
Le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué mercredi 30 mai l’attaque de Liège en Belgique, qui a fait trois morts dont deux policières mardi. L’assaillant a également été tué par les forces de l’ordre après la brève prise d’otage qui a ponctué son triple assassinat.
« L’auteur de l’attaque de la ville de Liège en Belgique est un soldat de l’État islamique », a affirmé le groupe dans un communiqué publié par son agence de propagande, Amaq. Selon la formule régulièrement utilisée par l’EI, « il a mené l’attaque en réponse aux appels pour cibler les pays de la coalition » internationale dirigée par les États-Unis, qui lutte contre le groupe jihadiste principalement en Syrie.
La justice a retenu la qualification d' »assassinats terroristes » car « les premiers éléments de l’enquête indiquent qu’il pourrait s’agir d’un attentat terroriste », a expliqué Wenke Roggen, porte-parole du parquet fédéral, lors d’une conférence de presse. Parmi ces éléments, il a cité « le modus operandi auquel l’EI appelle régulièrement sur internet ».
La Belgique, frappée par des attentats jihadistes qui ont fait 32 morts le 22 mars 2016, a été depuis le théâtre de plusieurs attaques contre des militaires ou des policiers. L’attaque de mardi rappelle l’attaque du 6 août 2016 à Charleroi (sud de la Belgique), quand un Algérien s’en était pris avec une machette à deux policières devant l’hôtel de police aux cris de « Allah Akbar ». Les policières avaient été blessées et l’assaillant abattu. L’EI a revendiqué cette attaque.
AFP
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