Donc, elles sont issues du caniveau médiatique américain… (?) A l’origine, on les attribue pourtant à un ex-agent du MI6 britannique, patron d’une société d’espionnage industriel, Orbis Business Intelligence, ltd, en la personne de Christopher Steele (réputé « bien implanté » à Moscou dans les années Eltsine). Or, d’après le Telegraph, il aurait « confié son chat à un voisin et aurait disparu depuis mardi dernier, par crainte de représailles russes contre lui et sa famille »… CNN et Buzzfeed semblent, en tout cas, n’avoir pas hésité à le « griller » et le condamner éventuellement à mort pour un scoop. Ce qui a directement conduit le Ministère britannique de la Défense à émettre une D-Notice, une fiche d’état d’urgence absolue indiquant une compromission de sources, des révélations de noms, de familles et d’adresses d’agents employés ou anciennement employés par les services secrets britanniques.
Le directeur du renseignement national US James Clapper a mis en garde Trump contre toute polémique publique
Le directeur du renseignement national des États-Unis James Clapper a mis en garde le président élu Donald Trump contre toute polémique publique avec ses services de renseignement, après que le milliardaire a brocardé les analystes américains suite à la publication, par le site Buzzfeed, de 35 pages de notes alléguant de liens de longue date entre son entourage et le Kremlin.
Dans une déclaration, Clapper a déclaré qu’il ne croyait pas que la communauté de renseignement ait divulgué le document en question, selon lequel les agents de renseignement russes ont des informations compromettantes sur Trump.
« J’ai dit que ce document n’est pas un produit de la Communauté des renseignements des États-Unis et que je ne crois pas que les fuites provenaient du CI », a déclaré M. Clapper.
Les « fausses informations » divilgués sur d’éventuels liens secrets avec Moscou, sont devenues un des sujets des auditions au Congrès de ses futurs ministres qui se poursuivront jeudi.
« Ce sont des fausses informations. C’est bidon. Ces choses ne se sont jamais passées », a lancé Donald Trump lors de sa première conférence de presse depuis juillet, dans le hall bondé de la Trump Tower à New York, après la publication, par le site Buzzfeed, de 35 pages de notes alléguant de liens de longue date entre son entourage et le Kremlin.
Selon ces documents, à l’authenticité incertaine, les services russes d’espionnage disposent également d’informations compromettantes (« kompromat ») compilées au fil des années, notamment sur des rencontres avec des prostituées à Moscou.
Le Kremlin a nié l’existence d’un tel dossier.
Devant plus de 250 journalistes, le magnat de 70 ans a également annoncé des mesures pour prévenir tout futur conflit d’intérêt, des garde-fous jugés insuffisants par ses opposants démocrates.
Pendant une petite heure il a tâché de projeter l’image d’un homme prêt à assumer la fonction présidentielle, évoquant la réforme de la santé, la prochaine construction d’un mur à la frontière mexicaine, ou une réorganisation des appels d’offres dans la pharmacie.
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