« Le mobile du suspect reste énigmatique »

 

Illustration empruntée à : informazionecorretta.com

Michèle Mazel

Saluons tout d’abord l’exploit des enquêteurs qui ont remonté en moins de 72 heures la piste de l’individu qui a fait exploser vendredi un colis piégé en plein centre-ville de Lyon, blessant treize personnes dont une gamine de dix ans. « Ils ont commis un travail d’investigation fulgurant et exemplaire », siffle un haut responsable du ministère de l’Intérieur cité par Le Figaro du 27 mai.

Reste maintenant un mystère que les meilleurs cerveaux de la police et de l’anti-terrorisme vont devoir éclaircir.  Pourquoi déposer cette charge explosive devant une pâtisserie au nom alléchant ? Se confiant à un reporter du Figaro, un policier avoue son incertitude : « Le mode opératoire, notamment avec l’usage du TATP, des vis et des billes de métal semblerait pencher vers la piste du terrorisme islamiste mais la prudence est de mise sur le mobile. »

Faudrait-il comprendre que bien que la piste de ce terrorisme semble la bonne, la police se perd en conjecture sur son mobile ? On aurait cru pourtant que se livrer à ce genre d’activités relevait d’une certaine radicalisation.

Evidemment, prendre pour cible croissants, brioches et autres petits pains pourrait aussi être l’acte vengeur de quelqu’un dont l’intolérance au gluten rend la consommation de ces mets impossible et qui ne peut pas tolérer non plus le plaisir que d’autres y prennent.

Le 24 mai, soit trois jours avant l’attentat de Lyon, un « incident » à Bordeaux avait mené la police à une conclusion beaucoup plus rapide. Jugez-en : « Bordeaux, des tombes d’un cimetière juif dégradées, l’acte antisémite exclu » titrait le Figaro, citant des sources policières : « Des étudiants d’une grande école locale, très alcoolisés, s’en sont pris à quelques tombes dans le cimetière juif. Quelques pierres tombales ont été dégradées, cassées, ils ont dû sauter dessus ou les faire tomber de leur socle », a précisé à l’AFP une commissaire de police.

« A priori, cela n’a strictement rien à voir avec un caractère antisémite. » 

On aurait pourtant aimé en savoir davantage.  Avec plus d’un million d’habitants, Bordeaux est la sixième ville de France. D’une communauté juive autrefois florissante, il ne reste aujourd’hui que trois mille fidèles. Le vandalisme a touché le seul des trois cimetières juifs de la ville qui fonctionne encore.  Connu sous le nom de « cimetière des Juifs Portugais » il compte environ 5 400 tombes.

Le choix de ce petit cimetière était-il donc le fruit du hasard ?

La police appuie ses conclusions sur le fait qu’aucune inscription antisémite n’a été retrouvée. Ils n’en n’ont peut-être pas eu le temps. Les faits, qui se sont déroulés à sept heures du matin, ont été découverts immédiatement car une pierre tombale est tombée sur l’un des profanateurs, qui, ne pouvant se dégager, en a été réduit à appeler les secours. Ses compagnons ont pris la fuite.

L’étudiant appréhendé jure ses grands dieux que jamais au grand jamais lui et ses amis n’ont eu de mobiles antisémites. Il est vrai qu’agir sous l’emprise de l’alcool entraîne une peine moins lourde que vandaliser délibérément des tombes juives.

Attendons maintenant les conclusions de la police pour l’attentat de Lyon. Reste une intéressante convergence médiatique et policière : rejeter à priori tout caractère antisémite dans la plupart des cas, et se garder de qualifier d’acte de terrorisme islamique ce qui pourtant en a bien l’air.

 

Par ©Michèle Mazel

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Soliloque

On se demande ce que ces illégaux font en France: la chance de la France s’exprime surtout à la veille des Élections Européennes
Les croissants
Le ramadan
Tout y est
Il faut encore chercher un mobile ! La police judiciaire traverse une phase obsessionnelle qui va lui revenir en Boomerang

Shelomo

I L n’y a pas d’autre explication à son geste, que ses gênes.
Pourquoi profiter bêtement des avantages de cette douce France, sans faire sauter quelques croisés. juste pour honorer le ramadan, la fête la plus importante de de cette religion de paix et de foutaises.

Trender

Demain appeler un chat, même persan un chat, sera condamné en tant que Fake news… Une seule conclusion pauvre France….

Madredios

Ils ont osés dire « ….un algérien… » alors que normalement ils s’auto-censure en disant « ..jeune homme..; » ou bien « ..un adulte.. »…
La vérité commence à craquer.
On commence à NOMMER le terroriste.
La Paix sociale va en prendre un coup.

Ratfucker

Le suspect en avait après les croissants. Rappelons-en l’origine: après le 2ème échec de l’armée d’invasion ottomane devant les murailles de Vienne, un boulanger autrichien humoriste (cela existe…) avait confectionné des viennoiseries en forme de croissant par dérision envers la foi du prophète.
Le message est clair: le croissant-beurre est considéré comme un symbole islamophobe. Pascal Boniface et sa clique islamo-collabo ne tarderont pas à nous l’expliquer, en nous sommant de le remplacer par les briks.

joseph

L’explication me semble simple: se gaver joyeusement en plein ramadan, est insupportable pour un bon Musulman.
Chez eux, c’est même puni de prison.
La charia avance…

alexandra

On se fout de nous !

ixiane

Attention , tâchez de rester copains avec les islamiques …. surtout pas d’amalgame !!!!