Le député du parti d’extrême gauche Yaïr Golan ‒ Méretz ‒ à la Knesset et ancien commandant en chef adjoint de l’état-major de Tsahal ‒ a commenté l’ouverture de l’enquête à la Cour internationale de Justice de La Haye.
Interviewé aujourd’hui (jeudi) sur la radio 103FM, il a commenté la décision du procureur de la Cour internationale de Justice de La Haye d’ouvrir une enquête contre l’État d’Israël, pour avoir commis des allégations crimes de guerre.
« C’est une décision décevante et dangereuse pour Israël », a déclaré le général Golan. « Cependant, je ne suis pas vraiment surpris parce que la manière négligente dont l’Etat d’Israël traite la question palestinienne a tout simplement éprouvé sa sensibilité. » (sic)
«Je condamne la décision et pense qu’Israël ne commet pas de crimes de guerre, mais je dis clairement que quand Israël n’a autorisé aucune négociation politique au cours de la dernière décennie, et que nous imaginons que le plan Trump élaboré sur une base unilatérale peut être adopté ‒ alors nous le faisons. de nous-mêmes ».
Le député Golan a commenté la position des Palestiniens: «Qu’avons-nous pensé, qu’ils n’utiliseraient aucun outil international pour frapper Israël? Que les Européens ne coopèrent pas avec lui? Ils sont connus pour s’opposer à l’annexion et voir ce qui se passe dans les territoires. Je suis arrivé à la même conclusion qu’Ariel Sharon, les Palestiniens doivent être séparés, ils sont nos ennemis. Ce n’est pas pour rien que Sharon a construit la clôture de séparation, et ce n’est pas pour rien qu’il a désengagé l’Etat d’Israël de la bande de Gaza ».
Eliezer Zis JForum inspiré d’Israel Hayom
NDT: Le général Yaïr Golan est député depuis 2019. Il avait rejoint les rangs du parti Méretz ‒ d’extrême-gauche ‒ partageant les conceptions de ce parti quant à la mise en place de deux états pour deux peuples comme unique solution équitable pour arriver à la paix avec les palestiniens. Or, il s’est rendu compte, inéluctablement, que cette solution n’est pas payante, au contraire, elle aiguise davantage la haine de ces réfugiés envers les Juifs en étayant des fausses conceptions nationales et nationalistes pour les chasser de leur terre, la terre sainte d’Israël. N’oublions pas que la création de l’Etat d’Israël émane de la Société des Nations (SDN) ‒ devenue depuis 1945 Organisation des Nations Unies (ONU). La déclaration Balfour avait annoncée en 1917 la création d’un foyer national juif sur les deux rives du Jourdain ‒ la Cisjordanie (rive occidentale du Jourdain) de la frontière libanaise à la mer rouge et la Transjordanie (rive orientale du Jourdain) de la frontière syrienne à la mer rouge.

Les Britanniques avaient pour mission d’aider les Juifs à y bâtir leur État
En 1922, les Britanniques avaient reçu par la SDN (Société Des Nations, ancêtre de l’ONU) le mandat sur la Palestine pour aider les Juifs à y bâtir leur État. Dès que les Britanniques arrivèrent dans la Palestine alors mandataire, ils ont offert 77% du territoire de la Palestine mandataire (Transjordanie) aux Arabes hachémite d’Arabie Saoudite pour les remercier de leur aide lors de la 1ère guerre mondiale. Ces 77% devinrent d’abord le Royaume Hachémite de Transjordanie, puis le Royaume de Transjordanie, et s’appela plus tard « Jordanie ». La raison de ce nom est liée au fleuve le Jourdain qui longe ce territoire.

En 1922, le Royaume-Uni fait d’Abdallah 1er l’émir du Royaume hachémite de Transjordanie, alors sous mandat britannique. « Un jeune écervelé qui ne sait que dépenser de l’argent en futilités», dit alors de lui un haut fonctionnaire anglais de Jérusalem à un collègue français.
En 1946, il est proclamé roi lors de l’accession de ce territoire à l’indépendance. Sa politique a pour but la formation d’un grand État arabe englobant la Jordanie, la Syrie, l’Irak et une partie de la Palestine cisjordanienne.
Un accord d’armistice a été signé sur une carte avec un tracé au crayon vert


