EXPOSÉ : Les liens terroristes d’un journaliste de CBS News à Gaza
Un journaliste de CBS News à Gaza a fait l’éloge des terroristes lors d’un événement officiel du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et a eu des contacts avec des terroristes en tant que membre du conseil municipal de la ville de Gaza, a révélé une enquête de HonestReporting.
Marwan al-Ghoul travaille comme producteur pour CBS News à Gaza depuis plus de deux décennies, et son affiliation à un groupe terroriste interdit, ainsi que son rôle public officiel dans la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, soulèvent des questions alarmantes concernant les normes journalistiques du réseau.
Voici les détails de ce que HonestReporting a découvert en se basant sur les informations des médias arabes et sur la page Facebook d’Al-Ghoul. C’est la dernière d’une série d’enquêtes démasquant les journalistes de Gaza qui sont partiaux.
Liens du FPLP
En 2018, Al-Ghoul était parmi les orateurs lors d’un événement officiel du FPLP commémorant l’un des membres éminents du groupe terroriste qui était également un parent d’Al-Ghoul.
Selon le site Internet du FPLP , Al-Ghoul s’est exprimé au nom de la famille, qui « a exprimé sa gratitude au Front populaire de libération de la Palestine et à ses estimés camarades partout sur le territoire palestinien… pour leur… engagement à poursuivre la lutte. »
Al-Ghoul a fait l’éloge des terroristes du groupe, soulignant le dévouement de son proche à « maintenir les nobles valeurs nationales établies par les principaux martyrs, tels qu’Al-Hakim, Abu Ali Mustafa et Wadie Haddad, et ceux qui ont suivi leur chemin de lutte et de martyre ».
Capture d’écran du rapport sur l’événement du FPLP adressé par Marwan Al-Ghoul.
Capture d’écran de Marwan Al-Ghoul s’adressant à l’événement du FPLP.
Le FPLP est un groupe terroriste interdit dont les membres ont été impliqués dans des attaques meurtrières contre des Israéliens, notamment des attentats suicides, des attaques au couteau et des fusillades.
Le fait qu’Al-Ghoul ait été invité à prendre la parole lors d’un événement officiel du groupe suggère que son affiliation (et celle de sa famille) avec ce groupe est profonde. L’effet que cette affiliation pourrait avoir sur son travail « journalistique » ne peut être sous-estimé.
Rôle officiel
Al-Ghoul s’est également rapproché des responsables du groupe terroriste en tant que membre du conseil municipal de la ville de Gaza.
En 2022, un reportage le montrait souriant à côté du maire de la ville de Gaza, Yahya Sarraj, alors qu’ils recevaient une délégation du FPLP pour discuter de « questions qui préoccupent les citoyens et de moyens de coopérer ».
Quels sont les sujets qui pourraient être abordés lors d’une telle réunion ? Comment mieux intégrer les terroristes au sein de la population civile ?
Il ne serait pas exagéré de supposer cela, étant donné qu’en 2022, l’armée israélienne a révélé qu’une roquette du Jihad islamique avait été lancée depuis un emplacement appartenant à la municipalité de la ville de Gaza. Elle a raté sa cible et tué deux Palestiniens.
Faisant référence au maire de la ville de Gaza, le porte-parole de Tsahal a déclaré à l’époque que « Sarraj a choisi de s’occuper de l’organisation terroriste Jihad islamique plutôt que des habitants de la ville qu’il dirige, et il a abusé de l’espace public qui appartient aux habitants de la ville à des fins terroristes. C’est ainsi qu’il a directement porté préjudice à ses citoyens ».
Selon une annonce sur sa page Facebook, Al-Ghoul a démissionné de son poste de membre du conseil municipal en novembre 2022. On ne sait pas combien de temps il a siégé, pourquoi il a démissionné, s’il a été payé pour faire ce travail et, si oui, par qui.
Mais selon un responsable du Fatah cité par WAFA, les membres du conseil municipal de Gaza sont nommés par le Hamas. Et selon Reuters , le Hamas est l’organisme chargé de payer les employés du secteur public.
Le ministère des Collectivités locales de l’Autorité palestinienne est peut-être aux commandes sur le papier, mais dans les faits, c’est le Hamas qui dirige les opérations.
Quoi qu’il en soit, la photo de profil d’AL-Ghoul apparaît toujours sur le site officiel de la municipalité de la ville de Gaza, avec une biographie qui le présente comme un « professionnel des médias travaillant avec plusieurs chaînes arabes et internationales », ainsi que comme un « membre du conseil municipal ».
Ce qui est clair, c’est qu’un tel rôle public, dans une enclave dirigée par des terroristes et où les terroristes sont hébergés par le maire, ne peut pas se faire sans liens problématiques. Surtout pour un journaliste qui doit couvrir les questions politiques et civiles de manière objective.
Journaliste célèbre
Rien de tout cela ne semble déranger CBS News, qui a fermé les yeux sur les activités d’Al-Ghoul ou n’en avait aucune idée.
La chaîne s’est largement appuyée sur son travail au début de la guerre entre Israël et le Hamas et a salué son « journalisme », comme en témoignent les articles suivants :
Sans surprise, les rapports d’Al-Ghoul sur Gaza sont typiques : ils font état de destructions et de victimes, et non de terroristes du Hamas.
C’est peut-être parce qu’il a prié pour la « victoire » de ces terroristes dans une publication Facebook le 7 octobre, alors qu’ils massacraient des femmes et des enfants israéliens :
Il se pourrait aussi que ce soit parce qu’en tant que directeur du groupe de presse Mayadeen, Al-Ghoul ait des liens de longue date avec le Bureau des médias du gouvernement dirigé par le Hamas. En 2008, il a animé une table ronde lors d’un atelier organisé par le bureau sur « la liberté du travail journalistique sous l’occupation israélienne » (bien qu’Israël se soit retiré de Gaza en 2005).
Al-Ghoul n’est pas un journaliste. Comme beaucoup d’autres « reporters » de Gaza qui travaillent pour des médias occidentaux respectés, il est au mieux un propagandiste, au pire un collaborateur du terrorisme.
CBS News ne devrait pas célébrer son travail, mais en avoir honte.
JForum.fr avec HonestReporting
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