Le Shin Bet arrête des Israéliens accusés de contrebande de bombes iraniennes

Cette affaire illustre les efforts du Hezbollah et de Téhéran pour « exploiter les citoyens arabes d’Israël », a déclaré un responsable du Shin Bet.

L’agence de sécurité israélienne (Shin Bet) a révélé jeudi que les forces de sécurité avaient arrêté le mois dernier quatre Arabes israéliens soupçonnés d’avoir introduit clandestinement des explosifs de fabrication iranienne du Liban vers Israël.

Les suspects ont été nommés Galal Harsa, 28 ans, Ahmed Issa, 30 ans, et Muhammad Issa, 39 ans, originaires de la ville de Kafr Qasim, dans le centre d’Israël, située à 20 km à l’est de Tel Aviv. Lors d’un raid à Lod, à 15 km au sud-est de Tel Aviv, les agents ont appréhendé le quatrième suspect, identifié comme étant Noah Easem, 30 ans.

Les hommes feraient partie d’un réseau criminel et auraient introduit clandestinement des engins explosifs iraniens dans le pays pour le compte du Hezbollah, le mandataire terroriste libanais de Téhéran. Selon l’acte d’accusation, l’un des hommes envisageait d’utiliser la bombe pour un complot criminel.

Le Hezbollah aurait recruté les quatre suspects pour exploiter un réseau de contrebande élaboré dans l’État juif, qui était également utilisé pour distribuer des drogues illégales à des groupes criminels.

L’implication du Hezbollah dans l’ industrie de la drogue implique la production de drogues illicites dans des usines de Dahieh, dans la banlieue sud de Beyrouth, dans la région de Baalbek, à l’est du Liban, et à Alep en Syrie.

« Cette affaire illustre une fois de plus les efforts des éléments terroristes du Hezbollah et de l’Iran pour exploiter les citoyens arabes d’Israël à des fins de sécurité contre l’État. L’enquête a également révélé qu’il existe une frontière mince entre la sécurité et les activités criminelles », a déclaré un haut responsable du Shin Bet dans un communiqué.

Plus tôt cette semaine, le Premier ministre Benjamin Netanyahu s’est engagé à « éliminer la criminalité dans le secteur arabe » dans un contexte de violence continue au sein de la population minoritaire. Mardi, un candidat arabe israélien à la mairie a été abattu avec trois autres personnes dans la ville d’Abu Snan en Galilée occidentale.

Lors d’une réunion présidée par Netanyahu le lendemain, il a été décidé que le Shin Bet « assisterait la police israélienne dans ses opérations contre les organisations criminelles en ce qui concerne les élections locales, conformément à ses responsabilités, conformément à la loi ».

« Chaque citoyen israélien doit se sentir en sécurité et non dans l’ombre de la menace du terrorisme interne », a déclaré Netanyahu.

Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant ont également accusé l’Iran d’avoir orchestré la dernière vague de terrorisme palestinien, qui a vu trois Israéliens tués et un grièvement blessé en un peu moins de 72 heures.

Ali Akbar Velayati, conseiller principal du guide suprême iranien Ali Khamenei, s’est entretenu avec le chef du Hamas Ismail Haniyeh, le secrétaire général du Jihad islamique Ziad al-Nakhala et le cheikh Naim Qassem, commandant en second du Hezbollah, lors d’une série d’appels téléphoniques ces dernières semaines. selon les médias iraniens.

« Nous sommes très satisfaits de vos récentes victoires et espérons que ces victoires se poursuivront », a déclaré Velayati à Haniyeh. « Quels que soient les efforts déployés par le régime sioniste pour se préserver, il se soldera par une défaite, et il sera finalement confronté à davantage de défis et de frustrations. »

JForum avec jns
Un drapeau du Hezbollah au Liban, vu du côté israélien de la frontière, le 27 juin 2023. Photo d’Ayal Margolin/Flash90.

 

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Paul

Un voyage sans retour au Liban ou en Iran avec decheance de citoyenneté pour eux et peut-être pour leur famille s’impose. Mais dans d’autres pays, au Liban ou en Iran, les traîtres sont exécutés…

chouika

s’il vous plait votre titre trompe,il faut dire quatre Arabes israéliens