Le réseau iranien d’entraînement terroriste ne cesse de croître, selon un groupe dissident

 

Le régime islamiste radical d’Iran pousse vers l’escalade ses opérations terroristes à l’étranger, en établissant un réseaux de plus d’une douzaine de camps d’entraînement internes à destination des terroristes étrangers, fait savoir le plus mouvement de résistance contre le régime, lors d’une conférence de presse mardi à Washington.

Le Conseil National de la Résistance d’Iran a diffusé son rapport de renseignements en spécifiant la localisation de ces camps et les pays représentés.

Le principal membre du Conseil par le nombre est constitué par les Mujahedin du Peuple d’Iran (MEK). Il peut se vanter de disposer d’un vaste réseau d’espionnage jusqu’à l’intérieur même du gouvernement dirigé par les Mollahs, y compris au sein du tout-puissant Corps des Gardiens de la Révolution Islamique et sonaile des forces spéciales, les Forces Quds et il détient un bilan record de révélations sur la part clandestine de l’appareil de sécurité et de renseignements national iranien.

 

 

La force Quds a joué un rôle crucial dans la guerre en Irak en entraînant les milices chiites irakiennes à la façon de fabriquer des bombes qui ont tué un grand nombre de soldats américains. La force Quds dirige à présent des milliers de membres des milices chiites d’Irak, dont certaines se sont rendues en Syrie pour combattre pour le compte du régime du Président Bachar al Assad.

Les Etats-Unis désignent l’Iran comme l’Etat parrain N°1 du terrorisme à travers le monde. Cependant, ni le Corps des Gardiens de la Révolution, ni même La Force Quds ne se trouvent sur la liste du Département d’Etat des organisations terroristes désignées comme telles. Le Département du Trésor a désigné en 2007 la Force Quds comme un soutien mat »riel du terrorisme, mais les représentants du Conseil National de la Résistance d’Iran affirment que le gouvernement américain devrait aller plus loin.

 « La résistance iranienne a insisté en d’innombrables occasions sur le fait que la source et l’épicentre du terrorisme, du fondamentalisme, de l’ingérence et du chaos régional est le régime fondamentaliste qui dirige l’Iran », a déclaré Alireza Jafarzadeh, Directeur-adjoint du Bueau du Conseil à Washington.

Le Conseil affirme que le Guide Suprême d’Iran, l’Ayatollah Ali Khamenei, a approuvé la nomination d’un Directoire au sein des Forces Quds, « dans le but d’étendre ses formations d’entraînements de mercenaires étrangers, dans le cadre de la stratégie du régime afin d’intensifier son ingérence à l’étranger, en particulier en Syrie, en Irak, au Yémen, au Bahrein, en Afghanistan et partout ailleurs (Liban, etc.).

« Ces camps ont été divisés en se fondant sur la nationalité des stagiaires et du type d’entraînement », selon le Conseil. « Il est fourni aussi bien un entraînement terroriste qu’un entraînement de milicien, leur permettant de mieux infiltrer et de devancer les objectifs régionaux du régime ».

« Chaque mois, des centaines de membres des forces venues d’Irak, du Yémen, d’Afghanistan et du Liban – les pays où le régime est impliqué dans les combats sur les lignes de front – reçoivent un entraînement militaire et sont ensuite expédiés afin de propager le terrorisme et la guerre », affirme cette déclaration.

Au Liban, l’Iran soutient, finance et arme le Hezbollah depuis plus de 36 ans, groupe terroriste qui combat en Syrie, à hauteur de plus de 5.000 hommes.

Au-delà du Moyen-Orient 

 

Certains gradés des Forces Quds se sont montrés à l’xtérieur de la région et au seuil des Etats-Unis, en Amérique Latine.

Le Secrétaire à la Sécurité Intérieure, John Kelly a témoigné devant le Congrès, alors qu’il commandait le Commandement Sud en tant que Général du Corps des Marines, que les agents du Hezbollah circulent en Amérique du Sud et que l’Iran y a ouvert un grand nombre de centres islamiques.

Les détracteurs de l’accord nucléaire conclu par l’Administration Obama avec l’Iran, qui a permis le dégel de milliards de dollars d’avoirs gelés, disent que ces concessions ont totalement échoué à modérer l’agressivité belliqueuse de Téhéran et son désir d’exercer son, hégémonie au-delà de la région du Golfe Persique.

Le rapport du Conseil affirme que la Force Quds supervise 14 bases d’entraînement depuis ses quartiers-généraux de la base aérienne tentaculaire Imam Ali. Son commandant est directement sous les ordres du Commandant-Général de la Force Quds, le général Qassem Soleimani,qui dirige les opérations en Irak et en Syrie.

Le plus grand nombre de conscrits de la Base Imam Ali sont redirigés vers la Syrie. Ils apprennent comment tirer à l’arme lourde et aux missiles et comment piloter à distance des drones.

Le Conseil a établi la liste de ce qu’il dit être les localisations et les numéros de code secret des autres camps qui mènent des entraînements au combat urbain, comme la façon de conduire des motocyclettes au cours d’attaques terroristes. Le rapport du Conseil, utilisant de l’imagerie satellitaire (donc offerte par un pays-tiers), situe chaque camp sur une carte de l’Iran.

La Garnison Shahriar, au Sud-Ouest de Téhéran, par exemple, est spécialisée dans l’entraînement des mercenaires Afghans, qui sont ensuite orientés vers la Syrie.

s du point de presse, M. Jafarzadeh, le responsable du Conseil, a appelé l’Administration Trump à ajouté le Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne et sa Force Quds à la liste des groupes terroristes du Département d’Etat.

« Le Corps des Gardiens de la Révolution Iranienne est la colonne vertébrale de l’appareil établi pour préserver la dictature, qui, elle-même repose sur trois piliers », a t-il dit. « Le premier, c’est la Répression à l’intérieur de l’Iran. Le second c’est l’exportation du terrorisme et du fondamentalisme, au-delà des frontières de l’Iran. Et le troisième est le programme visant à fabriquer une bombe nucléaire et des mis balistiques à capacité nucléaire, afin de menacer et de tenir en joue les autres pays ».

Le MEK a, autrefois, été adjoint à la liste des groupes terroristes du Département d’Egtat afin de compau régime des Mollahs et pour des attaques qu’il a été accusé d’avoir commises dans les années 1970 et 1980.,d’abord contre le gouvernement du Shah d’Iran, et plus tard contre les religieux fondamentalistes chiites qui l’ont renversé et qui dominent actuellement le régime de Téhéran. Le groupe a mené une longue bataille afin que cette désignation lui soit retirée et l’Administration Obama a sorti le MEK de cette liste en 2012, après avoir attesté qu’il n’a pas été impliqué dans des actes de terrorisme depuis plus de dix ans.

The Washington Times – Mardi 14 février 2017

Copyright © 2017 The Washington Times, LLC.

Adaptation : Marc Brzustowski

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