L’énigme des liens troubles entre l’Égypte et le Hamas
Les événements sanglants du 7 octobre à la frontière entre Gaza et Israël ont secoué la région, mais ont aussi soulevé de nombreuses interrogations quant au rôle trouble joué par l’Égypte dans cette crise. Bien que Le Caire n’ait pas ouvertement condamné les attaques meurtrières du Hamas, son attitude ambiguë laisse planer un épais brouillard sur sa position réelle.
Alors que Tsahal poursuit son offensive à Rafah, démantelant les infrastructures souterraines du mouvement palestinien, un constat s’impose : comment le Hamas a-t-il pu se rééquiper à ce point en armes sophistiquées, le rendant plus menaçant que jamais ? Des roquettes Made in Gaza aux missiles antichars en passant par les redoutables RPG, l’arsenal du groupe soulève des questions brûlantes sur ses sources d’approvisionnement extérieures.
Jusqu’à récemment, il était de notoriété publique que les tunnels reliant Rafah côté palestinien à l’Égypte servaient essentiellement au trafic d’armes en provenance du Sinaï. Mais depuis leur supposée destruction il y a quelques années, d’où proviennent les cargaisons meurtrières du Hamas ? Le point de passage terrestre officiel de Rafah, contrôlé par l’Égypte, n’autorise en théorie que l’entrée d’aide humanitaire à Gaza. Israël maintient lui un blocus draconien sur l’enclave pour limiter l’importation d’armements.
Pourtant, force est de constater que Gaza était paradoxalement devenue l’une des zones les plus militarisées au monde avant le 7 octobre. Un véritable arsenal logistique insensé pour un territoire assiégé de partout. Qui a bien pu permettre cette prolifération incontrôlée d’armes ? Dans les mois à venir, toutes les lumières devront être faites sur les accointances éventuelles du Caire avec le Hamas.
Rembobinons quelques années en arrière, lorsque le chaos du Printemps arabe a balayé l’Égypte entre 2011 et 2013, avec la chute du président Moubarak et l’accession contestée des Frères musulmans au pouvoir avec Mohamed Morsi, proche du Hamas. Une période de flou géopolitique et de vide sécuritaire dans la région dont le Hamas a su profiter à merveille.
Le retour de stabilité militaire sous al-Sissi et la répression féroce des Frères musulmans par Le Caire pourrait laisser supposer une hostilité totale envers leurs cousins palestiniens. Pourtant, les relations actuelles semblent plus nuancées entre l’Égypte et le Hamas honni pour son appartenance au giron des Frères. Un mystère demeure quant aux subtiles connivences entre les deux parties et au prétendu laxisme égyptien sur les mouvements d’armes au cours des dernières années.
Comme l’avait souligné Donald Rumsfeld, ancien secrétaire américain à la Défense, il reste de « nombreuses inconnues » sur les liens passés et présents unissant l’Égypte à la redoutable machine de guerre du Hamas. Seule une enquête approfondie permettra d’éclaircir les zones d’ombre de ce dossier explosif.
Jforum.fr
![]() |
![]() |
Pendant 15 ans, les agents de renseignement israéliens ont lamentablement échoué à empêcher le transfert d’armes dans la bande de gaza. Le hamas n’accumulait pas de l’armement pour faire de la figuration. A quoi a servi le blocus sécuritaire,, servant de prétexte d’attaque pour le hamas, et dont De Villepin prétendait qu’il faisait de gaza une prison à ciel ouvert, quelle intelligence supérieure ? Comment les agents de renseignement israéliens justifient-ils de 15 ans de salaires versés par le contribuable juif? Il est grand temps de tirer la chasse d’eau en Israël, et mettre des gens compétents dans des secteurs aussi cruciaux pour la sécurité des Juifs.
La révélation des relations troubles entre Égypte et Hamas va se faire jour et AL SISSI devra s expliquer devant les ISRAÉLIENS et Les AMÉRICAINS qui lui fournissent une aide non négligeable