Emmanuel MAcron et François Patriat – Image d’illustration – Ludovic Marin – AFP
Le président et son entourage sont malgré tout conscients que « la crise n’est pas finie » au lendemain des nouvelles scènes de violences qui ont émaillé la mobilisation des gilets jaunes à travers le pays.
« On est potentiellement à deux doigts d’un putsch. » Cette sentence, alarmiste, était tenue en milieu de semaine passée par François Patriat, président des sénateurs LaREM alors que s’amorçait le quatrième weekend de mobilisation des gilets jaunes dans les rues de Paris.
Il faut dire que la situation avait de quoi inquiéter. Depuis les violents incidents du samedi 1er décembre, la figure du président semblait de plus en plus fragilisée.
Accueilli froidement lors de sa visite aux forces armées, il avait également été violemment pris à partie lors de sa visite quelques heures plus tard au Puy-en-Velay.
Pour ne pas arranger les choses, un représentant des gilets jaunes avait affirmé vouloir rentrer à l’Elysée.
« Le niveau de tension a baissé »
Ce dimanche, alors que la manifestation de ce samedi ont été beaucoup moins violente qu’annoncée – en tout cas à Paris – malgré les 1723 interpellation et les plusieurs centaines de gardés à vue, le sentiment est au soulagement chez les proches d’Emmanuel Macron.
« Le putsch n’a pas eu lieu. Les mesures annoncées ont calmé le jeu » estime l’un de ses proches dans les colonnes du Parisien. Le pire a été évité donc, mais « la crise n’est pas finie » confirme ce dernier, soulignant malgré tout que « le niveau de tension a baissé ».
Reste que, selon certains de ses collaborateurs qui l’ont croisé la semaine passée, « le président a besoin de soutien, il est un peu perdu ».
C’est d’ailleurs entouré de bon nombre de ses collaborateurs que le locataire de l’Elysée a passé la journée d’hier, peaufinant son allocution prévue en début de semaine devant les Français.
Là, afin de renouer le dialogue au terme de quatre semaines de mobilisations, Emmanuel Macron devrait annoncer des mesures fortes concernant le pouvoir d’achat et la justice sociale.
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Même De Gaulle a eu la trouille en Juin 68 .
Souvenons nous il avait disparu des écrans radars pour se rendre chez Massu à Baden Baden demander l’aide de l’armée.
C’est la solution .