En 1948, il participe à la guerre lancée par 4 armées arabes (l’Égypte, la Syrie, le Liban, l’Irak et, donc, du coup, la Jordanie est le 5ème) contre le tout jeune État d’Israël. L’Égypte, l’Irak et la Jordanie ont conquis des territoires israéliens (la Bande de Gaza, la Judée-Samarie et Jérusalem). Un accord d’armistice a été signé sur une carte avec un tracé au crayon vert (surnommé par la suite ligne verte) pour définir l’emplacement des parties lors de la signature de l’accord. Cet accord stipulait noir sur blanc que ce tracé ne représentait en aucune façon des frontières. La Jordanie a occupé la Jérusalem historique (aujourd’hui appelée « la Vieille Ville ») et les Juifs ont construit la nouvelle Jérusalem (la ville qui est en dehors des remparts qui entourent la Vieille Ville. Ces territoires conquis le sont restés jusqu’en 1967 où éclata une nouvelle guerre (la Guerre des Six Jours) impliquant les mêmes armées qu’en 1948. A l’issue de cette guerre, Israël a repris ces territoires conquis par ces trois pays en 1948.
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Je rejoins, Marc sur sa question; De ce fait nous savons la réponse, étant un non état, ils ne seront jamais atteints ces enfoirés…….!
A Guideon…
Et si nous revenions aux bases ? Parlons Torah !
Rédigé par JSS le Jun 2nd, 2011 and filed under Israël, Israël-Territoires Disputés.
Tout en faisant face aux Nations du monde, l’État d’Israël et ses responsables de relations publiques ont tout essayé, allant de l’argument sécuritaire à l’étroitesse des frontières en passant par la menace stratégique. Pourtant, ces arguments aussi réels soient-ils, ne fonctionnent que très peu et sont, en outre, peu convaincants. Quand nous adoptons ce genre de relations publiques, le monde essaie de trouver des solutions au problème de sécurité : l’utilisation des satellites, des caméras, des barrières électroniques, des forces multinationales, des zones démilitarisées et toutes sortes d’autres notions de création.
Nous avons essayé des stratégies de relations publiques fondées sur des arguments différents. Nous avons fait usage de l’Holocauste, de l’expulsion d’Espagne, des croisades et de l’antisémitisme. Nous avons parlé des massacres commis sur notre peuple pour prouver notre droit depuis des millénaires, mais cela n’a pas fonctionné non plus. En fait, nous avons vu l’effet inverse. Tout à coup, nous découvrons que non seulement la Turquie nous boycotte, mais aussi l’Écosse, et c’est encore sans mentionner le boycott d’universitaires britanniques qui préfèrent embrasser l’Islam radical que la démocratie laïque.
Après avoir essayé tant de méthodes inefficaces, les chargés de relations publiques pourraient peut-être revenir aux bases de l’approche israélienne : la Bible !
Après tout, nous nous adressons à des mondes chrétiens et musulmans. Ces deux religions reconnaissent l’histoire biblique, la vérité de la Bible et son caractère sacré. Ces deux religions admettent que le peuple juif est le peuple de la Bible. Donc, au lieu de chercher des arguments de sécurité pour justifier notre droit à cette terre et pour Jérusalem, revenons à nos racines et parlons le langage biblique que comprend le monde.
Au lieu d’essayer de trouver des théories et des explications qui ne parviennent pas à convaincre, nous ferions bien de revenir à la base des versets de la Bible, tels que : « car tout le pays que tu vois, je le donnerai à toi et à ta postérité pour toujours ». (Genèse 13:15)
Lors des rassemblements et conventions sionistes qui ont forgé notre histoire, bien que non-religieux, les leaders parlaient tous en ces termes. C’est ainsi que l’État a été construit. C’est ainsi que nous avons établi la réalité de notre vie en Galilée, sur le Golan, dans la vallée du Jourdain, dans le Néguev, et en Judée et en Samarie. Nous avons créé une réalité irréversible. Une fois que cela deviendra simple pour nous, ce sera simple pour le monde.
Le rôle des dirigeants est de parler, d’expliquer, de présenter des arguments et de produire une bonne stratégie de communication qui a une chance de convaincre le monde. Pendant ce temps, le rôle du peuple sur le terrain est de créer une réalité de vie juive naturelle, saine et normale.
Mon point de vue est-il naïf ? Pas assez sérieux ? Après la flambée de violence de 1936, lors des émeutes arabes contre les Juifs, le gouvernement britannique a créé une commission d’enquête chargée d’examiner les événements. Les Arabes ont réitéré leurs demandes habituelles (déjà alors, bien avant 1948 ou 1967 !). Ben Gourion a été convoqué par la commission afin de faire valoir le droit du peuple juif pour la terre d’Israël.
Lorsque le chef de la commission lui adressa la parole et lui demanda comment les Juifs pouvaient faire valoir leur droit sur cette terre comme beaucoup n’y sont pas nés, Ben Gourion prit la Bible et lu :
כִּי אֶת־כָּל־הָאָרֶץ אֲשֶׁר־אַתָּה רֹאֶה לְךָ אֶתְּנֶנָּה וּלְזַרְעֲךָ עַד־עֹולָם׃
’’Parce que cette terre que tu vois, c’est à ta descendance que je la donnerai pour l’éternité’’ (Genese 13:15)
Ben-Gourion n’est pas une référence en la matière, lui qui disait qu’il était prêt à accepter un « état » sur un coin de table. Quand au reste, ma réflexion est basée sur la Thora et sur les promesses d’HACHEM bien que je ne l’exprime pas ouvertement. Je réponds aux propos de Yaîr Golan en fonction du langage qu’il comprend.
Cela ne sert à rien d’accuser les « palestiniens » de crimes de guerre ou de quoi que se soit puisque la cpi n’en tiendra pas compte et que personne ne voudra l’entendre. Par contre Yaîr Golan a des failles géographiques et ne veut pas se rendre compte, comme ses congénères d’ailleurs, qu’Israël est un tout petit Pays qui ne peut pas être partagé, et de plus, il n’y a aucun élément naturel comme la mer ou un grand fleuve pour se séparer véritablement d’eux. La solution doit être ailleurs et le temps viendra où cela se fera naturellement et comme une évidence.
A quand une décision d’Israel de lancer une accusation de crimes de guerre et contre l’humanité contre les Palestiniens?
Ca leur ferait les pieds…
Bonjour Marc et Bienvenue.
Votre question est judicieuse…
Je pense – et j’espère – que lorsque Médinat Israël se renforcera sur ses racines juives et que nos leaders ne se sentiront plus complexés, au-dessous des nations, alors ils réagiront en propriétaires, et non plus en locataires, de la Terre Sainte d’Israël…
Ils oseront ainsi demander des comptes vis-à-vis de tous nos détracteurs, présents et passés, concernant les crimes vraiment commis envers notre peuple et les autres peuples.
Chabbat Chalom et ‘Hodèch tov.