Des chercheurs des universités Bar-Ilan et d’Ariel en Israël viennent de publier une étude, publiée par la revue Frontiers in Psychiatry, qui démontre que regarder quelques minutes d’un des films de la saga Spider-Man (homme araignée) et Ant-Man (homme fourmi) pouvait réduire l’arachnophobie et la peur des insectes.

Ce phénomène peut conduire à l’utilisation des films en thérapie cognitivo-comportementale pour traiter ceux qui souffrent d’un sentiment irrationnel de danger.

Le concept de traiter les phobies en exposant les personnes qui en souffrent aux mêmes stimuli que ceux qui les déclenchent a déjà été étudié, mais sans jamais utiliser de personnages de fantaisie ou de bandes dessinées.

Le professeur Menachem Ben-Ezra, de l’Université d’Ariel en Israël, a dit : « La réduction des symptômes phobiques était significative dans le groupe Spider-Man et Ant-Man par rapport au groupe témoin ».

Le visionnage d’un extrait de sept secondes d’une scène d’araignée de Spiderman 2′ a réduit de 20 pour cent le score des symptômes de phobie des araignées (arachnophobie) des participants par rapport à leur score avant le visionnage et le même constat a été obtenu pour la phobie des fourmis (myrmécophobie) en regardant un extrait de sept secondes de’Ant-Man.

Le professeur Ben-Ezra et le co-auteur Dr Yaakov Hoffman, tous deux passionnés de super-héros Marvel, soulignent que les films peuvent avoir de nombreux attributs psychologiques bénéfiques.

Non seulement ils aident les gens à se sentir mieux dans leur peau, mais ils constituent aussi un antidote à la vie trépidante et stressante en nous montrant le véritable esprit sous-jacent de la confrontation à ses peurs.

Ils envisagent maintenant d’utiliser le genre super-héros pour explorer les effets sur les patients souffrant du syndrome de stress post-traumatique (SSPT).

Source : New-York Post & Israël Valley (Un article de Jean Klein pour Israël Valley)