Les États-Unis postent des bombardiers B-52 au Moyen-Orient avant le retrait des troupes
Les bombardiers américains B-52 Stratofortress étaient en route pour le Moyen-Orient le samedi 21 novembre. Leur mission: «Dissuader les agressions et rassurer les alliés» – quatre jours après que Washington a annoncé la réduction de ses troupes à 2 500 en Afghanistan et 2 500 en Irak d’ici le 15 janvier de l’année prochaine.
Cette date se situe bien cinq jours avant l’entrée en fonction du prochain président américain.
«La capacité de déplacer rapidement les forces dans, hors et autour du théâtre d’opération pour saisir, conserver et exploiter l’initiative est essentielle pour dissuader une agression potentielle», a déclaré le lieutenant-général Greg Guillot, commandant de l’armée de l’air lorsque les B- 52 bombardiers lourds de longue portée ont décollé de la base aérienne de Minot dans le Dakota du Nord.
Le Commandement central a ajouté que la mission avait démontré la capacité de l’armée «à déployer la puissance aérienne partout dans le monde à préavis court ». Les bombardiers doivent être intégrés à au moins quatre autres éléments de défense nationale.
La taille du déploiement des bombardiers n’est pas claire, tout comme leur destination. Les B-52 ont été déployés pour la dernière fois dans la région en janvier dernier, après qu’une attaque de drones américains au-dessus de Bagdad a tué le chef iranien d’al Qods, Qassem Soleimani. Six B-52 ont ensuite été déployés sur la base de l’océan Indien à Diego Garcia pour répondre aux menaces de représailles de l’Iran.
La Stratofortress fournit du muscle pour ce qui pourrait être la dernière mission diplomatique de l’administration Trump au Moyen-Orient. Elliott Abrams, envoyé spécial américain sur l’Iran, a lancé vendredi un avertissement brutal à «l’Iran et ses supplétifs» selon lequel «ils auraient à regretter amèrement pour toute activité militaire ou terroriste qui tue des Américains». Il s’est exprimé en accompagnant le secrétaire d’État américain Mike Pompeo lors de ce qui pourrait être son dernier voyage pour toucher la base avec les principaux alliés américains, Israël, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.
Samedi, Pompeo a continué son séjour à Doha, au Qatar, pour faire avancer les pourparlers entre le gouvernement afghan et les talibans sur leurs questions en suspens et ainsi accélérer le retrait des troupes américaines de sa plus longue guerre.
Lire 6, non 60 B52
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C’est 600 qu’il aurait fallu..
le nombre de B52, n’ est pas trés clair
60 appareils ??
IL Y A DE QUOI PULVERISER L’IRAN?
A moins que ce ne soit une coquille et 6 appareils ?
C’étaient 6 appareils envoyés à Diego Garcia en janvier 2020 après l’élimination de l’architerroriste Qassem Soleimani à Bagdad. Ceux envoyés Shabbat ne sont pas dénombrés à dessein, laissant planer un doute chargé d’éclairs et d’orages, de bruit et de fureur.