bretagne sort de l’Europe, c’est un pas vers la fermeture de ses portes à ce monde assassin que personne n’arrive plus à contenir. Les Britanniques sont un peuple confiant et agréable à vivre. Ils n’ont vu aucun mal à laisser entrer « les pauvres migrants en difficulté » ; les britanniques se réveillent à coups de bombes qui tuent leurs enfants qui ne veulent que vivre et vivre agréablement, s’il vous plait…..

Israel doit fermer ses portes à ces assassins sournois qui attendent, tapis dans leurs tunnels, que nous baissions la garde. S’il faut ériger des murailles pour empêcher la mort de rentrer chez nous, alors, faisons le sans nous justifier, ni donner d’explication à qui que ce soit ! N’oublions pas, qu’il n’y a pas si longtemps, Israël était raillé parce que ses services de sécurité ralentissaient les pauvres touristes dans les aéroports du monde entier !

Donc faire au mieux, dans l’excellence, pour protéger notre peuple, là ou il se trouve, et laisser dire.

Richard MALKA

Quand on apportera enfin une réponse réelle aux attentats du 11/9, i.e mille fois supérieur contre cette pourriture d’idéologie de primates dégénérés alors on aura la paix et la liberté. Il n’y a que des lieux malsaints de l’islam.

Jg

Les mesures drastiques a prendre ne le seront jamais , la vieille europe ,usee et fatiguee ,prefere culpabiliser l etat Juif , aupres de ses populations receptives aux discours antisionistes ou antisemites .
La solution existe pour les Juifs seulement ,elle est la plus facile a prendre , mais la aussi ,il y a un manque de volonte .

marman68

S’en prendre à des adolescents, ce sont vraiment des POURRITURES, et le mot est très faibles, des lâches qui, si ça continue s’en prendront à des écoles maternelles, qu’est ce qui y peuvent ses jeunes de la guerre, j’espère que celui qui a été pris sera jugé comme un terrorriste, et qu’après sa peine il sera interdit de séjour en Europe, il faut les éliminer sinon on s’en sortira pas, et c’est encore des musulmans qui foutent la merde, comme d’habitude, mais arrêtez de dire qu’il est Britannique, musulmans OUI, Britannique NON, CERTAINEMENT PAS et j’espère qu’il sera déchu de cette nationalité