Les coulisses de la constitution du gouvernement israélien Par Jacques BENILLOUCHE
Les tractations sur la constitution du gouvernement vont bon train. Toutes les factions et toutes les sensibilités se disputent les portefeuilles ministériels. Bien sûr, tout le monde ne pourra pas être satisfait car 30 postes au maximum sont à pourvoir alors que les micro-partis charnières sont exigeants puisqu’ils qu’ils sont indispensables à la création d’une coalition.
Netanyahou dispose actuellement du soutien de 65 députés pour une majorité de 61 voix. Toute abstention d’un parti, remet donc en cause sa majorité.
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Tzachi Hanegbi |
L’amertume se lit déjà dans les propos de certains fidèles de Netanyahou qui estiment devoir être récompensés pour leur activisme à le défendre face au Procureur général de l’État, Avichaï Mandelblit.
Lors du précédent gouvernement, ils avaient été délestés de certains ministères régaliens pour le besoin d’une coalition étriquée. Ils voudraient éviter que cela ne se reproduise en 2019.
La grogne au sein du Likoud s’affirme au grand jour. Ainsi Tzachi Hanegbi, un fidèle de Netanyahou a tenu à préciser : «Les petits partis doivent se souvenir que nous avons reçu plus de sièges que eux ensemble». Bien que le système politique soit pratiquement paralysé pendant les fêtes, le Likoud mobilise ses dirigeants pour obtenir des postes de haut niveau dans le cinquième gouvernement de Netanyahu : «la course a commencé ; nous avons trois semaines et c’est vraiment le moment où les petits partis exploitent chaque occasion pour imposer leurs revendications. C’est la nature d’une coalition. Tout le monde sait que le public a conféré un pouvoir extraordinaire au Likoud, plus que tous les partis de la coalition. Je suppose donc que les déclarations publiques sont faites à des fins de négociations, pour qu’elles parviennent au sommet».
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David Bitan et David Amasalem |
En écho, David Bitan, l’ancien chef de la coalition sent qu’il n’est plus en odeur de sainteté depuis les problèmes judiciaires auxquels il est lui-même confronté. Il vient de prévenir le premier ministre qu’il n’acceptera aucun autre poste que celui de ministre, à fortiori plus celui de leader de la coalition. Il en a profité pour lancer au passage une pique contre Bezalel Smotrich : «J’ai dit hier que le gros problème serait avec Smotrich à la fois dans les négociations et après. C’est un idéologue qui croit en ce qu’il fait et il créera des problèmes avec la coalition». lire la suite
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C’est bien compliqué ce système de vote !!! Alors si je comprends bien , si l’u des partis n’a pas satisfaction il peut se retirer et finir par mettre GANTZ au pouvoir ??