Le hamas reste une menace à Gaza

Le hamas reste une menace à Gaza

Le Hamas prépare la riposte
Alors que les discussions pour obtenir la libération des otages israéliens se poursuivent, l’armée israélienne alerte sur une possible intensification des actions militaires du Hamas dans la bande de Gaza. Selon les évaluations de Tsahal, le mouvement palestinien adopterait une stratégie d’attaques ciblées et asymétriques, dans le but de peser sur les négociations en cours.

L’alerte intervient après une attaque survenue le week-end dernier, au cours de laquelle un éclaireur israélien a été tué. Cet événement, bien que localisé, est perçu par les autorités militaires comme un signal clair d’une tactique en évolution. « Le Hamas étudie nos habitudes sur le terrain. Il attend le moment opportun pour frapper », confient des officiers de réserve à la presse israélienne.

Sur le terrain, Tsahal multiplie les mesures de prévention face à cette menace grandissante. Les scénarios envisagés incluent des attaques combinées : snipers embusqués, tirs de roquettes ou de missiles antichars, engins explosifs improvisés (EEI), voire assauts directs contre les patrouilles ou les postes de contrôle militaires. Les soldats ont reçu des consignes spécifiques et des entraînements renforcés pour faire face à ce type de situations.

Les mesures prises incluent le renforcement des positions défensives dans la zone tampon qui sépare Israël de Gaza, l’amélioration de la coordination entre les troupes au sol et les unités aériennes, ainsi qu’une coopération accrue avec les services de renseignement. De plus, la fréquence des exercices militaires a été augmentée afin de maintenir un niveau de préparation optimal.

Le Hamas, qui dispose de plusieurs branches opérationnelles, privilégierait désormais les tactiques de guérilla, évitant les confrontations frontales et préservant ses forces pour des actions ciblées, mais potentiellement très meurtrières. Cette stratégie, selon Tsahal, vise autant à affaiblir les forces israéliennes qu’à influencer l’opinion publique et les négociateurs.

L’usage d’embuscades calculées dans des zones connues des soldats israéliens, où les routines militaires peuvent être observées par des combattants locaux, permettrait à l’organisation de frapper efficacement tout en limitant ses pertes. Les commandants sur le terrain insistent sur la nécessité de varier les itinéraires, les horaires et les méthodes opérationnelles pour ne pas devenir prévisibles.

En parallèle, le climat reste tendu à Gaza, où la population subit les conséquences d’un blocus prolongé et de frappes régulières. Cette situation alimente un terreau favorable aux groupes armés, et rend toute tentative de désescalade encore plus complexe.

L’armée israélienne souligne que toute nouvelle attaque pourrait provoquer une réaction militaire rapide et massive. Néanmoins, le contexte diplomatique impose une gestion mesurée : la libération des otages reste une priorité, et une offensive à grande échelle pourrait compromettre les pourparlers en cours.

L’enjeu est donc double pour Israël : maintenir la pression militaire sur les cellules actives du Hamas, tout en laissant ouverte une voie diplomatique pour résoudre la crise des otages. Une équation difficile, dans un environnement où chaque erreur de calcul peut faire basculer la région dans un nouveau cycle de violence.

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