Propositions Israéliennes et Américaines Rejetées par l’Égypte concernant l’Axe de Philadelphie
Selon un article récent du Wall Street Journal, Israël et les États-Unis ont soumis des propositions distinctes à l’Égypte dans le cadre des négociations en cours concernant la sécurité le long de l’axe de Philadelphie, un corridor stratégique situé à la frontière entre la bande de Gaza et l’Égypte. Ces propositions visaient à établir des mesures de surveillance et de sécurité, mais ont été toutes deux rejetées par l’Égypte.
Dans un effort pour parvenir à un compromis, les négociateurs israéliens ont proposé la construction de huit tours de surveillance le long de l’axe de Philadelphie. Ces tours auraient permis à l’armée israélienne de maintenir une présence permanente dans cette zone sensible. Cependant, l’Égypte s’y est opposée fermement, craignant que ces installations ne renforcent le contrôle israélien sur le territoire.
Face à cette opposition, les États-Unis ont tenté de proposer une alternative moins intrusive, suggérant l’érection de seulement deux tours de contrôle. Cette proposition visait à réduire la perception d’une militarisation excessive tout en répondant aux préoccupations de sécurité israéliennes. Néanmoins, cette option a également été rejetée par les autorités égyptiennes, qui craignaient que ces tours ne facilitent un retour de l’armée israélienne dans la région en cas d’échec des accords futurs.
Dans ce contexte, les chefs des services de renseignement israéliens, Dadi Barnea du Mossad et Ronan Bar du Shin Bet, se sont rendus au Caire pour poursuivre les discussions. Les pourparlers sont centrés sur la sécurité de l’axe de Philadelphie et le point de passage de Rafah, stratégique pour les échanges entre Gaza et l’Égypte.
Par ailleurs, l’Égypte a exprimé des réserves supplémentaires en demandant aux États-Unis des garanties qu’un retrait israélien de l’axe de Philadelphie ne serait pas suivi d’un retour en cas d’échec des accords de paix. Cette demande souligne la méfiance de l’Égypte quant à la stabilité à long terme de tout accord conclu.
Un autre aspect abordé lors de ces discussions est la possibilité d’introduire des forces internationales de maintien de la paix dans la région. Cette option a été évoquée lors d’une réunion entre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. L’idée serait de remplacer la présence israélienne par des troupes internationales, avec une participation potentielle de l’Égypte. Cette proposition, encore à l’état de discussion, viserait à apaiser les tensions tout en assurant la sécurité le long de la frontière.
Le Wall Street Journal note également que la position du Qatar, un acteur clé dans la région, n’est pas encore clairement définie sur cette question. Cependant, cette situation met en lumière les défis complexes auxquels sont confrontés les négociateurs dans une région où les intérêts stratégiques sont profondément ancrés et souvent conflictuels.
Alors que les discussions se poursuivent, l’avenir de l’axe de Philadelphie reste incertain, avec des propositions de compromis qui n’ont pas encore réussi à satisfaire toutes les parties concernées. Les prochaines étapes de ces négociations pourraient avoir des répercussions majeures sur la sécurité et la stabilité de la région.
Jforum.fr
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En observant le comportement et les actions même diplomatiques des pays arabes censés être en paix avec Israël on comprend qu’ils envoient les groupes terroristes en éclaireurs !
L’ Égypte a permis l’ importation d’ armes par le hamas, ou a fermé les yeux.
Lorsque Israël négociait directement avec Al Sissi, les choses se passaient plutôt bien et les relations étaient plutôt cordiales.
Depuis que Biden le grabataire et sa clique ont décidé que Tsahal devaient se retirer de Gaza, ce qui provoquerait la capitulation de Tsahal, dans le but d’obtenir une victoire diplomatique en pleine période d’élections présidentielles, les choses deviennent beaucoup plus compliquées.
Les négociations en cours entre le Qatar-Terroriste-Voyou qui cherche à sauver la peau du hamas par tous les moyens, l’Egypte et des négociateurs Américains qui ne sont là que pour organiser des pressions intenables sur Israël.
Al Sissi doit lui aussi subir des pressions de la part du gang de la Maison Blanche afin qu’il se montre intraitable face à Israël.
Bibi ne doit rien lâcher et tenir bon face à ces salopards qui demandent qu’Israël se suicide pour que les fascistes « Démocrates » se fassent mousser par les wokistes, les arabo-musulmans américains, et tous les dégénérés déconstructeurs…
Bibi devrait dissoudre l’équipe des négociateurs israéliens et pour gagner du temps, demander un répit pour pouvoir nommer de nouveaux représentants…