Accueil International Le mur israélien condamné par tous mais imité par tous

Le mur israélien condamné par tous mais imité par tous

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Le monde entier avait condamné Israël pour le mur de sécurité qu’elle avait érigé contre les attentats et les assassinats de civils innocents. C’est en grande partie de là que les terroristes palestiniens avaient vendu le concept d’un Israël, pays de l’apartheid.

Les donneurs de leçons, qui ont la mémoire courte, se mettent à leur tour à ériger des murs un peu partout dans le monde, pour se protéger de migrants en très grande partie inoffensifs. Ironie de l’histoire, tout le monde est silencieux sur ce phénomène, sauf la gauche israélienne qui avec BDS et les Palestiniens verrait d’un bon œil la disparition d’Israël, et continuent de dénoncer Israël comme un pays d’apartheid, alors que d’autres vont plus loin en cherchant à détourner l’armée pour organiser un putsch en Israël.

Contre les migrants, des murs se dressent partout dans le monde

Plus de trente ans après la chute du mur de Berlin, le monde n’a jamais connu autant de murailles, clôtures et autres barrières physiques. Et la plupart sont destinées non à se protéger de chars ou de soldats, mais de migrants. Une carte issue de notre “Atlas des migrations”, en vente chez votre marchand de journaux.

Carte extraite de l’Atlas des migrations (HS n ° 96 - Été 2023)
Carte extraite de l’Atlas des migrations (HS n ° 96 – Été 2023) COURRIER INTERNATIONAL

Parmi toutes les murailles qui se dressent pour se « protéger » des migrants, le plus emblématique est sans doute le mur voulu par le président américain Donald Trump à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, l’une de ses principales promesses de campagne en 2016. Successeur de Donald Trump, Joe Biden n’a pas mis un terme à sa construction, et en a même complété discrètement certaines sections en 2022.

Pourtant, l’efficacité de tels murs n’a jamais été démontrée : faute de surveillance vingt-quatre heures sur vingt-quatre, tout obstacle peut être escaladé ou percé. Si les chiffres de l’immigration illégale ont baissé sous Donald Trump, c’est moins sous l’effet d’une clôture qui n’a jamais couvert qu’un tiers des plus de 3 000 kilomètres de frontière qu’en raison du durcissement des lois. Le résultat le plus concret est finalement d’entraîner les migrants vers d’autres points de passage, souvent plus dangereux – et d’entraver les migrations animales, entre autres dommages environnementaux. Mais l’objectif de ces murs est autre : il s’agit avant tout d’un message à destination de l’électorat et des migrants potentiels.

Pourtant fondée sur la suppression des frontières intérieures, l’Union européenne n’a cessé, elle aussi, de renforcer ses frontières extérieures. Depuis 2015, année marquée par un afflux exceptionnel de réfugiés, les États membres de l’UE ont construit plus de 1 700 kilomètres de murs. En France, la barrière “anti-intrusions” de Calais a ainsi été élevée en 2016 aux abords de l’autoroute A216 afin d’empêcher les migrants à destination du Royaume-Uni de monter clandestinement dans les camions.
JForum et Courrier International

 

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